.jpg)
H5, studio de création français indépendant fondé en 1994 par Ludovic Houplain & Antoine Bardou-Jacquet, fête ses 30 ans en s’exposant à Versailles jusqu’au 5 mai : « H5. Voir la French touch : 30 ans de graphisme et de musique électronique ! ».
La ville n’a pas été choisie par hasard, Versailles étant la ville où les deux graphistes ont grandi, mais aussi et surtout le berceau de la French Touch. Etienne de Crecy, Air, Phoenix, Alex Gopher, tous viennent de cette ville, jusqu’alors plus connue pour son château que pour ses synthés électro. La French Touch c’est d’abord une musique mais aussi toute une esthétique, que H5 a largement contribué à définir, à coups de clips, de logos ou de jaquettes iconiques.
Les 2 têtes pensantes du collectif ont sélectionné pour nous leurs 10 pochettes préférées pour URBANIA.
1 – Mr Oizo, All wet
.jpg)
« Comment un artiste rejoue avec l’une de ses icônes, à priori Flat Eric.. Simplifié à l’extrême mais toujours identifiable. »
2 – Mirwais, Disco Science (Graphiste : M&M)
.jpg)
« Une pochette pensée comme un produit de luxe : Sticker, Pantone, ou, embossage. Avec un mix de code bancaire, de data, le tout pour un vinyle pour Mirwais, survivant du Punk. Un artwork plein de paradoxes. »
3 – Yuksek, Tonight
.jpg)
« Une pochette de collages, mélangeant plusieurs techniques : collage, typographie, 3D, perspective, surréalisme. Une confrontation entre la typographie très angulaire, et la silhouette faite de rondeur, très humaine. A cela s’ajoute la lutte entre les couleurs flash et froides du texte, et la photographie tout en collages. »
4 – Justice, On’n’On
.jpg)
« Une pochette censurée, et assumée par Justice. J’aime bien l’idée qu’une pochette d’aujourd’hui ait créé la polémique jusqu’à être modifiée ensuite. J’aime l’idée de liberté d’expression. Question : est-ce qu’un homme nu aurait crée la même polémique ? Pas sûr… il suffit d’aller au Louvre. »
5 – Cassius, Cassius (Graphiste : Alex Courtes)
.jpg)
« Single pour Cassius. Une sorte d’hommage à la culture pop, et à Roman Cieslevitch. La typo Cassius, efficace, et indémodable. »
6 – Surkin, Action Replay
.jpg)
« Plus que l’aspect métallique, c’est la composition typographique sur la surface de 30x30cm que je trouve intéressante, avec un maximum d’encombrement. Le côté assumé des chromes (très Heavy Metal). Mais pourtant, par sa composition et son équilibre, on voit que c’est un disque d’électro. »
7 – Nicolas Jaar, Space is only noise
.jpg)
« No comment. Juste elle m’interpelle. »
8 – Red Axes, SHEM Vol. I
.jpg)
« Là, ce qui me plaît, c’est la composition post-moderniste, réadaptée avec cet apport du rose. On dirait aussi une pochette de vinyle pensée comme un artwork pour une cover digitale, avec ce X au centre, convergeant, central. Et le back est aussi travaillé que le “front cover”. »
9 – SebastiAn – Thirst (Photographe : Mondino)
.jpg)
« J’aime bien l’idée de l’artiste électronique qui se représente sous la forme d’un clone, luttant avec lui-même. Ainsi que Mondino, faisant une pochette pour un label indépendant, loin des majors et maisons de luxe. »
10 – Chateau Flight, Two remixes and 1 previously unreleased track (Graphiste : Sophie Toporkoff)

« Pourquoi ? L’idée du recyclage d’une image appliqué à un autre champ. Le détournement d’un dessin technique, pour un disque de remixes. Elle remixe elle-même les images pour en faire autre chose. »