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Le grand classement des meurtriers de films d’horreur, du plus au moins toxique
Personne n’a jamais l’impression d’être le méchant.
Que ce soit votre patron inhumain et intransigeant qui a l’impression d’être le seul à maintenir les standards de performances de l’entreprise pour laquelle vous travaillez, ou même le meurtrier convaincu d’avoir été la victime d’un conflit auquel il essayait juste de survivre, quelqu’un ne devient diabolique que dans le regard des autres. Souvent, ce regard est justifié par des faits alarmants, mais pas toujours.
C’est pour ça qu’en vieillissant, on s’attache tous aux méchants dans les films. Du moins, à certains d’entre eux. Parce qu’on commet tous des erreurs. Parce que c’est malheureusement humain de ne pas toujours traiter tout le monde avec le respect qu’ils méritent. Sérieux, est-ce que ça aurait été si grave que ça si on avait collectivement décidé de laisser Hans se casser avec le cash en échange des otages à la fin de Die Hard ?
Sauf que, je l’avoue, y’en a qui sont plus difficiles à aimer que d’autres.
Les méchants dont l’existence semble tourner uniquement autour de la terreur et du meurtre, par exemple. Dans l’optique de mettre ma propre empathie au défi et d’essayer de trouver un peu de perspective là où il n’y en a peut-être pas, je vous ai préparé un classement des pires tueurs de films d’horreur, du plus ou moins toxique. Les créatures surnaturelles sont acceptées, mais pas les animaux ou celles qui se comportent comme des animaux, par exemple la bibitte dans Alien.
Sans plus tarder:
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25) La famille Armitage, Get Out
Niveau de toxicité : turbomortel
La seule chose pire que la mort que je puisse concevoir, c’est de me faire enlever le cerveau par un vieux riche qui s’emmerde pour qu’il puisse aller s’amuser avec mon corps pendant que je végète quelque part dans le néant. Les membres de la famille Armitage sont peut-être plus beaux et plus riches que tous les autres méchants de cette liste, mais dans ce cas, l’habit ne fait pas le moine, loin de là.
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24) Hannibal Lecter, le silence des agneaux
Niveau de toxicité : turbomortel
Pourquoi c’est les plus riches et les plus distingués qui sont les plus tordus, hein ? Le bon docteur est un OG du gaslighting. Imaginez : non seulement c’est un psychiatre capable de vous convaincre que tous vos traumas sont de VOTRE faute, mais il est aussi capable de vous convaincre de vous lacérer la face vous-même. Vous me direz que Mason Verger avait peut-être couru après et vous aurez raison, mais quand même.
Quelqu’un capable de vous jouer dans la tête comme le fait Hannibal Lecter, on doit garder ça dans une petite boîte de plexiglass. Refusez catégoriquement ses invitations à venir manger.
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23) Norman Bates, Psycho
Niveau de toxicité : extrême
Lui, là, c’est jamais de sa faute. Sa mère est morte et momifiée dans son sous-sol, mais il est tellement incapable d’affronter ses propres choix qu’il enfile une robe et une perruque dès qu’il est stressé. C’est pas compliqué, s’il avait pu traîner la dépouille de sa mère en date, il l’aurait fait. On ne peut simplement pas faire confiance à quelqu’un qui évite toute responsabilité personnelle au point d’avoir des épisodes de dissociation.
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22) Jason Voorhees, vendredi 13
Niveau de toxicité : extrême
Un autre putain de fils à maman incapable de gérer sa propre indépendance. En plus, monsieur est pas capable d’assumer sa tronche et il est si borné à ne pas travailler sur lui-même qu’il met un masque de hockey et tue tous les adolescents libidineux à portée de main. Ce gars-là se ferait sortir de n’importe quel club à grands coups de pieds dans le cul en même pas une heure. Ne le tolérez pas dans votre vie.
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21) Max Cady, Cape Fear
Niveau de toxicité : extrême
Contrairement à tout le monde sur cette liste, Max Cady a des raisons d’en vouloir à la société. Le bonheur des autres le fait chier et les années passées en prison lui pèsent lourd sur les épaules… maaaais bon. Ça n’excuse en rien les viols, la torture et les multiples traumatismes psychologiques infligés. Le bon Max a beaucoup plus besoin d’un séjour en h ôpital psychiatrique et d’une médication bien ajustée que de votre amitié.
