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J’aime beaucoup Tame Impala.
J’aime assez Tame Impala que même si le projet de Kevin Parker est devenu extrêmement mainstream dans les dernières années (assez pour se payer le Centre Bell !), ça ne heurte même pas un peu mon âme de hipster.
Le plus de gens qui dansent sur de la musique électro-triste (électriste ?), le mieux c’est.
C’est donc avec excitation que je me suis plongé dans l’écoute du 4e album de Tame Impala, The Slow Rush.
Verdict ?
Parce que j’ai la capacité d’attention d’un poisson rouge, je vais vous rendre mon verdict en GIFs.
1. One More Year
Le gros son, répétitif, mais grandiose et un peu grandiloquent, c’est d’une certaine façon la signature de Tame Impala depuis Currents.
Et The Slow Rush s’ouvre avec une réponse directe à Currents. Une pièce over the top, qui nous donne l’impression de danser dans une église avec des fidèles en délire.
2. Instant Destiny
Si vous avez aimé Currents, vous ne serez pas déçus avec The Slow Rush. L’album se veut vraiment une suite directe au mega-hit de Tame Impala.
La preuve : cette deuxième pièce, Instant Destiny, qui aurait pu être un Side B de Currents.
Et c’est tant mieux.
3. Borderline
Borderline représente bien l’ADN de Tame Impala.
D’un côté, les influences disco sont évidentes.
Mais en même temps, le sous-texte de cette chanson est tout sauf joyeux et dansant.
En fait, oubliez le sous-texte, le texte lui-même est tristounet :
Will I be known and loved?
Is there one that I trust?
Starting to sober up
Has it been long enough?
Donc c’est ça. Une danse triste.
4. Posthumous Forgiveness
Quand Tame Impala est juste triste, ça a l’air moins intéressant.
Posthumous Forgiveness n’est pas nécessairement un mauvais son, mais c’est pas la pièce la plus intéressante de l’album non plus.
C’est comme quelqu’un qui pleure, et c’est un peu moche.
5. Breathe Deeper
Cette pièce dégage quelque chose de fondamentalement cool.
Et existe-t-il quelqu’un de plus cool que Spike dans Buffy contre les vampires ? Je ne pense pas.
(Une chose est sûre, JE ne suis pas une personne cool).
6. Tomorrow’s Dust
Alors que Tame Impala a sauté à pieds joints dans l’électro, cette pièce s’articule autour d’un petit riff de guitare acoustique simple.
C’est joli, et une brise rafraîchissante dans cet album.
Mais cette pièce parle aussi de regrets, et il me semble que les cowboys dans les films ont toujours des regrets dont ils refusent de parler.
Je sais pas.
(Parlant de regret, est-ce que je commence à regretter cette idée tirée par les cheveux de parler d’un album avec des GIFs ? Qui sait !)
7. On Track
Cette pièce, qui commence par un beat de piano (avant de se transformer en distorsions électroniques), semble triste, de prime abord.
Pourtant, quand on lit les paroles, c’est plutôt une pièce optimiste : tout ne va pas comme on veut, il y a des temps morts, mais au final, on va dans la bonne direction.
Un peu de positif, d’où le chat très mignon.
8. Lost In Yesterday
Après quelques pièces un peu plus down-tempo, Parker revient en force avec Lost In Yesterday, une pièce vraiment plus dansante, énergique, un hit fait pour la radio, ou presque.
La pièce parle de nostalgie, et surtout du fait que la nostalgie devient une béquille pour plusieurs d’entre nous.
Comme avec Michael Jackson, même si ça avait l’air mieux dans le temps, quand on regarde le passé avec un œil vraiment critique, on se rend compte que « mouais, pas tant que ça. »
9. Is It True
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Après ce tube, l’album se poursuit avec une autre pièce dansante à souhait.
Le propos en est aussi plus léger ; Parker y parle de l’amour entre jeunes tourtereaux. Impossible de savoir si ça va durer, si c’est sérieux. Mieux vaut en profiter en laissant les choses aller.
On souhaite beaucoup de bonheur à ce jeune homme et à sa rampe de piscine.
10. It Might Be Time
Y a une raison pour quoi cette pièce met de l’avant les grosses percussions agressives et une sirène d’alarme parfaitement agressante : la pièce parle de l’angoisse de vieillir, d’être passé son peak, de devenir désuet.
À l’aube de la trentaine, c’est dur de ne pas se reconnaître un petit peu.
Vite, la prochaine pièce.
11. Glimmer
L’album achève.
Juste avant la fin, Parker nous offre cette petite pièce presque entièrement instrumentale, un beat dansant et intense, comme le furieux dernier sursaut d’énergie à 2 h 58 du mat’.
12. One More Hour
C’est fini.
On se revoit dans 5 ans pour le prochain album de Tame Impala.