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URBANUIT: l’épectase ou mourir en plein orgasme

5 cas historiques de gens qui ont connu la grande mort en vivant la petite mort.

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URBANUIT, c’est comme le Bleu Nuit de vos premières hormones : à l’heure où les enfants sont (censés) être couchés, on vous présente du contenu pop-sexu sans filtre, non-brouillé, sans pénis croches ou foufounes vertes. N’ayez plus peur de monter le son!

La petite mort: c’est comme ça qu’on appelle l’orgasme, parfois. Parce que c’est une sensation extrême qui peut nous faire visiter de nouvelles dimensions. Quand il est fort et bien mené, on a parfois l’impression de toucher quelques secondes à la vérité universelle. On s’élève, on flotte, on perd le nord parce qu’on a le sud beaucoup trop sensible. Ça nous fait rire, crier, pleurer, sacrer, suer, rêver, aimer.

Parfois même, ça nous fait mourir. Pour vrai. Et quand ça arrive, on appelle ça l’épectase. Pour qu’on nomme cette sorte de mort, il a fallu qu’elle se produise quand même souvent dans l’Histoire. Il paraît qu’au départ, « épectase » est un terme religieux chrétien qui signifie « le progrès de l’homme vers Dieu ».

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Le sens plus commun qu’on lui attribue aujourd’hui aurait son origine au coeur d’une histoire à la fois tragique et cocasse. On vous la raconte en bref, tout en vous présentant quelques autres cas célèbres d’orgasmes fatals.

Jean Daniélou, un prêtre jésuite français, est décédé en mai 1974 d’un infarctus, alors qu’il se trouvait au domicile de Gilberte Santoni, une travailleuse du sexe de 24 ans. Le clergé a tenté d’étouffer l’affaire en expliquant que le jésuite (et membre de l’Académie française) était venu prêter de l’argent à la jeune femme. Lors des funérailles de Daniélou, le prêtre déclare que c’est « dans l’épectase de l’Apôtre qu’il est allé à la rencontre du Dieu Vivant » ce à quoi le journal Le Canard enchaîné a répondu un genre de « Ouais ouais, c’est ça, il est mort dans *mime des guillemets* l’ÉPECTASE… très normal ».

C’est ainsi qu’épectase aurait pris le sens de « mourir en niquant ».

Il paraît qu’Attilla, le roi des Huns et des Ostrogoths, est mort en plein coït le soir de sa nuit de noces, alors qu’il faisait sauvagement l’amour à sa nouvelle épouse, Ildico. Il aurait commencé à saigner du nez avant de s’étouffer dans son propre sang. C’est vraiment horrible comme mort.

Un ancien président français, Félix Faure, est décédé en 1899 dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil, la main crispée dans ses cheveux, alors qu’il ne portait qu’un gilet et qu’elle était à moitié déshabillée. Les circonstances de sa mort ont fait couler beaucoup d’encre et provoqué de nombreuses blagues de plus ou moins mauvais goût.

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Le bassiste de The Who, John Entwistle, est décédé à 57 ans en 2002 dans la plus pure (et plus trash) tradition du rock n’roll: il a été victime d’un arrêt cardiaque à cause d’une trop grande consommation de cocaïne lors d’une nuit de débauche à Las Vegas avec une strip-teaseuse.

En 2013 au Zimbabwe, un couple qui avait décidé de faire l’amour dans un buisson de la savane (pourquoi, c’est un mystère) s’est fait attaquer par un lion se promenant par là. Le lion a tué la jeune femme et gravement blessé l’homme. Ce dernier, dans un élan de courage, se serait sauvé en courant, tout nu le préservatif au vent, laissant derrière lui sa compagne sous les griffes du féroce félin. Bravo, monsieur.

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By the way, selon une étude récente, c’est peut-être pas un hasard qu’il y ait plus d’hommes que de femmes parmi les victimes d’épectase, les femmes hétérosexuelles ont le moins d’orgasmes comparé à n’importe quel genre et orientation sexuelle.

Bon, cette causalité est peut-être tirée par les cheveux, mais on n’aura jamais assez d’arguments pour inciter les hommes cis hétéros à être un minimum galants.