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20) Annie Wilkes, Misery
Niveau de toxicité : extrême
Une différente saveur de ne pas avoir d’allure. Annie Wilkes est ce qu’on appelle en langage thérapeutique une narcissiste vulnérable. Dès qu’on ne fait pas ce qu’elle veut, c’est elle la victime. Elle a beau nous kidnapper et nous enchaîner à un lit, reste que la victime, c’est elle. Elle va même aller jusqu’à vous casser les chevilles avec une masse pour vous empêcher de partir pour qu’elle puisse continuer de se victimiser encore plus longtemps.
Si vous exercez une profession susceptible d’attirer son attention, changez de métier au plus vite. Il en va de votre santé.
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19) Freddy Krueger, Nightmare on Elm Street
Niveau de toxicité : extrême
En voilà un autre qui a des raisons presque valables d’être un enfoiré. Après tout, c’est jamais marrant de se faire brûler vivant par une foule en colère. Bon, ok, la foule avait des motivations très solides pour lui en vouloir. C’est quand même un tueur d’enfants. Freddy, c’est peut-être le meilleur exemple pour expliquer que c’est pas nécessairement une bonne chose de se faire justice soi-même.
Parfois, ça créé un plus gros problème, encore. C’est pas de sa faute s’il est devenu un monstre sanguinaire qui hante les rêves… mais bon. Il tue encore des enfants.
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18) Jeremiah Sands, Mandy
Niveau de toxicité : ultra problématique
Au fond, tout ce que Jeremiah veut, c’est baiser, prendre de la drogue et avoir du plaisir. C’est plus quand quelqu’un veut partir de son cercle de hippies de l’enfer que les choses se corsent. Là, c’est un peu compliqué de savoir si c’est le vrai Jeremiah qui a éliminé Mandy dans une taie d’oreiller avant d’y mettre le feu, ou si c’était la drogue qui parlait, mais on s’entend que c’est pas une façon de régler ses problèmes. C’est pas une très belle attitude à avoir envers les femmes, non plus.
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17) M3G4N, M3GAN
Niveau de toxicité : ultra problématique
Le problème ,avec une machine, c’est qu’elle obéit à sa programmation. Il faut carrément lui arracher la tête et la ramener au laboratoire si on veut qu’elle change de personnalité. C’est quand même moins doux que de la thérapie, ça. Un autre problème, avec les machines, c’est qu’elles sont toutes connectées à Internet et qu’à moins de déménager au fin fond de la Creuse où la connexion est encore à 56K, vous allez en chier un coup.
Ne faites jamais confiance à la nouvelle technologie. Attendez que quelqu’un se plante avant vous avant de l’utiliser. Comme ça, vous serez conscients du risque.
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16) Jack Torrance, Shining
Niveau de toxicité : ultra problématique
Les premières années de Wendy avec Jack Torrance ont probablement été torrides et romantiques. C’est un artiste, après tout ! Mais Jack, c’est le genre de gars qui s’écroule sous les responsabilités et qui boit pour faire disparaître ses problèmes au lieu d’essayer de les régler. N’empêche, je pense que ce serait juste un loser bien ordinaire en dehors d’un hôtel hanté bâti sur un cimetière autochtone.
En fait, Jack est tellement un loser qu’il n’a même pas été capable de tuer sa femme et son fils. Juste le pauvre M. Halloran qui avait Danny coincé dans les sinus.
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15) Pennywise, Ça
Niveau de toxicité : ultra problématique
Un clown extra-terrestre pédophile et meurtrier qui vit dans les égouts, c’est presque trop terrifiant pour être vrai. Contrairement à ses prédécesseurs sur cette liste, PENNYWISE ENVOIE DES MAUDITS GROS RED FLAGS DÈS LE DÉPART. Oui, c’est un autre tueur d’enfants, mais il faut être cave en maudit pour suivre pareil cauchemar sur deux pattes dans les égouts ou dans une maison abandonnée.
Pennywise est extrêmement toxique, mais si vous comprenez pas ça juste en le regardant, vous êtes un peu l’architecte de votre malheur.
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14) Ghostface, Scream
Niveau de toxicité : cancellable
Un p’tit mec déjanté en manque d’attention, c’est quand même très toxique. Si j’ai classé Ghostface aussi haut sur cette liste, c’est parce qu’il est un produit de son temps. Il existe des alternatives pour des jeunes hommes en quête de célébrité, aujourd’hui. Passer sur NRJ12, par exemple. Lancer une cryptomonnaie. Pousser de la fonte torse-nu sur Insta. On dira ce qu’on voudra de notre époque, mais elle donne des options aux mecs démunis intellectuellement.
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13) Slenderman, Slenderman
Niveau de toxicité : cancellable
Ce qui est génial avec Slenderman, c’est qu’il n’existe pas. Ce qui est extrêmement toxique avec Slenderman, c’est qu’il existe dans la tête de jeunes personnes fragiles (et un peu toxiques) qui sont prêtes à commettre l’irréparable. Slenderman se retrouve au milieu de ce classement parce que c’est un peu difficile d’évaluer la toxicité d’un personnage né d’un concours de Photoshop d’Halloween. Il est quand même cancellable parce qu’on pourrait se passer de sa mauvaise influence.
Slenderman, c’est comme le gars qui te met au défi de manger des fourmis à l’école primaire, mais qui fait jamais rien par lui-même. Tu sais quoi ? Va te faire foutre mec. Manges-les, toi, tes putains de fourmies.
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12) Michael Myers, Halloween
Niveau de toxicité : cancellable
Il faut toujours se méfier d’un gars qui refuse d’évoluer. Michael Myers est coincé dans sa toxicité depuis la maternelle, mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il est aussi le produit d’un système de santé défaillant qui a depuis longtemps abandonné l’idée de le soigner. Quand tu refuses de régler un problème, ça devient juste un plus gros souci avec le temps et les années. Oui, Michael Myers est TRÈS toxique, mais son environnement l’est, aussi
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11) Chucky, Child’s Play
Niveau de toxicité : edgy et controversé
Oui, c’est juste qu’une putain de poupée. Qu’est-ce qui vous retient de la botter le plus fort et le plus loin possible au moindre signe d’agressivité ? Vous pouvez aussi lui arracher la tête sans que ça fasse de vous quelqu’un de toxique. Non, la meilleure stratégie à adopter avec Chucky, c’est de le garder dans une cage à chiens et de le lâcher sur le premier voisin qui vous fait chier. Même pas besoin de nourrir c’te petite bête de plastique.
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10) Pearl, X et Pearl
Niveau de toxicité : edgy et controversé
Le crime principal de la pauvre Pearl c’est d’avoir été une femme charnelle et de souhaiter qu’on la désire (dans tous les sens du terme) dans le fin fond de son Texas ultraconservateur d’époque. Tout le rejet et l’humiliation vécus auront transformé Pearl en tueuse sanguinaire, mais t’sais, beaucoup le deviennent pour moins que ça. Dire que toute cette violence aurait pu être évitée avec un peu de bonne foi et peut-être un ou deux courts de théâtre.
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9) Jigsaw, Saw
Niveau de toxicité : edgy et controversé
Avouez-le : vous aimeriez, vous aussi, régler vos comptes avec la société avant de mourir, hein ? Laisser aller votre créativité au nom du Darwinisme social. Au fond, ce que Jigsaw fait, c’est de l’art évolutionnaire. Ça peut ne pas plaire à tout le monde, mais je pense qu’on peut tous comprendre et apprécier qu’il s’en fiche parce qu’il va crever bientôt, de toute façon.
Sauf que vous connaissez l’adage : c’est toujours les meilleurs qui partent en premier. Au fond, ce qui est toxique, chez Jigsaw, c’est qu’il essaie de gaslighter le destin en devenant un trou de cul extrême en fin de vie.
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8) Patrick Bateman, American Psycho
Niveau de toxicité : sur la fine ligne
Patrick Bateman, c’est le gars de la bande qui raconte les histoires les plus abracadabrantes pendant des heures au bar et quand il part, tout le monde en profite pour le traiter de fabulateur dans son dos. Oui, c’est un misogyne fini peut-être sur le spectre de l’autisme, mais est-ce qu’on peut vraiment tenir quelqu’un responsable d’avoir des fantasmes meurtriers alors qu’on en a tous ?
Ça le tuerait sur le champ d’entendre ça, mais Patrick Bateman est un fuckboy beaucoup plus ordinaire qu’il ne le laisse entendre.
