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Les 9 performances « live » les plus gênantes

Parce que ça peut si vite partir en couille.

Par
Benoît Lelièvre
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Tout le monde peut avoir le trac.

Avoir peur d’échouer et d’avoir l’air fou devant le monde, c’est juste humain. Après tout, les personnes assez courageuses pour monter sur scène prennent inévitablement le risque de se planter et le trac, c’est de s’imaginer les pires scénarios possibles.

Et vous savez quoi ? C’est ok. Quand tout se met à aller de travers, la meilleure chose à faire, c’est d’assumer son échec et de passer à l’appel suivant. Il y a cependant des échecs moins glorieux que d’autres. En compilant cette liste, j’ai laissé de côté les musiciens trop défoncés pour performer adéquatement et aussi la fois où Justin Bieber a vomi sur scène en pantalons de cuir. Il était malade, pauvre chou.

Voici donc dix performances live extrêmement gênantes qui auraient toutes pu être évitées avec un peu plus de communication et d’empathie. Parce que c’est toujours plus drôle de voir des célébrités se planter quand c’est un peu de leur faute.

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Ashlee Simpson – Clean, Saturday Night Live, 2004

C’est une pratique commune pour les artistes de faire du lip sync sur un plateau de télévision. C’est moins habituel pour les invités de Saturday Night Live, mais Ashlee Simpson en avait décidé ainsi à la dernière minute parce qu’elle éprouvait des problèmes avec sa voix. Il y aurait eu un malentendu avec la production et ils auraient joué la mauvaise chanson… en direct à la télé. MALAISE !

Ça explique l’erreur de timing au début de la chanson, mais peut-être pas la petite gigue de lutins irlandais tout de suite après, par exemple.

Chuck Berry & John Lennon – Memphis Tennessee, The Mike Douglas Show, 1972

Imaginez-vous avoir l’immense honneur d’interpréter une chanson avec l’un de vos artistes préférés à la télé. Vous traînez votre copain avec vous pour partager votre bonheur sur le plateau et…. elle décide d’improviser des p’tits cris aigus d’art contemporain pendant que vous vivez VOTRE MOMENT. Belle engueulade en perspective en revenant à la maison, hein ?

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Ce malaise digne de la plume de Martin Matte est l’un des événements les plus débattus sur le web. Certains disent que John a forcé Yoko à jouer avec Chuck Berry et lui, ce soir-là. D’autres disent que Yoko était tout simplement jalouse de l’attention donnée à son copain. En tout cas, ils ont visiblement trouvé un terrain d’entente, parce qu’ils sont restés ensemble jusqu’à la mort de Lennon, en 1980.

Dexy’s Midnight Runners – Come On Eileen, endroit inconnu, année inconnue

Le chanteur du plus grand one hit wonder des années 80 n’a pas la voix la plus conventionnelle au monde. C’est un peu comme le Jägermeister : tout le monde est capable d’en prendre un peu, mais ça rend vite inconscient si on en consomme trop.

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Ce n’est pas très clair ce qui s’est passé ce soir-là, mais à partir de 0:42, ça commence à partir en couille et ça finit comme une soirée de karaoké un peu rude.

New Order – Blue Monday, Top of the Pops, 1983

L’émission britannique Top of the Pops est reconnue pour exiger que les artistes y performent un lip sync, ce qui a fait chier un grand nombre de groupes rock au fil des années.

Pourquoi ? Entre autres parce que le groupe New Order avait insisté pour interpréter leur succès Blue Monday pour vrai en 1983 et voyez ce qui se passe sans soundman, dans un espace pas conçu pour la musique. Attention à vos oreilles !

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Poison – Unskinny Bop, MTV Awards, 1991

Celui-là, c’est le fiasco le plus évitable de la liste. L’histoire non-officielle derrière cette légendaire performance ratée raconte que le guitariste de Poison C.C. Deville (avec les cheveux roses) était défoncé et qu’il n’avait aucune envie de jouer le nouveau hit du groupe Unskinny Bop.

Regardez-le gesticuler à l’arrière jusqu’à ce que le fil de sa guitare se débranche. Le pauvre Arsenio Hall fonce à la rescousse pour gérer le temps mort et le groupe enchaîne avec une Talk Dirty to Me un peu moins pire.

Deville et le chanteur du groupe Bret Michaels se seraient battus à l’arrière-scène AVANT et APRÈS la performance, précipitant le départ de Deville pour une carrière en solo. Vous me direz que Deville était complètement parti et vous aurez raison, mais il était très capable de jouer. Il n’en avait juste pas envie !

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Queens of the Stone Age, Rock am Ring, 2001

Ça arrive aux meilleurs musiciens de juste avoir une journée off où rien ne fonctionne. Les amplis se mettent tout d’abord à déconner. Puis le micro du chanteur Mark Lanegan commence à faire des siennes. Découragé et déconcentré, le groupe entier se met juste à jouer n’importe comment à partir de là pendant quarante-deux interminables minutes. Mais non seulement il y aura survécu, tous les membres se sont aussi fait faire un tattoo pour commémorer leur pire performance à date.

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Red Hot Chilli Peppers – Under the Bridge, Saturday Night Live, 1991

Celle-ci rentre dans la catégorie des performances droguées parce qu’à l’époque, John Frusciante avait un problème de dépendance à l’héroïne. Mais comme vous le verrez, il est très capable de jouer de son instrument. Il est juste super mal d’avoir à le faire à la télévision nationale.

Essayez de ne pas serrer les dents en regardant le pauvre Anthony Kiedis essayer de tenir la mesure pendant que Frusciante improvise à l’arrière.

Take That – Smells Like Teen Spirit, Earl’s Court, 1995

Celle-ci est impardonnable. Vous pensiez que la Smells Like Teen Spirit de Miley Cyrus était pourrie ? C’est de la petite bière comparée à celle du boys band britannique Take That.

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Les gars n’ont pas le ton, le rythme ou les voix pour porter la chanson musicalement ou émotionnellement. La dynamique doux-bruyant-doux si importante au son de Nirvana est complètement aplatie. Aucun bris d’équipement ou conflit relationnel ici, les gars sonnent juste comme un band d’ados à leur troisième essais dans le garage.

The Who – Won’t Get Fooled Again, Cow Palace, 1973

J’ai triché. Celle-là est drôle parce que le batteur du groupe Keith Moon s’endort littéralement pendant Won’t Get Fooled Again (aussi connu sous le nom de « la-chanson-de-CSI ») parce qu’il est trop stone pour jouer. Heureusement le groupe avait prévu le coup et un remplaçant est venu finir la chanson pour lui !

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J’ai inclus cette très gênante bourde pour une simple raison : Keith Moon n’était pas malheureux d’être déchiré. Du moins en 1973. C’était juste un énorme party animal.