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Notre humoriste préférée est de retour avec The Marvelous Mrs. Maisel

La reine du stand-up revient pour une quatrième saison.

Par
Marine Langlois
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Des rires. Un débit de parole impressionnant. Des robes colorées à en perdre la tête. Pas de doute, l’humoriste la plus drôle de ces dernières années est de retour, la seule et unique Miriam « Midge » Maisel. Héroïne de la série The Marvelous Mrs. Maisel (La Fabuleuse Mme Maisel en français) d’Amy Sherman-Palladino, elle revient avec une quatrième saison dès le 18 février sur Amazon Prime Vidéo.

Les deux premiers épisodes prouvent que la série n’a pas perdu de son mordant.

Abandonnée sur le tarmac

Avant tout, rembobinons pour que tout le monde soit au même niveau. The Marvelous Mrs. Maisel a pour décor le New-York de la fin des années 50 / du début des années 60. Midge, interprétée par Rachel Brosnahan, est une bourgeoise juive dont la vie semble parfaite selon les standards de la société de l’époque. Elle a un mari, deux enfants, un appartement de rêve dans l’Upper West Side… Jusqu’au jour où elle découvre que son mari la trompe et se retrouve dans un club, en train de raconter des blagues sur scène. Adieu la femme au foyer, bonjour la reine du stand-up.

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Avance rapide de quelques épisodes (et de nombreuses intrigues) : à la fin de la troisième saison, tout semble s’écrouler pour Midge. En tournée avec le célèbre chanteur Shy Baldwin (Leroy McClain), elle est abandonnée sur le tarmac de l’aéroport par ce dernier qui n’aurait pas apprécié l’une de ses blagues. Finis les spectacles devant une salle comble et retour à New-York pour le duo dynamique que forment Midge et sa manager Susie (qui au passage a perdu aux jeux une partie du salaire de sa cliente, a été découverte par l’ex-mari de Midge et a fait une fraude à l’assurance…). Pour résumer : les deux femmes ne commencent pas la saison au meilleur de leur forme.

La magie opère toujours

Mais ce retour en arrière éveille une certaine passion chez Midge qui, à l’aube des années 60, souhaite avoir une totale liberté dans ses paroles. « La vengeance. Je la veux. J’en ai besoin ». Ces mots sont les premiers prononcés de la quatrième saison avant que nous la retrouvions sur ce fameux tarmac, dans un taxi, accompagnée de nombreuses valises. « Encore une fois, un homme est venu et a ruiné ma vie. Et comme la première fois, j’étais habillée de manière resplendissante » : pas de doute Mrs Maisel est bien de retour.

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Les trois premières minutes du premier épisode suffisent pour prouver que la magie de The Marvelous Mrs. Maisel ne s’est pas atténuée malgré la longue attente pour sa quatrième saison. Rachel Brosnahan est toujours irrésistiblement hilarante dans la peau de cette bourgeoise juive au caractère bien trempé tout comme Alex Borstein en Susie Myerson, sa sarcastique manager. Évidemment la série ne serait rien sans son armée de personnages secondaires, Marin Hinkle (Rose, la mère de Midge), Tony Shalhoub (Abe, son père) et Michael Zegen (Joel, son ex-mari). Les trois continuent leurs aventures cette saison, Joel à la tête d’un club dans Chinatown, Abe en tant que nouvel employé d’un journal et Rose, en jouant les entremetteuses entre les jeunes de la communauté juive new-yorkaise.

Les deux premiers épisodes de la nouvelle saison rassurent car les ingrédients qui font le succès de The Marvelous Mrs. Maisel sont toujours là. Entendez, des dialogues débités à un rythme endiablé (la marque de fabrique d’Amy Sherman-Palladino), des relations familiales hilarantes (une scène dans une grande roue est particulièrement mémorable), une réalisation dynamique et un optimisme coloré que certains peuvent regretter mais dont honnêtement, on a terriblement besoin. Alors que les années 60 commencent, cette saison promet des changements et de pousser Midge mais également ses proches, dans leurs retranchements. Notre souhait pour les épisodes qui arrivent ? Revoir l’énigmatique Lenny Bruce un peu plus souvent.

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