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Macron, Borne, Bachelot, Ndiaye : les flops politiques de la semaine
En politique il y a souvent des tops, mais plus souvent des flops. Voici un top 3 des flops de la semaine. Et la concurrence était rude.
Roselyne BACHELOT :
Après Richard Ferrand, c’est l‘ancienne ministre de la Culture Roselyne Bachelot qui a déclaré : « Tout le monde veut qu’Emmanuel Macron puisse se représenter », plaidant ainsi pour une réforme de la Constitution.
Soit « Tout le monde » est le surnom que donne Roselyne Bachelot à Richard Ferrand, soit cette dernière a fait son sondage dans l’enceinte même de l’Elysée. Aucune autre explication possible à cette déclaration.
Emmanuel MACRON :
En déplacement à Marseille, le président a annoncé que les collèges seraient ouverts de 8h à 18h dans les quartiers d’éducation prioritaire pour lutter contre “l’inégalité scolaire”.
Une réforme majeure de l’Éducation nationale annoncée dans les médias sans concerter le corps enseignant ? En voilà un bel hommage rendu à Jean-Michel Blanquer époque Ibiza.
Elisabeth BORNE :
Le cabinet de la Première ministre est touché par une vague de départs. Après son directeur de cabinet, c’est son directeur de cabinet adjoint qui a signifié lui aussi son intention de quitter Matignon.
Saluons le courage de ces collaborateurs puisque Elisabeth Borne est probablement le genre de cheffe qui refuse une démission. « Ah tu souhaites partir ? et bah 49.3, tu restes. »
Pap Ndiaye :
Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé qu’à compter de la rentrée 2024, les élèves seront formés à « l’écocitoyenneté », avec un programme tourné vers la lutte contre le réchauffement climatique.
On applaudit sincèrement la démarche. Par contre faudra assumer quand des élèves de 13 ans vont dénoncer la politique désastreuse du gouvernement en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Bon courage au gouvernement.