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On a encore tenté de prédire l’avenir avec une astrologue

De la crise sanitaire à 2024 : on lui a tout demandé.

Par
Daisy Le Corre
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« Là ça s’ouvre ! Il y a du positif qui arrive, ça fait du bien. C’est pour ça que je voulais te parler », me lance d’emblée Valérie Tenza Darmandy, mon astrologue préférée (pardon Isabelle Teissier du Cros, je vous aime bien aussi). En réalité, c’est qu’on commence à bien se connaître avec Valérie : j’avais déjà parlé de la conjonction de Saturne-Pluton en Capricorne avec elle puis de 2022 et 2023, dans un autre article. Cette fois, on a même réussi à parler de 2024. Je vous résume notre conversation astrale.

En toile de fond sur 2021, il va y avoir des phases d’accélérations mais aussi des ralentissements intenses et donc encore et toujours des jolies concessions à faire. Jusqu’à quand, hein ? Jusqu’à la fin des temps, mais jusqu’à la fin de l’année pour commencer, et le monde entier va y avoir droit. Et toc, pas de jaloux. « Mais il y a d’autres planètes qui bougent avec de belles bouffées d’oxygène, enfin ! Ce sont des petites choses mais elles sont importantes, ça fait du bien les petites choses », me rassure Valérie en insistant sur une “énergie importante” : Jupiter entre en Poissons (signe collectif) du 13 mai au 28 juillet. « Elle fait un petit tour, elle va amener de l’espérance, des couleurs et de la confiance. » En gros, on va retrouver un peu de plaisir (ça veut dire quoi déjà ?!) et de la bonne bouffe (possible réouverture des restos, j’espère que t’as raison, Valérie). « Il peut aussi s’agir de nourriture spirituelle, donc de culture et de possibles réouvertures des musées, etc ».

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Fun fact : c’est la première fois depuis 2020 qu’une planète à caractère convivial et sympathique (Jupiter pour celles et ceux qui ne suivent pas, au fond) arrive dans un signe de collectivité et d’émotion (le Poisson, oui oui, même si on dirait pas comme ça). « Avant ça, c’était raide ! On se souvient encore de Saturne-Pluton qui nous ont enfermés dans l’anxiété avec 0 visibilité sur l’avenir », me lance l’astrologue que je qualifierai de rabat-joie dans les deux prochains paragraphes.

Le point commun entre 2020 et 2021 ? Saturne, le maître du temps. C’est pour ça qu’on a encore l’impression de stagner. Quand est-ce qu’il se barre Saturne ? « Disons que ça ira nettement mieux en 2022, au printemps, pas avant. Et notamment lors de la conjonction Neptune-Jupiter le 12 avril 2022 : elle va lancer un nouveau cycle ». C’EST TROP LONG, VALÉRIE. IL FAUT QUE TU BOUGES LES PLANÈTES, STP. PLUS VITE QUE ÇA.

« En fait, Jupiter va revenir en Poisson fin décembre 2021, il va se superposer à ce cycle Saturne-Uranus qui est en train de devenir moins raide. Donc il y a des nouveaux courants positifs et porteurs qui arrivent. Mais il faut rester patients et prudents jusqu’à la fin de l’année. »

… 🥴

Selon Valérie, la carte du ciel de 2021 et 2022 paraît “normale”; rien de bizarre, à la différence de 2020. « En revanche, le carré Saturne-Uranus, présent jusqu’à la fin de l’année, est signe de tensions quand même, donc ça m’inquiète un peu. Le message subliminal, c’est le refus de l’autorité. Au printemps 2022, ça devrait être plus doux à ce niveau, on devrait recommencer à respirer », rapporte l’astrologue qui précise qu’en 2023, il va y avoir Pluton en Verseau avec les phases de rétrogradation en Capricorne, et qu’on va vivre 19 ans avec. « C’est énorme. Concrètement, ça correspond à un essor fulgurant des nouvelles technologies et du digital, avec peut-être une oppression des libertés à la clef, à voir… Actuellement, Pluton est en Capricorne, le signe de la matière et du tangible. Tout au long de ces années, progressivement la planète va oeuvrer et instaurer de nouveaux paradigmes. La société d’aujourd’hui nous paraitra un vieux monde avec de vieilles mentalités. »

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Point positif de ce long cycle : l’ouverture des consciences, les sciences humaines, les énergies, la redéfinition du rapport à la mort. « Je suis certaines qu’il y a une nouvelle génération de précoces qui se préparent, un vent nouveau qui se lève, l’émergence de nouveaux métiers. Mais aujourd’hui, tout cela semble utopique, c’est normal. Tout n’est que cycle ! Il faut s’en rappeler. Tout va aller bien plus vite dans le monde d’après. ».

Pour le moment, carpe diem. Pour le reste, l’avenir nous le dira …