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Petit guide pour survivre à l’écoanxiété

Gérer son sentiment d’impuissance face à la crise climatique et à l’avenir de la planète, c’est possible !

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Si la pollution atmosphérique, la dégradation de la biodiversité et le réchauffement climatique vous empêchent de dormir, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul.e : il s’agit d’écoanxiété, et c’est un phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Devant les scénarios catastrophiques et apocalyptiques qui s’imposent dans le débat public, nombreux doivent désormais composer au quotidien avec la peur constante d’un désastre imminent. Heureusement, le trouble est de plus en plus documenté et des initiatives sont mises en place pour accompagner les écoanxieux.euses. C’est donc l’heure de sortir votre bac de recyclage et de suivre le guide qui suit pour réduire votre angoisse.

Trouver des allié.e.s

Tout d’abord, pour se sentir moins seul.e et réellement avoir le sentiment de pouvoir changer les choses, il faut se serrer les coudes. L’idéal, c’est de s’entourer de personnes qui partagent nos inquiétudes, nos valeurs et nos convictions. Non seulement c’est motivant et encourageant, mais c’est aussi la meilleure manière de se faire entendre. Unir vos forces avec des gens qui partagent les mêmes valeurs que vous, ça rendra le processus beaucoup plus stimulant et positif, en plus d’amplifier votre voix.

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S’impliquer et s’activer pour la cause

Historiquement, ce sont aux jeunes que l’on doit plusieurs grands changements

C’est le plus important ! Ne vous découragez surtout pas : l’activisme climatique, ça marche et ça a des impacts. En effet, les jeunes du Québec et du Canada sont à la tête d’une multitude d’initiatives qui ont marqué le paysage de l’engagement et du militantisme environnemental. Historiquement, ce sont aux jeunes que l’on doit plusieurs grands changements, comme le désinvestissement dans les énergies fossiles dans les universités, en plus de l’inclusion de la notion d’intersectionnalité dans la lutte contre les changements climatiques.

Combattre votre stress en vous attaquant directement au problème, ça fera d’une pierre deux coups puisque vous allez vous sentir mieux tout en contribuant activement aux solutions. Par exemple, la COP26 qui s’est ouverte cette semaine à Glasgow, où la programmation des Dialogues pour le climat permet de réfléchir aux enjeux climatiques et aux différents moyens de s’engager pour les contrer.

L’activisme peut prendre différentes formes. Que vous sortiez dans la rue avec votre trompette et votre pancarte comme lors des Marche Monde ou que vous soyez derrière votre écran à signer des pétitions et à envoyer des lettres à des élus, l’idée reste de poser un geste individuel qui vise une portée systémique. Il y a aussi place à la créativité : certain.e.s activistes s’inscrivent dans le mouvement en publiant des poèmes, des textes et des œuvres qui suscitent la réflexion et les débats. À chacun de trouver les moyens qui lui conviennent !

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Cesser l’autoflagellation et mettre son énergie là où ça compte

Rien ne sert de se taper sur les doigts à la moindre occasion. Comme dans n’importe quel domaine, l’important reste de faire de son mieux et de participer au mouvement. Inutile de culpabiliser sur la paille en plastique que vous avez utilisée le mois dernier : employez plutôt votre énergie à passer en mode solution et à poser des actions qui ont un impact. Bien que chaque geste compte, il est primordial de vous laisser une chance de ne pas être parfait.e en tout temps! L’essentiel est de faire sa part.

Il faut viser gros pour espérer un réel changement systémique. Soyez ambitieux.euse !

Même si les petites actions de chacun contribuent à une avancée dans la bonne direction, reste qu’il faut viser gros pour espérer un réel changement systémique. Soyez ambitieux.euse ! Ciblez les plus grands joueurs et les pollueurs les plus importants, exigez plus d’initiatives et d’actions concrètes de la part des gouvernements, des entreprises et des institutions financières.

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Vous pouvez donc vous déculpabiliser et miser sur les implications les plus judicieuses, tout en poursuivant des efforts écologiques au quotidien.

En pousser d’autres à s’engager

Maintenant que vous avez ciblé des allié.e.s ayant les mêmes préoccupations que vous et que vous êtes passé à l’action, n’hésitez pas à parler à votre entourage pour que d’autres se joignent au mouvement. La force est dans le nombre ! Vous avez le pouvoir d’influencer positivement ceux et celles qui composent la société. Exprimez vos inquiétudes, vos idées et vos opinions pour convaincre les plus sceptiques. Passez le mot sur les actions à poser et les événements, comme les manifestations, auxquels participer.

Reconnaître les gains

Faire partie du débat, c’est aussi s’attribuer du mérite lorsque des changements s’opèrent.

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Il est aussi important de ne pas tomber dans le pessimisme et de savoir s’attribuer les victoires. Faire partie du débat, c’est aussi s’attribuer du mérite lorsque des changements s’opèrent. Quand les gouvernements prennent des décisions en lien avec les revendications, tous les citoyens et les citoyennes qui ont signé une pétition, écrit à un élu ou participé à une manifestation peuvent voir leur contribution et se sentir gratifiés.

Depuis les 10 dernières années, la crise climatique s’impose de plus en plus dans le débat public, et c’est grâce à des mouvements jeunesse qui ont transformé le discours.

Prendre soin de soi

Finalement, après tous ces conseils, il est important d’en ajouter un dernier : sachez vous écouter et prioriser votre bien-être. Évitez de vous mettre trop de pression : prenez du temps pour vous, décompressez et faites des activités qui vous font du bien.