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5 erreurs à éviter pour réussir son stage étudiant sans faire un burn-out

Déjà, évitez de faire 80 heures par semaine comme le conseille bêtement Claire Despagne.

Par
Mathieu Gilbert
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C’est le cauchemar de tous les étudiants, peu importe le cursus. Quand la formidable opportunité d’avoir un pied dans le monde du travail (celui dont vous rêvez depuis que vous êtes enfant) devient une source d’angoisse : rien ne va plus. Moi j’étais content de chercher un stage pour la première fois de ma vie. Naïf aussi. « Faut surtout pas se réjouir, c’est la pire période de ton année ! Tu vas en chier ! », m’avaient confié certains camarades, assez lucides sur la question. Au final ? Que nenni ! Certes, mes expériences ont pu être houleuses et énergivores, mais surtout formatrices. Alors que mes 5 mois de stage chez URBANIA France s’achèvent bientôt et aussi parce que Claire Despagne m’a, malgré elle, inspiré cette chronique feel good dont le but est simple : rappelez aux stagiaires, actuels et futurs, qu’ils ont de la valeur et qu’ils méritent qu’on les respecte à juste titre.

« Stage » rime avec « dépucelage »

Oui, oui, le stage, c’est une première fois dans le monde du travail et qui dit première fois, dit pression. BEAUCOUP de pression même. Si, en plus, vous êtes facilement anxieux, et que vous prenez les choses beaucoup trop à cœur, attendez-vous à imploser à un moment donné. Alors un conseil, respirez ! Votre boss n’est pas Jeff Bezos, Kim Jong-un ou bien pire… Claire Despagne. Tout va bien se passer dans le meilleur des mondes tant que vous êtes motivé, passionné et force de proposition. Rien ne sert de se surcharger de travail dans l’espoir de décrocher la tant attendue *promesse d’emploi* (qui ne viendra peut-être pas). Si votre organisation est bien huilée et que votre travail est efficace, vous vous montrerez déjà utile aux yeux de vos supérieurs (qu’on espère respectueux de votre statut de stagiaire). Montrez que vous en voulez, mais ne vous tuez pas à la tâche, vous risqueriez de faire pire que mieux.

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« Stage » rime avec « courage »

Lors de votre stage, vous serez aussi sûrement confronté à ce fameux syndrome de l’imposteur. Vous savez ce sentiment détestable que vous ressentez, souvent au premier jour, en débarquant dans l’effusion des bureaux, où vos futurs collègues sont dans le rush alors que vous revenez d’un séminaire d’un mois de « Netflix and Chill ». On peut vite se sentir débordé, pas à la hauteur, et c’est souvent à ce moment-là que notre meilleur ami Manque de confiance en soi, vient nous souffler à l’oreille : « Tu ne mérites pas ta place ici ». Si je peux vous donner un conseil : bottez-lui les fesses dès le premier jour à ce faux-ami, sinon il ne fera que vous plonger dans la remise en question, le doute et l’inefficacité. Croyez-moi. Et répétez après moi : « je suis capable, j’ai de la valeur et je fais de mon mieux ». Amen.

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« Stage » rime avec « sauvetage »

C’est quelque chose que l’on a du mal à comprendre lorsque l’on est stagiaire, ou du moins, dont on a du mal à se souvenir : on n’est pas seul.e ! Ne vous cloîtrez pas dans votre chambre en distanciel, pour finir à tout prix le projet qu’on vous a confié. Ce n’est pas parce que vous n’avez pas demandé d’aide qu’on vous applaudira. Au contraire, si vous vous noyez sans avoir tendu la main à temps, ce sera de votre faute. Un stage est avant tout un apprentissage, il faut donc parfois savoir demander de l’aide plutôt que de rendre un projet médiocre sans avoir appelé à l’aide.

« Stage » rime avec « dérapage »

Vous allez merder ! C’est un fait et ça fait même partie du jeu. « L’erreur est humaine » : l’adage est d’autant plus vrai dans le monde du travail qu’on débute ou non. Si vos collègues, forts de 10 ans d’expérience, se plantent parfois, alors vous aussi : vous n’y échapperez pas. Mais vous pouvez profiter de votre chance de débutant (ça n’arrive pas souvent dans la vie) : à savoir, amadouer vos supérieur.e.s avec vos yeux de nouveau stagiaire innocent et sans défense. Plus sérieusement : relativisez, vous ne coulerez pas la boîte juste parce que vous avez bloqué une agrafe dans l’imprimante. Relax.

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« Stage » rime avec « pèlerinage »

Enfin, si toutes ces maximes sont plus faciles à dire qu’à faire, il y a bien une chose qui est importante à retenir : l’expérience du stage est un chemin. Chaque maître de stage est différent, mais la plupart sont aussi passés par la case stagiaire avant vous. Ne l’oubliez pas. Demandez-leur comment c’était. Ils et elles sont d’abord là pour conserver et raviver en permanence la petite flamme qui vous donne envie de faire ce métier (vous pourriez être surpris.e par la confiance et les responsabilités qu’on vous donne). À bas le cliché du stagiaire qui sert café : acceptez qu’on vous l’offre. Vous avez le droit aux pauses et au (ré)confort aussi.

Et puis, quand vient la fin du stage, renseignez-vous subtilement sur ce fameux CDD qui vous fait de l’oeil : on ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher…