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“Lady ! Lady Oscaaaar ! Elle est habillée comme un garçon…!” Eh oui les amis, un générique comme ça, ça ne s’oublie pas, au même titre que la table de 2 ou que l’astuce pour toujours bien faire ses lacets (avoir des scratchs).
Et pour cause : ce dessin-animé japonais a marqué plein de générations d’enfants, puisqu’en France, il a d’abord été diffusé sur Récré A2 dans les années 80, puis dans l’émission Les Minikeums dans la décennie 90, et même sur Midi Les Zouzous dans les années 2000.Ça fait un sacré paquet de gamins ayant pu découvrir l’histoire d’Oscar, une jeune femme élevée comme un garçon (parce que son père en avait plein les noix de n’avoir que des filles), et devenue capitaine de la garde royale de Marie-Antoinette à Versailles, juste avant la Révolution française. Et au grand bonheur des nostalgiques de Lady Oscar (et non pas de Marie-Antoinette, parce que ça, ça s’appelle être royaliste), cette série d’animation fait son grand retour, cette fois sous la forme d’un film intitulé La Rose de Versailles, du même nom que le titre original du manga de Riyoko Ikeda, qui a inspiré le dessin-animé.
C’est à Netflix qu’on doit le come-back de cet anime, disponible depuis le 30 avril dernier sur la plateforme. Une annonce qui fait beaucoup d’heureux, notamment dans la communauté queer, parce que faut dire que Lady Oscar, avec son style androgyne et son charisme de girlboss, elle a fait se questionner plus d’une meuf sur sa sexualité à l’époque. Mentez pas, c’est pas grave d’avoir un faible pour les épaulettes et les bottes militaires, on juge pas…
Lady Oscar, c’est aussi une icône féministe qui met des coups de sabre dans le bide de la misogynie et des conventions patriarcales et ça en 2025, ça fait toujours plaisir et surtout, pas de mal comme piqûre de rappel. Et toc les mascu, nous on s’en va retomber bien in love de Lady Oscar pendant que vous continuez à chercher la recette des pâtes au ciment pour être de vrais bonhommes.