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Macron, Borne, Le Pen : les flops politiques de la semaine

En politique il y a souvent des tops, mais plus souvent des flops. Voici un top 3 des flops de la semaine. Et la concurrence était rude.

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Marine LE PEN

Le bureau exécutif du Rassemblement national a sanctionné d’un blâme Joris Hébrard, maire du Pontet dans le Vaucluse. Raison ? L’élu a inauguré une mosquée. Marine Le Pen a ainsi affirmé « C’est une initiative personnelle que je désapprouve, très clairement ».

Au RN il y a des élus qui tiennent des propos sexistes en plein conseil municipal, d’autres des propos racistes en pleine Assemblée nationale et ça passe. En revanche, inaugurer une mosquée, ça c’est non. C’est la ligne rouge, la limite à ne pas franchir.

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Elisabeth BORNE

Un canular lancé par les internautes a fait passer le compte Instagram d’Élisabeth Borne de 12 000 à 49 300 abonnés, en clin d’œil au 49.3. Mais la blague n’a pas fait rire l’équipe de la Première ministre, qui a mis son compte en privé et supprimé plusieurs milliers de followers.

La blague du 49.3 l’avait pourtant bien fait rire lors du dîner de fin d’année à Matignon, lorsque la Première ministre avait reçu un maillot de l’équipe de France floqué du numéro 49 à l’avant, et 3 à l’arrière. Elisabeth Borne peut donc rire de tout, mais pas avec n’importe qui.

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Emmanuel MACRON

En déplacement au Conseil européen à Bruxelles, Emmanuel Macron s’est dit « à disposition de l’intersyndicale », mais seulement une fois que le Conseil constitutionnel aura rendu sa décision sur la réforme des retraites, adoptée grâce au 49.3.

Emmanuel Macron c’est le mec qui t’invite à diner, choisis le resto, choisis ton plat, te laisse payer l’addition puis attend que tu rentres chez toi pour te demander ce que tu avais envie de manger ce soir. Et après ça s’étonne de tomber sur la messagerie.

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