.jpg)
Pourquoi une journée dédiée aux droits des femmes est toujours nécessaire en 2023
D’après LA BANQUE MONDIALE, la lutte contre les inégalités hommes-femmes est au plus bas depuis 20 ans.
34 réformes pour le droit des femmes ont été menées l’an dernier dans 18 pays du monde. Il s’agit du plus faible total depuis le début du siècle.
Dans le monde, les femmes ne jouissent que de 77% des droits juridiques reconnus aux hommes.
L’égalité femmes-hommes ne sera pas atteinte avant 300 ans d’après l’ONU.
« Les droits des femmes sont maltraités, menacés et violés à travers le monde. […] Le progrès effectué depuis des décennies disparaît sous nos yeux », regrette Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies. Et d’ajouter : « Des siècles de patriarcat, de discrimination et de stéréotypes pénibles ont créé un fossé entre les sexes, dans les sciences et les technologies. »
En France, le ministère de l’Intérieur a d énombré 208 000 victimes de violences conjugales en 2021.
Un chiffre qui est en augmentation de 20% par rapport à 2020.
98% des victimes de violences sexuelles sont des femmes. 89% des mis en cause pour des violences conjugales sont des hommes et cette statistique grimpe à 99% pour les violences sexuelles.
Dans 91% des cas de violences sexuelles, les femmes connaissent les agresseurs.
147 FÉMINICIDES ONT ÉTÉ RECENSÉS EN 2022 PAR “NOUSTOUTES“.
Il y en a eu 24 depuis le début de l’année 2023 d’après le décompte du collectif féministe.
Selon le Haut Conseil à l’Égalité, un quart des hommes de 25 à 34 ans estiment qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter.
Victimes du patriarcat et de l’inflation, 3,87 millions de femmes sont aujourd’hui en situation de précarité menstruelle en France.
Elles étaient “seulement” 2 millions en 2021. D’après l’association Règles Élémentaires, 2,63 millions de femmes n’ont pas pu acheter de protections périodiques pour des raisons financières en 2022. La précarité menstruelle touche ainsi 44% des Françaises de 18 à 24 ans.
4,9 millions de femmes vivent SOUS LE SEUIL DE PAUVRETÉ.
Deux tiers des personnes ayant recours à l’aide alimentaire sont des femmes. 53% des pauvres en France sont des femmes.
Selon l’Insee, le revenu salarial moyen des femmes est toujours inférieur de 24,4 % à celui des hommes dans le secteur privé.
Un homme gagne en moyenne 24 640 euros annuels, contre 18 630 euros pour les femmes.
En 2020, les femmes étaient trois fois plus souvent à temps partiel que les hommes.
Avec des carrières plus courtes et moins bien payées, les femmes partent à la retraite en moyenne un an plus tard que les hommes.
Résultat : leurs pensions sont nettement inférieures (1272 euros contre 1 674 euros).
Depuis le vote de la loi en août 2021, seulement 21 bébés sont nés de PMA.
Malgré plus de 22 000 demandes enregistrées par l’Agence de la biomédecine, la procréation médicalement assistéepour les couples de femmes et les femmes seules peine à décoller en France.
Résultat : même après le vote (très tardif) de la loi bioéthique les femmes se tournent toujours vers la Belgique ou l’Espagne où les démarches sont plus faciles.
SUR INTERNET, UNE FEMME A 27 FOIS PLUS DE RISQUES DE SE FAIRE HARCELER QU’UN HOMME.
41% des femmes de 15 à 29 ans s ’autocensurent en ligne par crainte d’être victime de harcèlement par la suite.
70% des victimes de cyberharcèlement ne reçoivent aucun soutien, 20% d’entre elles désactivent alors leur compte en ligne.