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Voici quelques trucs pour arrêter d’avoir tout le temps la tête dans le frigo en télétravail
Voyons, le frigo et mon garde-manger qui crient mon nom toutes les demi-heures? Suis-je le seul dans cette situation?
Depuis le début de ce confinement, je travaille de la maison et j’ai le temps, plus que jamais, d’apprendre à connaître les pièces, les meubles et les électros de mon petit appartement. Je suis complètement seul depuis les deux dernières semaines et j’ai fini par me trouver des moyens alternatifs pour socialiser. Et je dois dire que mon frigo me fait de l’œil. Au lieu d’aller parler à la machine à café, je vais discuter avec ma bouffe, qui m’attend impatiemment sur les comptoirs.
Pour l’aspect travail de la chose, j’ai aussi rencontré mon lot de défis. Fini le 9@5 et sa routine bien établie. Maintenant, je peux me lever cinq minutes avant mon premier meeting matinal, ce qui implique que je ne déjeune pas. À la place, je mange à toutes heures de la journée sans trop me préoccuper de ma satiété. Il m’est arrivé de ne pas dîner cette semaine. Pourquoi dîner alors que je peux manger quand et où bon me semble. Oui, mais non, Alexandre.
Pour le bien de votre santé (et la mienne), de vos finances (et les miennes) et de votre productivité (et la mienne), voici quelques trucs pour arrêter de vous lever aux demi-heures pour faire une passe aux chips de votre pantry.
Mangez à table
La situation actuelle chamboule nos horaires et nos routines, en plus de nous causer une bonne dose d’anxiété. Et que fait l’humain lorsqu’il est confronté au stress? Il trouve des moyens de s’apaiser afin de retrouver un état de bien-être semi-contrôlé. Et quoi de mieux que la bouffe pour se calmer, n’est-ce pas?
Ce sentiment d’urgence, combiné à l’accessibilité de vos comptoirs fraîchement garnis grâce à vos dernières (très) grosses courses (il n’y pas de gêne à se l’avouer, on l’a tous fait juste après le papierculgate), crée le scénario parfait pour des cravings et des petits snacks de début, de milieu et de fin de journée.
Tout comme la structure du 9@5 vous l’imposait, imposez-vous des moments pour manger. Interdiction de manger devant votre ordinateur, même si vous êtes débordés. Interdiction de manger sur votre lit, parce qu’il est confortable. Ou même devant la télé.
Le truc: manger à table, au déjeuner et au dîner. Vous pourriez même vous imposer de mettre une nappe ou des napperons. Le niveau d’implication serait encore plus engageant.
Continuez à manger vos snacks préférés
«Attends, quoi? Je peux garder ma junk?» Oui, oui! C’est important de conserver vos snacks préférés, mais de leur donner une place assignée dans votre nouvelle routine quotidienne. Que ça soit un sac de chips, une tablette de chocolat ou des biscuits, ça reste réconfortant, disons-le.
Ça peut correspondre aux moments où vous vous sentez le plus vulnérable. Personnellement, vers deux-trois heures, quelque temps après avoir dîné, j’ai mon down de l’après-midi. Je ne refuserai certainement pas un p’tit boost d’aliments transformés pour me motiver à continuer dans ma journée de télétravail.
Le truc: essayer de n’avoir qu’un seul moment de snack dans la journée. Le quotidien est déjà assez stressant dernièrement, on peut se garder une petite dose de réconfort. On reparlera de vos cochonneries après que tout ça soit derrière nous.
Bon, il est à noter que vos snacks préférés peuvent aussi être santés. Un petit trail mix avec une dose funky de chocolat? Un smoothie aux fruits? Du popcorn maison? Des edamames vapeur avec un peu de sel? Mais voilà!
N’abandonnez pas les produits périssables
C’est pas parce que nos villes ressemblent au poster de la première saison de The Walking Dead que la ville est littéralement morte. Les épiceries roulent encore. Oui, des mesures préventives sont mises en place pour réduire le nombre de clients dans les épiceries, mais ça ne vous empêche pas de vous procurer des produits frais.
Même s’il est bien de se constituer une base de produits non périssables qui vous permettront de durer, ça ne veut pas dire que votre alimentation doit s’y coller. Gardez vos pâtes et vos pizzas congelées pour plus tard.
Le scénario actuel vous permettra de faire preuve d’ingéniosité selon ce qui est offert dans vos épiceries.
Le truc: je suis le premier à mettre le nez dans ma bouffe non périssable. C’est souvent plus simple, sucré ou salé à souhait tout en étant réconfortant. Mais tant que nos services essentiels continuent à nous fournir en produits périssables, priorisez les aliments frais. Parce qu’une alimentation plus équilibrée nous aide à combattre les microbes qui viendraient croiser notre route…
Préparez vos repas
L’excuse du manque de temps n’est plus valable. On a juste ça à faire, s’essayer sur de nouvelles recettes. Établissez-vous donc un menu pour la semaine et achetez les ingrédients en conséquence. Cette pratique vous permettra de réduire vos visites à l’épicerie, ce qui est plus que recommandé, comme vous le savez déjà.
Faites preuve d’ingéniosité et réfléchissez à la façon dont vous pouvez cuisiner à plus d’une reprise les mêmes aliments. Vos restants de protéines peuvent être transformés en salade ou en collation pour vos cravings de milieu d’après-midi!
Le truc: avec un horaire préétabli que vous respecterez, il n’y aura plus de raisons (bon, c’est faux, mais si vous avez un minimum de volonté, c’est possible) de tricher et ne pas respecter votre horaire alimentaire.
Bon succès! Et surtout, ne vous laissez pas (trop) attendrir par les yeux doux de votre frigo.