.jpg)
Les 9 tendances les plus wtf-esques de l’année 2024
Vous ne pensiez quand même pas faire vos adieux à 2024 sans une toute dernière grimace de dégoût, n’est-ce pas ? Une chance, parce que je vous ai préparé non pas une ou deux, mais bien neuf raisons de plisser sévèrement du nez face à ce que le virtuel a pu fabriquer de pire au cours de l’année passée..
Et la sélection n’a pas été facile, les tendances virales s’étant bousculées et piétinées tout au long de l’année. Il a donc fallu naviguer entre des émeutes en plein centres d’achat pour s’acheter une tasse Stanley Cup Starbucks édition limitée, l’adulation mondiale de l’hippopotame pygmée Moo Deng, une troisième Guerre mondiale opposant les rappeurs Drake et Kendrick, la revanche des « Tanas » et autres « Hawk Tuah » poétiques de ce monde, pour finalement isoler les finalistes de cette liste.
Et si vous entamez votre lecture en craignant ne connaître aucun de ces phénomènes viraux, vous terminerez en soupirant : « tant mieux ».
9 – Rat Boy Summer
Commençons tout en douceur et en méchanceté gratuite avec une tendance qui a dû vexer – avec raison – les sosies anonymes des acteurs Timothée Chalamet (Dune), Barry Keoghan (Saltburn) ou encore Mike Faist et Josh O’Connor, le duo à l’affiche de Challengers, le film tout en tennis et en hormones ayant dominé le box-office printanier.
Partout en ligne, on disait de ces acteurs qu’ils n’étaient beaux qu’en raison de leur ressemblance frappante… avec Rémy, le petit rat du film Ratatouille.
Ce qui vaudra même le surnom virtuel d’« homme rongeur hot » à tout homme qui, comme Rémy et Timothée Chalamet, posséderait des oreilles décollées, un nez droit, une mâchoire angulaire et une aura de saleté très rockeur-des-années-2010, mais assez réconfortante pour relativiser l’inconfort viscéral qui accompagne la réalisation que l’acteur principal de The Bear nous attirerait autant que la souris orpheline du dessin animé Stuart Little.
Et, oui. Tout ceci est un compliment.
8 – Le gâteau des tabous
Le pont est tendu vers notre prochaine tendance wtfesque de 2024, le Hear me out cake (ou « Le gâteau du “non, attendez, laissez-moi juste vous expliquer” »). À vrai dire, ce phénomène tiendrait plus de l’éclat de rire estomaqué que du wtf complet et total.
Le but est simple : chaque personne doit planter sur ce fameux gâteau un crush bien trop incongru et tabou pour être avoué dans un autre contexte.
Et tous les coups de cœur sont admis : le M&M’s bleu, Mr Bean, Dory du film Nemo, l’œil de Sauron, la Schtroumpfette, le logo Google, la police Times New Roman ou encore le père de votre amie… oups ?
7 – Voyager a cappella
Supporter neuf heures consécutives de vol sur un siège inconfortable avec pour seule bande sonore la voix stridente d’un bébé découvrant que la notion de liberté d’expression s’étend aussi à sa personne, ce n’est déjà pas chose simple.
Imaginez maintenant effectuer ces heures de vol sans rien : ni film, ni musique, ni scrolling, ni livre, ni sieste, ni nourriture, ni boisson, ni discussion.
.png)
Cette activité de torture purement facultative se nomme « raw dogging », un terme qui jusque-là n’existait que pour désigner des rapports sexuels sans protection.
Le but ? Tester sa résilience tout en sevrant à la dure un cerveau assoiffé de stimuli. Et si l’on oublie les potentiels risques de déshydratation, de thrombose artérielle et d’infection urinaire, pourquoi pas.
6 – La salade de traumas
Sortez les sachets de bonbons, ce soir, on se fait une pyjama party ! Mais attention, ne les mangez pas tout de suite.
Versez-les plutôt tour à tour dans un même saladier tout en nous expliquant comment, à 7 ans, un chauffard a failli vous rendre tétraplégique.
Ou comment vous avez découvert que votre mère trompait votre père en rentrant trop tôt de l’école. Ou pourquoi la mort de votre lapin Gucci en décembre 2013 vous semble suspicieusement rapprochée du plat de lapin confit servi à Noël la même année.
