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Un style modern pop, un look rétro et haut en couleur, vous ne les connaissez peut-être pas encore, ce sont les TEEERS. Clément, Victor, Odilon et Adrien sont quatre amis originaires d’Ile-de-France et passionnés de musique depuis leur plus jeune âge. Rencontre avec les jeunes les plus cool de la génération Z.
Qui êtes-vous les TEEERS ?
On est quatre amis parisiens, on s’est rencontrés à l’école primaire et au collège, il n’y en a plus beaucoup des groupes comme nous !
Depuis combien de temps vous consacrez-vous à la musique ?
On s’est consacrés pleinement à la musique à partir de la sortie de notre premier EP « Overheat » qui a signé pour nous la fin de nos études. On a commencé à jouer ensemble, d’abord Clément, Victor et Odilon, et puis Adrien (qui faisait partie d’un autre groupe de potes à l’époque) nous a rejoint ensuite. Quand on a commencé, on avait déjà une certaine ambition de faire quelque chose de cool. Petit à petit, nos emplois du temps étaient plus libres. La musique est naturellement devenue une priorité.
Quelles sont vos influences musicales ?
On est des enfants de la génération Arctic Monkeys et Strokes mais aujourd’hui nos influences sont plus larges même si toujours majoritairement anglo-saxonnes tels que MGMT, Tame Impala, Beck ou encore N.E.R.D… C’est difficile de vraiment répondre à cette question parce qu’on essaye tous, chacun des membres du groupe, d’apporter notre personnalité et donc nos propres influences. On s’inspire plus des petits détails piqués à droite ou à gauche plutôt qu’une vraie filiation musicale d’un des groupes ou artistes qu’on a cité précédemment.
Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment? Et pourquoi?
Avec tout ce qui se passe dans le monde, on écoute beaucoup de musique d’artistes noirs américains, toutes générations confondues. Ça change finalement pas beaucoup de ce qu’on écoute d’habitude mais on le fait cette fois dans une volonté de remise en question mais aussi d’éducation sur la question des violences raciales. Il y a un titre qu’on écoute en boucle en ce moment, c’est « Love Bomb » du groupe N.E.R.D. C’est un morceau puissant que le monde aurait besoin d’entendre. Quand on se penche vraiment sur le texte, on se rend compte qu’il n’a jamais été autant d’actualité. Pourtant, la date de sortie remonte à 2008.
Quels sont vos projets à venir ?
On est actuellement en train composer notre premier album et on est vraiment très excités par les morceaux qui commencent à prendre forme. Malheureusement, le monde de la musique tourne un peu au ralenti avec la crise sanitaire et on a bien sûr dû inventer des nouvelles façons de travailler ensemble avec le confinement. La fenêtre de sortie reste encore assez floue, même pour nous.
Le confinement vous a t-il aidé à être plus productifs ?
Le confinement nous a surtout permis de nous recentrer chacun sur nous-mêmes mais aussi de savoir quels étaient nos atouts au sein du groupe. On réussi à trouver un nouvel équilibre de travail. Ça a fluidifié la manière dont on composait.
Le confinement nous a donné du temps en plus aussi pour expérimenter de nouvelles choses. On a réalisé des courtes vidéos, principalement des covers sur Instagram. Ça a très bien fonctionné !
https://www.instagram.com/p/B-ueTVpgf9K/
Souhaitez-vous vous produire à l’international ?
Ce n’est pas qu’on aimerait se produire à l’international, c’est qu’on pense que TEEERS a été créé pour ça ! On adorerait faire quelques dates aux États-Unis, et c’était d’ailleurs prévu pour ce début d’année mais malheureusement on a dû reporter notre voyage à une date ultérieure (encore inconnue pour le moment). On aimerait beaucoup aller du côté de l’Asie aussi, au Japon mais aussi en Corée du Sud où on a déjà pas mal de fans qui ont manifesté leur envie de nous y voir jouer. À suivre…