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Que vous soyez du genre « déguster une fondue à l’aide de bougies et autres risques d’incendie » ou plutôt « acheter des boites de chocolat en promo le 15 février », il y a de fortes chances que votre Saint-Valentin se passe un peu différemment cette année. Voici donc nos nanars les plus romantiques, parfaits pour l’expérience cathartique d’un 14 février qui ne se prend pas trop au sérieux.
AMOURS TROUBLES (Martin Brest, 2003)
Sûrement le plus connu de cette liste, Amours troubles fait souvent les palmarès des pires films de l’histoire. C’est aussi un incroyable flop au box-office, ayant rapporté 7,2 millions sur un budget de 75,6 millions de dollars américains. On a beaucoup parié sur le pouvoir d’attraction de ses deux acteurs stars, Ben Affleck et Jennifer Lopez qui, malgré le fait qu’iels formaient un couple à l’époque, ont autant de chimie que deux anguilles qui se croisent au fond de la mer.
Affleck y joue un petit gangster chargé de kidnapper un jeune homme présentant une déficience intellectuelle pour faire chanter son grand frère, un procureur fédéral. Il est aidé dans sa « noble » quête par Ricky, le personnage de Jennifer Lopez, qu’il n’aime pas beaucoup… parce qu’elle est lesbienne. Je suis déjà incroyablement fatiguée. Pensez-vous que Ricky va magiquement changer d’orientation sexuelle pour les beaux yeux de Ben Affleck? Amours troubles ne serait pas sur cette liste si ce n’était pas le cas!
Un jour mon prince (Flavia Coste, 2017)
Très difficile de dire pour quel public cette coproduction franco-canadienne a été réalisée. La prémisse attachante laisse croire qu’on a affaire à un film pour enfants: le royaume des fées est en proie à une dangereuse pénurie de princes! Blondine et Mélusine, nos héroïnes, abandonnent leurs ailes en carton et se rendent dans le monde des humains pour trouver un homme qui saura réveiller la Belle au Bois dormant d’un baiser. Et quel meilleur endroit pour trouver un prince charmant que Paris, « la ville de l’amour »?
Les deux fées sont vite rattrapées par la réalité, et la personne qui regarde, par le constat que ce n’est pas tant que ça un film pour enfants. Pas vraiment pour un public français ni pour un public canadien, Un jour mon prince reste dans un entre-deux un peu étrange. Peut-être que vous serez la personne à qui ce film s’adresse, qui sait?
Mannequin (Michael Gottlieb, 1987)
Dans la veine de la légende de Pygmalion et Galatée où le sculpteur tombe amoureux de sa création, Mannequin raconte l’histoire d’un jeune artiste qui crée un mannequin si parfait qu’il en tombe amoureux. Le hic, c’est qu’il est le seul à la voir bouger. Nos tourtereaux sauront-iels s’aimer malgré les regards inquiets qu’on lance à cet homme qui promène le mannequin sur son scooter? J’ai été étonnée d’apprendre que Mannequin avait été sélectionné aux Oscars. Ne vous inquiétez pas, c’était juste pour la musique.
Dirty Love (John Mallory Asher, 2005)
Nostalgique des années 2000? Dirty Love va vous faire passer l’envie de revenir au temps des pantalons taille basse et des films où le contraste a été monté plus que ce que l’œil humain peut endurer. On y raconte l’histoire de Rebecca, une photographe qui vient de se faire larguer sans cérémonie par son lâche copain top-modèle. Rebecca devra donc naviguer sa récente rupture avec le très peu de classe et de subtilité que le film lui permet. Dirty Love a gagné 4 prix razzies en 2006: pire film, pire réalisateur, pire actrice et pire scénario. Bravo Dirty Love!
Love on a Leash (Fen Tian, 2011)
Le dernier et non le moindre, mon choix personnel pour cette Saint-Valentin, Love on a Leash est un chef-d’œuvre d’incompétence et de mauvais choix. Il n’a même pas eu l’opportunité d’être adapté en français. Il se démarque de tous les autres par son originalité, en mettant en scène l’histoire d’amour entre une jeune femme timide et un golden retriever. Rempli de longs moments de silence de malaise et de chansons semi-improvisées chantées par ledit golden retriever, Love on a Leash ne s’apparente à rien que vous ayez pu voir de votre vie. Oui, le chien chante et, oui, on aurait aimé qu’il s’abstienne.
Bonne soirée cinéma de merde!