Les Sims bientôt sur grand écran : voici à quoi ça pourrait ressembler

Les jeux-vidéo sont une source d’inspiration inépuisable pour Hollywood. Après Mario, Assassin’s Creed, Sonic, Lara Croft, Uncharted, Prince of Persia, ou encore The Last of Us pour les séries, c’est au tour des Sims d’être en cours d’adaptation de l’autre côté de l’Atlantique. Derrière cet ambitieux projet, on retrouve l’actrice Margot Robbie, qui semble avoir flairé le potentiel infini des univers vidéoludiques après son rôle remarqué dans Barbie.

Mais si les jeux précédemment cités offraient tous des récits captivants, des scénarios bien ficelés, ou des personnages iconiques, Les Sims, quant à lui, repose sur un concept de simulation de vie, où les histoires sont créées par les joueurs eux-mêmes et les protagonistes souvent modelés à leur image. Alors, à quoi pourrait bien ressembler le pitch d’un tel film ? On a quelques idées en réserve…

Dans une banlieue paisible, Lucie et sa bande d’amis se préparent à une pool-party mémorable. Mais l’euphorie tourne vite au cauchemar lorsque Lucie plonge dans la piscine, et qu’une mystérieuse entité fait disparaître l’unique échelle de sortie.

La jeune femme, prisonnière du bassin, doit alors nager sans répit pour ne pas se noyer, sous les yeux de son entourage impuissant. Une course contre la montre s’engage : arriveront-ils à la sauver avant qu’il ne soit trop tard, et qu’elle ne succombe à son funeste destin ?

Tagline : “Dans le chlore, personne ne vous entendra crier…”

Mattéo, père célibataire à bout de souffle, tente tant bien que mal de s’en sortir après une carrière ratée de “gourou des technologies”, qui l’a conduit à la banqueroute. Complètement fauché, il se retrouve menacé de perdre la garde de ses enfants. Mais un jour, il découvre par hasard une faille dans le système de sécurité de sa banque, lui permettant de générer des simflouz à l’infini. De quoi régler tous ses problèmes en un clin d’œil !

Hélas, ce pactole inattendu attire l’attention d’un agent des services sociaux, qui, flairant le bon coup, exige une part de ce jackpot illicite. Jusqu’où Mattéo ira-t-il pour protéger sa famille ? Serait-il prêt à commettre l’impensable, comme emmurer son maître-chanteur dans un bureau sans porte ni fenêtre ?

Tagline : “Parfois, la seule issue possible n’a pas de poignée…”

Nouvelle venue dans charmante ville côtière de Magnolia Promenade, Sabine, linguiste fraîchement retraitée, est frappée par un coup de foudre improbable. Son cœur s’emballe pour la propriétaire du café-librairie local. Un petit miracle pour cette célibataire, endurcie qui ne croyait plus à l’amour. Le crush est réciproque mais l’obstacle est de taille : du jour au lendemain, sa nouvelle flamme commence à parler un dialecte inconnu, que même Sabine, spécialiste des langues, ne parvient pas à décrypter.

Cette soudaine incommunicabilité pourrait-elle ruiner leur idylle naissante ? A moins qu’il ne s’agisse d’un signe que le véritable amour trouve toujours un moyen de se faire comprendre.

A l’intérieur d’une maison vide et sans âme, des objets apparaissent et disparaissent, sans raison apparente. Le rythme s’accélère bientôt jusqu’à la syncope, emporté dans un ballet frénétique de bibelots et de penderies laquées, qui surgissent contre les murs de l’habitation pour se volatiliser l’instant d’après. Les pièces se remplissent constamment, mais rien ne reste jamais en place.

Tout est transitoire. Et tragiquement précaire. Une évocation fiévreuse et sensible de la nature fragile de l’existence, dynamique continuelle que seuls meublent quelques souvenirs épars – fragments de vie fugaces – qui seront bientôt emportés par le cours inexorable du temps.