Trop de travail ? Voici comment reprendre le contrôle sur votre agenda

Dernièrement, j’ai complètement perdu le contrôle de tout ce que j’avais à faire. Mon stress ne faisait que monter pendant que ma to-do list s’allongeait. Je n’arrivais plus à décrocher dans mes moments de repos. Puis, le signe ultime est arrivé : j’ai commencé à faire des erreurs que je ne faisais pas avant.

Des erreurs administratives vraiment bêtes ont commencé à se glisser dans les messages que j’envoyais aux gens, ce qui est assez gênant pour l’ancien actuaire que je suis, qui n’a jamais eu de problème avec ça auparavant.

J’ai noté le mauvais humoriste pour une date, j’ai dit à un invité de se présenter à la mauvaise heure pour un tournage, des choses comme ça. Ces erreurs presque impardonnables dans mon milieu étaient de trop. Je devais faire quelque chose.

Aujourd’hui, je vous partage quelques trucs si vous êtes dans cette situation. Cet article sera un deux en un, comme les solutions changent en fonction de votre type d’emploi. Commençons par les salarié.e.s pour ensuite se tourner vers les travailleurs et travailleuses autonomes.

La première chose à faire, c’est d’en parler aux personnes concernées : celles qui vous envoient du travail. Vous devez mettre au clair que votre agenda est plein et que vous ne pouvez plus en prendre davantage. Si cette technique ne marche pas, il faut que ça change pour le bien de votre santé mentale.

Si vous avez la chance d’avoir un département des ressources humaines, c’est vraiment le moment de l’utiliser. Cognez à sa porte afin de vérifier si ce qui est tombé sur votre assiette est vraiment dans votre définition de tâches.

Une chose à garder en tête, c’est que vous êtes bien placé.e pour offrir des solutions. N’hésitez pas à être proactif ou proactive. Vous êtes l’expert.e du poste sur lequel vous êtes assis.e. Votre compétence vous permet d’offrir des pistes pour résoudre la situation, comme engager une nouvelle personne.

Faites aussi comprendre à toutes les parties impliquées que c’est dans l’intérêt collectif de résoudre la situation : votre productivité, votre rendement, votre disponibilité pour les autres… même votre présence peut être affectée. Un employé en burn out n’est pas super efficace pour personne.

Si la situation ne s’améliore pas, c’est l’heure de changer d’employeur. Foutez le camp avant qu’il ne soit trop tard !

Pour les gens qui s’emploient eux-mêmes, vous êtes votre propre département de ressources humaines. La difficulté de votre situation est que le vous-patron.ne doit négocier avec le vous-employé.e.

Le vous-employé.e ne peut pas se plaindre au vous-patron.ne pour dire : « Je regarde trop de pornographie au lieu de faire mon job ! »

La première chose à faire, c’est de prioriser. On prend notre to-do list et on fait le tri : ce qui est urgent, ce qui l’est moins et ce qui ne l’est pas. Déjà là, on aura une meilleure vision d’ensemble.

Dirigez les client.e.s qui ne vous paient pas assez vers des collègues (et gardez une commission). Profitez-en pour annuler les projets qui ne vous rapportent rien du tout ! C’est fini, cette époque-là!

La prochaine étape, c’est de déléguer. Identifier vos faiblesses, les tâches chronophages et ce qui vous emmerde le plus. C’est le job que vous devriez confier à quelqu’un de mieux placé que vous pour le faire.

Vous pouvez aussi interpeler votre réseau de contacts. Si vous êtes des one-man-band comme moi, c’est peut-être le temps d’ajouter d’autres talents à votre orchestre.

Personnellement, j’ai fait un appel à tous sur mes réseaux sociaux : « À l’aide ! Voici tout ce que j’ai à faire dans un mois ! Qui pourrait prendre des petits morceaux ? »

Une gente dame est venue à ma rescousse et m’a prêté assistance durant quelques semaines. Ça a changé ma vie. Juste l’idée de ne plus tout faire tout seul, wow. En 15 minutes, elle s’est occupée d’une affaire qui m’aurait pris au moins 8 heures alors que j’étais déjà trop dans le jus !

Même si c’est drainant physiquement et émotionnellement d’être surchargé.e en temps que travailleur ou travailleuse autonome, rappelez-vous que c’est un signe que votre carrière avance. Votre travail acharné vous a livré encore plus de travail que vous en aviez avant. Restez dans la gratitude : vous êtes sur la bonne voix !

Maintenant que j’ai traversé la tempête de l’organisation de ma première mini-tournée – qui impliquait une tonne de mails, de recherche, de graphisme et de gestion de plein de trucs – et que j’entre dans la phase promotion de ces spectacles, j’ai enfin du temps pour revenir plus souvent vous parler ici ! Rebonjour, vous m’avez manqué !