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Alors que le monde ne cesse de nous surprendre dans le mauvais sens, les séries pour adolescents restent une valeur sûre. Pas de mauvais plot twist, ces programmes savent nous rassurer de par leur constance. Celles de ces dernières années se veulent (heureusement) plus inclusives mais n’en perdent pas pour autant leur mièvrerie qui, on ne va pas se mentir, fait toujours beaucoup de bien.
Premiers amours, vacances à la plage, triangles amoureux : URBANIA vous a préparé une sélection de quatre séries jeunes adultes pour réchauffer votre petit cœur.
L’été où je suis devenue jolie sur Prime Vidéo
Avis aux fans de To All the Boys I’ve Loved Before (ou À tous les garçons que j’ai aimés en français), cette série est faite pour vous. Pour cause, les deux programmes proviennent de l’imagination de la romancière américano-coréenne Jenny Han et donnent l’impression de s’emmitoufler dans un plaid douillet.
Parfaite pour les beaux jours, L’été où je suis devenue jolie nous transporte à Cousin’s Beach, une ville côtière fictive où Belly, son frère Steven et sa mère Laurel, passent leurs étés depuis des années. Tous logent chez Susannah, la meilleure amie de Laurel, avec ses deux fils Conrad et Jeremiah. Bientôt âgée de 16 ans, Belly a grandi et connaît ses premiers amours, tiraillée entre le mystérieux Conrad (qu’elle aime depuis des années), l’adorable Jeremiah et le petit nouveau Cam.
L’été où je suis devenue jolie a tout d’une série pour jeunes adultes classique, entre triangle amoureux et retournements de situation assez prévisibles. Mais elle fait aussi preuve d’une fraîcheur agréable, d’un romantisme bien dosé, de nombreux plans de l’océan (ce qui n’est pas à sous-estimer) et de moments qui, contre toute attente, provoquent un torrent de larmes. La réelle force de la série réside surtout dans l’amitié entre Laurel et Savannah, les deux mères que l’on aimerait tous avoir. Alors de notre côté, on attend la saison deux de pied ferme.
Heartstopper sur Netflix
Vous pensez avoir eu votre dose de mignonnerie avec L’été où je suis devenue jolie ? Accrochez-vous bien, on passe à l’étape au-dessus. Heartstopper est arrivée sur Netflix comme un ouragan, engendrant de nombreuses obsessions sur son passage. Il faut dire que cette adaptation des comics d’Alice Oseman est un bonbon sucré de huit épisodes qui se dévore d’une traite.
Heartstopper raconte les débuts de l’amitié, et éventuellement histoire d’amour, entre deux jeunes adolescents anglais. Aux premiers abords, tout semble opposer Charlie (Joe Locke) et Nick (Kit Connor) : le premier est timide et geek, le deuxième populaire et sportif, l’un est ouvertement gay alors que l’autre apparemment hétérosexuel (mais pas vraiment). Rapidement un lien se tisse entre les adolescents alors que Charlie commence à se questionner sur sa sexualité.
Mains qui s’effleurent, regards en coin… Tout dans Heartstopper se fait en douceur et avec une bienveillance qui ne se cache pas. La mise en scène remplie d’effets animés (papillons, feuilles, étincelles) et la bande son pop aident à créer une atmosphère réconfortante et optimiste alors que les personnes LGBT+ sont bien trop souvent montrées par le prisme de la violence. Sans être naïve pour autant, Heartstopper a l’effet d’une véritable bouffée d’air frais. Et n’oublions pas l’argument le plus important en sa faveur : la présence de la grande Olivia Colman.
Love, Victor sur Disney +
Nouvelle série, nouvelle adaptation littéraire d’un livre à succès des années 2010. Enfin presque. Love, Victor est un spin-off télévisé du film Love, Simon, sorti en 2018 et lui-même adapté du livre Moi, Simon, 16 ans, Homo sapiens de Becky Albertalli. Après trois saisons, la série vient tout juste de se terminer.
Love, Victor suit l’évolution de Victor, nouvel élève du lycée Creekwood – le même que dans Love, Simon – qui essaie de s’adapter à son nouvel environnement. Cela passe par des nouveaux amis (l’adorable Felix), une petite amie mais surtout des questionnements sur son orientation sexuelle. Car Victor développe des sentiments pour le mystérieux et sympathique Benji et les étincelles ne tardent pas à apparaître entre les deux.
Mais Victor n’est pas Simon, d’où l’intérêt de la série. Le coming-out du premier se passe beaucoup moins bien que celui de son aîné : venant d’une famille latina modeste et catholique, Victor ne reçoit pas, dans un premier temps, le soutien de sa mère. Des expériences différentes mais toujours une atmosphère douce, bienveillante et adorable qui fait l’attrait des séries pour jeunes adultes.
Moins mignon qu’Heartstopper, Love, Victor devient plus mature de saison en saison, abordant des thèmes importants comme l’alcoolisme. Si la fin de la série est un peu précipitée, cela n’enlève rien à son charme et son pouvoir addictif.
Mes premières fois sur Netflix
Fait assez rare pour être mentionné : cette dernière série n’est pas une adaptation littéraire mais bien une création originale signée Mindy Kaling (The Office, The Mindy Project). La scénariste et productrice s’est d’ailleurs inspirée de son adolescence pour créer cette petite pépite qui, comme beaucoup de séries de notre sélection, rafraîchit le genre.
Devi est une jeune Indo-Américaine qui fait sa rentrée dans le lycée californien Sherman Oaks. Après la mort de son père, l’adolescente a été paralysée pendant plusieurs mois, perdant toute sensation dans ses jambes. Désormais guérie, Desi est bien décidée à remonter sa côte de popularité, à perdre sa virginité et à attirer l’attention de son crush, le très populaire Paxton.
Parfois insupportable, égoïste, incompréhensible mais aussi touchante et attachante, Desi (jouée à merveille par Maitreyi Ramakrishnan) est une adolescente qui doit naviguer entre son deuil, ses conflits avec sa mère, son identité indienne et son envie d’être acceptée parmi ses pairs. La série évite les écueils et les stéréotypes, si ce n’est le triangle amoureux, la rendant savoureuse en tout point. Cerise sur le gâteau : la narration hilarante du champion de tennis américain John McEnroe.
La sortie de la troisième saison est prévue le 12 août prochain.