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10 sons qui vont vous réconcilier avec le rap

Oubliez le reste.

Par
Owen Barrow
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Vous aussi vous perdez un peu foi en le rap francophone des derniers temps? Ouais, c’est tout à fait normal, on est avec vous et on a de quoi vous remonter un peu le moral avec ces 10 titres qui (on l’espère) devraient vous faire changer d’avis.

Foufoune, Mara ft. Sleazy Stereo

Ok, elle est suisse, mais on se devait d’en parler. Mara est partie du constat qu’en France et dans la musique, les meufs ne parlaient jamais ou que trop peu de sexe, elle l’explique bien ici:

https://www.instagram.com/tv/Bw3rlyHB9qu/?utm_source=ig_embed

Foufoune donc, c’est un peu notre WAP local et on adore. Ça reste en tête un sacré moment, on vous prévient. « Foufouuuuune, dans ta bouche! Chatte! Chatte! Chatte! Chatte! Miaouuuuu!»

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Avant tu riais, Nekfeu ft. Clara Luciani

Pauvreté, sexisme, peur de l’inconnu, nostalgie, violences, critique de l’individualisme, de l’égocentrisme, de la science, etc. Beaucoup de sujets abordés ici et nombreuses sont les interprétations du titre. La douceur de Clara Luciani participe à la beauté du texte. Sur le plateau d’on n’est pas couché, elle disait: « Il écrit comme un dieu ».

En face, Népal

« En face » fait partie de ces sons disponibles sur l’album posthume du rappeur, sorti cette année. Questionnement perpétuel, éternel dilemme, accepter la vérité ou la nier, mensonge, argent.. Il est surtout question de blessures: « Est-ce que si je reçois de la violence, je la redistribue? ».

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Maria, Lord Esperanza ft. Shaby

Ici, la variation des univers est assumée. Lord Esperanza rappe sur de la salsa, et ça fonctionne étrangement bien. Le projet est assez ambitieux, il faut écouter une bonne partie de l’album pour avoir un aperçu de la richesse culturelle.

C’est pas grave, Columbine

Le collectif rennais, nommé après la tuerie ayant eu lieu dans le lycée du même nom, propose ici une ode à l’insouciance, entrainante et un brin nostalgique.

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Si j’étais un homme, Chilla

Ici, on inverse les rôles pour attaquer de front le sexisme, le machisme, les discriminations et violences faites aux femmes quotidiennement. « Je te parlerai comme jamais tu ne parles à ta mère »; « Si je t’achète une chaîne, deviendras-tu ma chienne? Je te serai infidèle mais tu reviendras quand même. » Dès ses débuts, la rappeuse franco-malgache affirme et assume son discours féministe, et ça fait beaucoup de bien au rap.

Côte ouest, 47ter

Ils ont été dévoilés grâce à leur format « On vient gâcher tes classiques » où ils reprennent des sons connus au piano souffleur. Ils ont enflammé les réseaux grâce à leur sympathie légendaire. C’est drôle et décalé, très second degré: on se laisse assez naturellement embarqués du côté de la côte ouest…

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L’espoir meurt en dernier, Georgio

Ce son transpire la nostalgie, avec ses choeurs mais dont l’authenticité et l’apparente simplicité des textes parle à tout le monde.

Omowi, Aloïse Sauvage

On ne la présente plus, tournant plus ou moins rap selon les sons et les albums. Dans «Omowi», elle raconte l’homosexualité et ses représentations. Un manifeste puissant et fier qui nous embarque avec elle. « Tu dis quoi? Je ne comprends pas! Reprends ton souffle et tes pancartes et va marcher plus loin. »

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Djomb, Bosh… 8-O

Pour son engagement féministe, sa représentation de la femme… Oups, j’avais promis de ne pas en reparler, on vous explique déjà ici pourquoi ce titre pose problème.

Allez, montez le son pour tout le reste! Pour lui aussi.