On le sait, la pandémie qu’on connaît depuis maintenant plus d’un an a été excessivement difficile pour plusieurs industries. Les cinémas crient famine, les arts vivants sont de moins en moins vivants et les gens qui avaient acheté des dizaines de luxueux appartements au centre-ville pour les convertir en Airbnb essuient leurs larmes avec leurs liasses de billets.
Mais l’impact du COVID-19 est tellement important que de nombreux objets ont été relégués aux oubliettes. On a même oublié qu’on les a oubliés !
On vous a dressé une liste de ces objets qui auraient besoin d ’un bon petit coup d’époussetage.
1. Le pass d’autobus
Dans mon portefeuille, ma carte de bus est toujours la plus facilement accessible, puisque c’est celle que j’utilise le plus couramment. En fait, c’est celle que j’utilisais le plus souvent.
Depuis un an, je reste chez moi et je regarde par la fenêtre, parce qu’il n’y a rien à faire à l’extérieur. J’ai donc décidé de mettre un terme à mon abonnement mensuel et je suis loin d’être le seul.
2. Un appareil à fondue
La bonne vieille fondue chinoise, c’est probablement mon repas préféré. C’est le plat parfait pour passer des heures à discuter avec ses amis en débouchant une bouteille après l’autre.
C’est aussi un superbe plat pour s’échanger des microbes, et toute façon, on a plus le droit de recevoir nos amis à la maison.
Et il n’y a rien de plus triste qu’une fondue chinoise tout seul. Je sais, j’ai essayé.
3. Du linge chic
Dernièrement, je profitais d’un long week-end à rien faire pour trier les vêtements dans mon placard. J’ai essayé un veston que j’avais depuis plusieurs années, pour me rendre compte qu’il me collait sur le corps (c’est la pandémie pour tout le monde, OK ?).
Je me suis dit que je devrais m’en acheter un autre, au cas où, avant de réaliser : au cas où quoi ? Non seulement je n’ai aucune occasion de mettre du linge chic (pas de mariage, pas de gala, pas de dîners huppés), mais je ne me souviens même pas de la dernière fois où j’ai mis un pantalon.
Pas un pantalon chic, hein. Juste un pantalon.
4. La deuxième manette
En novembre dernier, je me suis procuré une Playstation 5 (oui, je sais, je fais partie du 1%).
Avec ma toute nouvelle console, j’ai acheté Spider-Man Miles Morales (c’est très bon), Assassin’s Creed Valhalla (c’est pas très bon) et une deuxième manette pour pouvoir jouer avec mes amis quand ils viendraient à la maison.
Pourquoi j’ai fait ça ? Aucune idée. Personne ne vient chez moi. J’ai essayé d’apprendre à jouer à ma chatte, mais elle préfère de loin le pointeur laser à Mortal Kombat.
5. Les valises
Je ne me considérais pas tellement comme un voyageur avant que la pandémie et la fermeture des frontières interdisent tout voyage.
Ça fait maintenant un an que mes valises prennent la poussière et que les pages de mon passeport restent aussi vierges que… bah, qu’un gars en confinement.
6. Les p’tites pilules de tous les jours
C’est pas de tous les oubliés de la pandémie dont je m’ennuie.
Tout le monde le dit : c’est étonnant dans la dernière année comment on n’a pas eu la grippe, le rhume ou la gastro.
Faut croire que le gel hydro à tout vent, la distanciation sociale et le masque en public, ça fait son effet : le taux de propagation de ces maladies est en chute libre.
Et il faut aussi avouer qu’une bonne partie de notre utilisation des Advil et autres cachets pour maux de tête est souvent causée par des lendemains de soirées un peu trop arrosées.
Évidemment, on ne boit pas moins.
Mais les tournées de shooters qui finissent mal se font plus rares.
Et c’est peut-être une bonne chose !