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7) Leatherface, Texas Chainsaw Massacre
Niveau de toxicité : sur la fine ligne
Un simple d’esprit avec une tronçonneuse, est-ce qu’on peut laisser ça tranquille, svp ? Y’a une différence importante entre être toxique et être dangereux et notre boy Leatherface, ici, envoie des signaux très clairs à propos de qui il est et de ce qui l’intéresse. La prochaine fois que vous avez à traverser le Texas rural, faites donc inspecter votre voiture AVANT.
Sérieux, tout meurtre commis par Leatherface est à moitié sa responsabilité et à moitié celle de la personne assez bête pour lui demander de l’aide.
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6) Damien, The Omen
Niveau de toxicité : réparable
On rentre ici dans l’espace restreint des personnages pas finaux qui pourraient hypothétiquement s’en sortir. Au fond, Damien n’est juste pas né à la bonne époque et dans la bonne famille. S’il était pas coincé avec une bande de fonadmentalistes guindés, sa vie aurait été quand même moins compliquée. Être forcé de suivre des valeurs Judéo-Chrétiennes comme l’amour et la non-violence parce que t’as pas l’âge de la raison ou toute autre excuse aussi conne, ça ferait un antéchrist de n’importe qui.
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5) Buffalo Bill, Silence of the Lambs
Niveau de toxicité : réparable
Le premier tueur trans de l’histoire du cinéma a relativement bien vieilli, malgré toute la perspective et le révisionnisme des dernières années. Je crois dur comme fer que Buffalo Bill n’aurait tué personne s’il avait vécu à une époque où il aurait pu bénéficier du soutien de sa communauté et de l’accès à un éventail de solutions. Oui, Ti-Bill est présenté comme un freak dans Le Silence des Agneaux, mais le temps et le progrès lui auront donné raison.
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4) Candyman, Candyman
Niveau de toxicité : pas sa putain de faute, bon
Qu’est-ce que le fantôme d’un homme torturé et exécuté à l’époque de l’esclavage est supposé faire à part tuer tout le monde sur son chemin, hein ? En plus, il offre un service sur demande. Du coup, ne dis pas « Candyman » cinq fois devant un miroir et il t’arrivera rien. Laisse le fantôme d’un homme qui a beaucoup trop souffert en paix, est-ce clair ?
Sinon il va venir te péter la gueule AVEC DES ABEILLES.
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3) Samara Morgan, The Ring
Niveau de toxicité : clairement ma bestie
Un autre exemple de fantôme à laisser tranquille. Je veux dire, c’est quoi l’idée d’aller regarder une vidéo d’art contemporain réalisée par une petite fille morte au fond d’un puits ? Elle fait de l’art pour les mêmes raisons que pas mal tout le monde : pour exprimer une souffrance intérieure, puis peut-être pour ramasser des ados cons qui transforment sa détresse en animation de soirée. Je ferais bien un duo de performance art goth industriel avec elle n’importe quand.
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2) Pinhead, Hellraiser
Niveau de toxicité : legit gars de BDSM++
Parlant de goths industriels. Tout ce que mon gars veut faire ici, c’est de partager sa passion pour la souffrance et les modifications corporelles extrêmes avec ses admirateurs. Sauf qu’il n’y a personne qui a la constitution pour endurer le travail du maître des plaisirs. C’est pour ça qu’il passe son temps avec un air de déception et de dégoût collé au visage : Pinhead et sa bande jouent dans la Champion’s League du BDSM.
Si vous ne pensez pas pouvoir endurer les plus grands plaisirs de l’univers, ben jouez pas au con en le faisant apparaître. En plus, vous remarquerez que ce sont toujours des arrogants qui le manifestent ? Mon pote Pinhead n’est pas toxique pour un brin. Juste profondément incompris.
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1) Carrie, Carrie
Niveau de toxicité : laissez-la tranquille, pauv’ ti-coeur
La violence n’est jamais la réponse, mais ça peut nous arriver de la trouver justifiée. Tout ce que fait Carrie, c’est fermer des portes et arroser le monde avec un boyau d’incendie. La commotion et les électrocutions qui s’en sont suivies sont la responsabilité des victimes. Ce sont elles qui ont choisi de réagir comme ça, ce sont elles qui ont choisi d’intimider Carrie pendant toutes ces années comme une bande de débiles.
Carrie, elle faisait des campagnes de sensibilisation contre l’intimidation avant que ce soit cool.