Les procès les plus étranges de l’Histoire

C’est devenu le nouveau phénomène à la mode chez les célébrités : se mettre en scène lors d’audiences privées. Récemment, la très controversée Gwyneth Paltrow (coucou les bougies parfumées à son odeur de vagin qui font un carton) a obtenu gain de cause à son procès. L’affaire ? Elle était accusée d’avoir grièvement blessé un skieur retraité et de l’avoir laissé en état de choc sur la piste.

Pendant une semaine, on a pu assister à des scènes d’interrogatoires improbables, sur fond de débats vestimentaires et autres questions nébuleuses. Une procédure surréaliste retransmise sur les plateformes, en direct. Le tout dans une ambiance mi-stand-up, mi télé-réalité. Oui, ça nous rappelle aussi la saga judiciaire Depp-Heard.

Bref, on a décidé d’en profiter pour revenir sur ce qui se fait de mieux dans les tribunaux. Et la liste est longue…

Budweiser n’a pas été la première marque de bière à utiliser des femmes dans leurs com’. Par contre, il s’agit probablement de la première brasserie industrielle à être poursuivie par un consommateur. En 1991, Richard Overton a donc intenté un procès pour publicité mensongère. L’homme accuse la bière de ne pas avoir réussi à lui donner ce pouvoir d’attirer des femmes. L’Américain a investi 10 000$ pour cette attaque en justice. L’affaire, sans suspens, a été classée sans suite.

2014 : des consommateurs américains menacent Red Bull d’un recours collectif. Une attaque contre la taurine ? Non. Ils sont vénères car la boisson ne donne pas des ailes contrairement à ce qui est annoncé. Afin de s’éviter de lourdes poursuites, la marque aux taureaux accepte de payer 14 millions de dollars. America… Fuck Yeah!

2006, Allen Heckard a un gros problème dans sa vie : il en a marre de ressembler à Michael Jordan. Ça fait 15 ans que ça dure. Alors il décide d’attaquer la légende de la NBA et son sponsor Nike. Et de réclamer la coquette somme de 832 millions de dollars. L’homme explique au tribunal que cette situation lui a fait endurer des souffrances émotionnelles et physiques.
Il finira par abandonner ses poursuites.

Attention si vous matchez avec un Américain sur Tinder : il risque de vous attaquer en justice si vous vous ennuyez.
Au Texas, un homme de 37 ans n’a pas supporté que son rencard ait un peu trop regardé son téléphone pendant
leur soirée au cinéma.Estimant ce comportement déplacé, il a tout bonnement décidé de porter plainte. Son date a fini par accepter de payer 17$ pour lui rembourser sa place. Pas sûr qu’elle retente la soirée film à son prochain rendez-vous galant.

Beigbeder a raison : tout le monde est une victime. En tout cas, c’est particulièrement vrai aux Etats-Unis, dans l’État du Kansas.
2009 : Jesse Dimmick, fugitif recherché pour meurtre, tente de séquestrer un couple. Sauf que le criminel s’endort et
les otages réussissent à s’échapper. Le couple attaque alors Jesse en justice et réclame plus de 75 000 $ de dommages et intérêts. En réponse, il a affirmé à la cour qu’ils avaient établi un contrat oral pour ne pas se rendre à la police. Les charges ont été abandonnées.

Aux États-Unis, on ne joue pas avec la nourriture sous peine d’avoir une plainte à ses fesses. Un adolescent de 13 ans s’est aperçu que son sandwich Subway était trop court de 2,54 cm. 11 pouces au lieu des 12 pouces promis par l’enseigne, un scandale. La déception s’est transformée en une affaire qui a pris de l’ampleur. Au final, ce sont les avocats qui sont sortis vainqueurs de ce procès avec un peu plus de 220 000 dollars de commission. L’affaire a fini classée sans suite.

En 2018, un Allemand de 69 ans, a demandé à changer d’âge pour paraître plus jeune. Tout simplement. Emile Ratelband a prétexté que son âge était un frein à sa carrière et que ça l’empêchait aussi de pécho sur les applis de rencontres… Le juge a expliqué que ce changement causerait de trop grandes complications légales et a classé l’affaire. Au moins, il aura tenté sa chance.

En 1992, une certaine Stella Liebeck prend un café dans un McDonalds aux États-Unis. Jusque là, tout va bien. Et puis, c’est le drame : en retirant le couvercle, elle renverse le café bouillant sur ses genoux. Aïe. Résultats : une brûlure au 3ème degré. Hospitalisée pendant huit jours, elle subit des greffes de peau, ainsi que deux ans de traitements médicaux. Elle finit par porter plainte contre la chaîne de fastfood pour “café trop chaud” et empoche 1,7 million de dollars. C’est chaud.

Un retraité italien a traîné son chat en justice pour voyeurisme en 2011. La faute du félin ? Il fixerait d’un peu trop près les ébats de son maître et de sa compagne. Le plaignant a rapporté qu’il soupçonnait même son épouse d’avoir comploté avec son compagnon à 4 pattes pour l’humilier sous la couette… La justice italienne a renvoyé l’affaire devant les tribunaux de droits des animaux. En attendant, le chat s’est vu interdire l’accès à la chambre des époux pour trois mois, histoire de vérifier si sa présence était bel et bien à l’origine des pannes sexuelles du retraité. Pauvre bête.

Fait insolite à Montpellier : en 2006, une plaignante a glissé sur une feuille de salade dans un supermarché et a obtenu gain de cause. La cliente, alors âgée de 76 ans, s’était brisée le fémur lors de sa chute. Le tribunal a reconnu que le sol “anormalement glissant” du rayon fruits et légumes était bien à l’origine de l’accident. La société Carrefour a dû lui verser 20 000 € en guise d’indemnisation. Comme quoi, ça vaut parfois le coup d’y laisser un bras ou un fémur.

En Grande-Bretagne, un homme a porté plainte contre sa voisine pour avoir assassiné ses 3 poissons rouges. Elle aurait jeté de l’eau de javel dans leur bocal, les tuant sur le coup. Une enquête pénale a été ouverte et des témoins, appelés à la barre, mais faute de preuves, le ministère public a annulé le procès. Cette affaire de tuerie massive de poissons rouges aura tout de même coûté 2 200 euros aux contribuables.

En 2013, un père de famille chinois, Jian Fengun, a traîné sa femme en justice en l’accusant d’avoir donné naissance à un bébé particulièrement laid. « Notre fille est incroyablement laide, à tel point qu’elle m’horrifie. » Il a même demandé un test de paternité afin de s’assurer que l’enfant était bien le sien. Le test s’est révélé positif, à son grand désarroi.

Sa femme a fini par avouer qu’elle avait eu recours à de nombreuses opérations de chirurgie avant leur rencontre… Son mari a aussitôt demandé le divorce et porté plainte contre sa femme. Elle a perdu le procès et a dû lui verser 92 500 € d’indemnités. Eh oui, une bonne communication, ça reste essentiel dans un couple !