Petit lexique des transitions sociales et écologiques

La planète va mal, on le sait tous ! Mais changer nos habitudes de vie est encore possible pour réduire notre impact sur l’environnement et espérer un avenir harmonieux : ça s’appelle la transition socioécologique. Si ce terme est encore nébuleux pour vous, ne vous inquiétez pas, ça peut être dense comme sujet !

Mais puisqu’il faut commencer par quelque part, on a compilé ici quelques notions de base qui vous permettront d’y voir plus clair et de mieux comprendre le monde dans lequel on vit de même que toutes les possibilités qui s’offrent à nous !

Dans le dictionnaire Le Robert, la transition est définie comme « le passage d’un état à un autre, en général lent et graduel; un état intermédiaire ». Pour faire simple, la transition est le processus par lequel on arrive aux changements.

Il existe un tas de transitions ! Pour découvrir celles qui vous permettront d’atteindre votre but de citoyen.ne engagé.e, il faut lire l’article jusqu’à la dernière ligne !

D’un point de vue purement scientifique, il s’agit d’une discipline qui étudie toutes les espèces par rapport à leurs relations et à leurs interactions.

Mais il est difficile de définir précisément le concept en tant que tel, si ce n’est que la socioécologie observe les sociétés et la nature dans toute la complexité de leurs relations pour redéfinir les écosystèmes.

Vous commencez à comprendre : ensemble, on devient plus forts pour vaincre les changements climatiques !

C’est un processus de transformation en profondeur de nos sociétés en vue de les rendre socialement équitables et respectueuses, écologiquement durables et économiquement viables.

Vous vous dites que c’est une utopie ? Détrompez-vous ! Si les gouvernements tardent à agir concrètement en faveur d’une véritable transition écologique, l’action citoyenne permet déjà de faire les premiers pas. Pour faire simple, agir à votre échelle, c’est « un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour l’humanité », comme le disait si bien Neil Armstrong en 1969 alors qu’il posait un pied sur la Lune…

Transition socioécologique dont les femmes font activement partie. Le mouvement féministe agit dans un objectif précis : atteindre l’égalité des genres dans toutes les sphères de la vie, y compris celle de la lutte pour la protection de l’environnement ! Rappelons que les femmes, surtout dans les pays du Sud et dans les populations autochtones, sont les plus touchées par les changements climatiques.

D’après les Nations unies, 1,3 milliard de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, et 70 % d’entre elles sont des femmes. Et si les femmes représentent, selon les régions, de 50 % à 80 % de la force de travail dans la production alimentaire mondiale, moins de 10 % d’entre elles possèdent des terres.

Une transition féministe permettrait donc de prendre en compte les différentes situations des femmes pour qu’elles aussi bénéficient des changements positifs.

Transition socioécologique solidaire avec les populations du monde entier, notamment grâce à des organismes de coopération internationale.

L’impact des changements climatiques est très inégal, mais nous sommes tous et toutes concerné.es, car nous habitons la même planète ! Les changements à effectuer sont nombreux et complexes et personne ne peut les mener seul. Il est important d’avoir une vision globale de l’état du monde pour faire avancer les choses collectivement !

Ce terme désigne les méthodes de production agricole qui respectent les écosystèmes, préservent les ressources naturelles et limitent le plus possible les pressions sur l’environnement.

Efforts de deux ou plusieurs pays qui s’associent et collaborent afin de renforcer un secteur.

Par exemple, des organismes interviennent dans différents pays pour coconstruire des solutions durables afin d’améliorer les conditions de vie de centaines de communautés tout en respectant les écosystèmes et l’environnement. Pas besoin, donc, d’être une personnalité politique ou un.e diplomate pour concrétiser les changements à venir !

C’est la capacité d’une communauté, d’une société ou d’un système qui est exposé aux changements climatiques d’y résister et de les absorber, mais aussi de s’adapter à leurs effets et de s’en relever rapidement et efficacement, notamment en préservant et en rétablissant ses structures et ses fonctions essentielles.

Les populations rurales pauvres étant les plus vulnérables aux changements climatiques, il peut sembler difficile d’imaginer à quel point ceux-ci peuvent avoir un effet dévastateur dans certaines régions du monde. Il ne faut pas perdre espoir, car la coopération internationale et la transition solidaire permettront de trouver des solutions adaptées à chacun.e.