Yé! Et un bonbon traumatisant en plus dans le saladier.
5 – Danser pour oublier
Dans la catégorie, il-vaut-mieux-en-danser-de-soulagement-qu’en-pleurer-de-peur, j’appelle à la barre une deuxième tendance cathartique qui concerne majoritairement les femmes.
Elles y effectuent une danse interprétative sur des messages vocaux d’une violence inouïe laissés sur leur messagerie par un ex furieux ou un stalker.
Ce qui donne un joli florilège de menaces de mort élaborées, de cris et de monologues glaçants ponctués de « fucking bitch » qui, ma foi, composent la trame sonore idéale pour effectuer quelques pirouettes jazz.
4 – La (grosso)phobie du siècle
Hélas, en 2024, sur les réseaux sociaux, la ruée vers la minceur toxique et la glamourisation des troubles alimentaires n’a absolument pas stagné.
C’est ce que nous prouve cette troublante tendance TikTok dans laquelle des internautes admettent qu’être « gros et pauvre » serait leur pire phobie.
L’admettre à voix haute n’étant pas si acceptable que ça, ils vont plutôt citer des peurs communes, telles que celles des insectes, des reptiles, de l’obscurité ou des ascenseurs, bien qu’au fond d’eux résiderait l’angoisse plus grande encore de devenir « gros, pauvre, avec une voiture moche, un mari loser et aucun succès », comme le listait en détail une vidéo désormais supprimée.
Rien que ça.
.png)
3 – Poop facials
En 2024, tout se recycle. C’est du moins ce que nous apprend la tendance skincare « poop facial » qui, Dieu merci, n’a absolument pas fait long feu.
Mais ce feu a brûlé juste assez longtemps pour que subsiste sur TikTok une vidéo de la créatrice de contenu brésilienne Ms Peixoto s’étalant un masque aux excréments sur le visage.
.webp)
Selon l’influenceuse, cette méthode extrême aurait pour but de prévenir et de freiner les signes de vieillissement. Mais n’ayez crainte, elle s’est mis une pince à linge sur le nez pour éviter de sentir les conséquences olfactives de ses actes.
Incroyable, mais vrai : il ne s’agirait pas de la première controverse de la créatrice de contenu, celle-ci s’étant déjà fait connaître pour une autre recette de masque anti-âge… fait de sang menstruel.
2 – Jouer (littéralement) avec le feu
En poursuivant sur le thème du feu, si vous étiez à la recherche de la manière la plus rapide de vous brûler au troisième degré, les fans du rappeur Jul ont trouvé la solution, avec cette nouvelle façon de lui témoigner de l’affection sur les réseaux sociaux :
En s’enduisant les doigts de gel hydroalcoolique ou de parfum avant de littéralement les mettre en feu quelques secondes.
Ce qui est juste assez long pour faire le signe distinctif de l’artiste devant la caméra et s’empresser de souffler sur ses mains enflammées par la suite.
Une tendance si dangereuse que Jul lui-même a dû publier un communiqué pour implorer ses fans d’arrêter et de trouver des façons moins catastrophiques de lui témoigner leur amour.
Comme un simple signe Jul en crochet ? Y’a débat.
1 – Les « boy moms »
Il y a les mères qui aiment leur fils de 6 ans, et puis il y a celles qui pleurent sur les réseaux sociaux à l’idée qu’ils quittent un jour le nid familial, qu’ils tombent amoureux d’une autre femme susceptible de les remplacer et qui, pour empêcher cet insupportable scénario, prennent l’habitude d’embrasser leur fils à pleine langue ou de profiter que leur copine soit endormie pour lui chuchoter des incitations au suicide.
C’est dans cette catégorie que se situent les « boy moms », ces mères qui revendiquent fièrement une obsession pour leur fils, à cheval entre l’inceste et le stalking.
.png)
Sur les réseaux sociaux, on les verra dire qu’elles ne punissent pas aussi sévèrement leurs garçons que leurs filles, qu’elles leur pardonnent tout, qu’elles ne leur disent jamais non et que si elles n’avaient pas été leur mère, qui sait, peut-être qu’elles ne les auraient pas embrassés que sur les joues ?
Bravo, mesdames! Vous avez mérité la couronne de l’horreur 2024. Et en 2025, peut-être la prison ?