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J’ai fait analyser (énergétiquement) mon appartement par une géobiologue – Partie 1

« Je trouve une mémoire des lieux très lourde » 😱

Par
Daisy Le Corre
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J’ai toujours cru à la science. Ce qui ne m’empêche pas de croire aussi au pouvoir de l’invisible, du magnétisme et de l’énergie en général.

Ma grand-mère bretonne ne m’avait pas vraiment laissé le choix: enfant, quand j’avais mal aux jambes (douleurs de croissance) et que les médicaments n’avaient plus aucun effet, elle ne se faisait pas prier pour me trainer chez son magnétiseur, un certain Mr Evenou à Quimperlé. «Il va juste te redonner de l’énergie, il ne te fera pas de mal». Pareil lorsque j’avais le malheur d’avoir des verrues plantaires ou des boutons d’acné. Le moment venu, je ne savais pas trop ce qui se passait, mais ça se passait, et il y avait souvent un pendule dans l’équation (et quelques affiches de Jésus).

Je ne saurai jamais si c’est grâce à Mr Evenou que mes douleurs / verrues / boutons ont diminué. En tout cas, il s’est passé quelque chose, appelez-le Placebo si vous voulez.

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Le soir après les séances, je dormais systématiquement comme une pierre, mais je ne saurai jamais si c’est grâce à Mr Evenou que mes douleurs / verrues / boutons ont diminué. En tout cas, il s’est passé quelque chose, appelez-le Placebo si vous voulez.

Mais c’est la notion d’énergie qui m’a sans cesse interpelée au point de remettre en question la notion de «mort». Et si on ne faisait que se transformer en une autre forme d’énergie? Dans ce même ordre d’idées, j’ai toujours été convaincue que les murs ont des oreilles / yeux et que la mémoire des lieux joue un rôle plus important qu’on veut bien le croire. Il m’est d’ailleurs déjà arrivé de refuser de louer un appartement (parfait, à première vue) parce que je ne le «sentais» pas. Comme si, parfois, mon intuition l’emportait sur ma raison. Même chose avec les personnes. «Je ne le/la sens pas». Je me suis rarement trompée.

Quand on a emménagé dans cet appartement, il y a trois ans, on savait qu’il n’était pas parfait et qu’on n’y ferait pas notre vie. En le quittant, on a eu envie de tenter une expérience énergétique pas scientifique.

«Je trouve une mémoire des lieux très lourde. Vraiment heureuse que vous partiez ! L’endroit vibre à 5000 unités Bovis»

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« Je trouve une mémoire des lieux très lourde. Vraiment heureuse que vous partiez ! L’endroit vibre à 5000 unités Bovis [NDLR voici la définition qu’en donne wiki «(Occultisme) Unité de mesure pseudoscientifique qui permettrait de mesurer un supposé taux vibratoire ou la supposée énergie cosmotellurique d’un lieu ou d’un corps.»], ce qui est très très très bas. Ça va être le jour et la nuit dans votre nouvel appart qui, lui, vibre à 13 000 unités Bovis ! », m’a écrit Sophia, géobiologue et soeur d’une collègue. « Qu’entends-tu par “mémoire des lieux très lourde” exactement ?», lui ai-je demandé, intriguée et un brin flippée, j’avoue. « Quand j’ai analysé les lieux, j’ai vu une lumière rouge électrique apparaitre et ça, c’est le signe de massacres ou de tortures. Ou alors un incendie, mais dans lequel des gens seraient morts, sans aucun doute… En tout cas, ça montre une souffrance intense, c’est sûr. Et on la sent encore aujourd’hui. »

Après ces révélations, j’étais comme rassurée, bizarrement. Il faut dire qu’il m’est arrivé deux ou trois fois d’entendre… des voix dans la salle de bains, que ma fille de deux ans jouait plus souvent qu’on l’aurait voulu avec un certain petit « Catulle » imaginaire dans le recoin de la cuisine et que ma conjointe n’a jamais couru aussi vite que lorsqu’elle quittait la salle de bains (où la lumière sautait régulièrement) pour rejoindre notre chambre. « Une fois, elle a senti qu’on lui tapotait l’épaule du doigt, et d’autres fois, elle a clairement aperçu une silhouette de femme qui la regardait dormir…» , ai-je confié à Sophia, à son tour, intriguée.

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« Lors de mon analyse, il y a aussi le signe de magie négative qui est ressortie comme si quelqu’un, à un moment donné, avait posé une action à cet endroit. Vous, vous ne faites pas de la magie ou des rituels, par hasard ? Ça pourrait être ça », m’a questionné Sophia. « Non, on se tire juste les cartes du tarot parfois… »

«Moi ce que je retiens c’est qu’il y a des gens qui ont souffert là, c’est sûr. Quand je demandais la permission d’en savoir plus, on me refusait l’accès…»

J’ai interrogé Sophia pour comprendre comment elle s’y prenait pour connaitre tout ça sur un appartement. « Je travaille à distance avec le pendule et la photo des lieux quand je ne me rends pas directement sur place. Et puis j’ai ma liste des abaques avec moi pour me guider et m’aider à interpréter ce que je reçois comme signes. L’abaque principal, par exemple, va me montrer s’il y a un problème en termes d’architecture, de polluants, d’électromagnétisme paranormal, etc. Dans votre ancien appartement, le premier problème qui est sorti c’est celui de l’eau. Rien de trop étonnant, le parc Laurier est en fait une ancienne décharge », m’a lancé la géobiologue avant de revenir à cette couleur rouge électrique.

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« Moi, ce que je retiens c’est qu’il y a des gens qui ont souffert là, c’est sûr. Quand je demandais la permission d’en savoir plus, on me refusait l’accès… Comme si on me disait: ne touche pas à ça, c’est trop intense », m’a répété Sophia avant de m’expliquer à qui elle demandait cette fameuse permission. « Le pendule amplifie ton intuition, c’est comme une partie de toi, appelons-le “corps spirituel”, qui a accès à plus grand que toi. Ça s’apparente à de la radiesthésie si tu préfères. Mais je ne suis pas encore médium », m’indique celle qui a suivi la formation en géobiologie (à ne pas confondre avec une formation en géologie ou en biologie) de l’École de la Terre (à ne pas confondre avec l’école de la vie).

Depuis notre déménagement dans notre nouveau chez nous, on a cette étrange et agréable sensation que… plus personne ne nous regarde. « En tout cas, les sensations que vous avez pu avoir, les baisses d’énergies, les cauchemars, les voix, la fatigue chronique, la tristesse, les sensations / apparitions nocturnes, etc., tout cela est cohérent avec ma lecture des lieux », me dit Sophia avant d’ajouter qu’il y a des méthodes pour faire barrage à ce genre de mauvaises ondes, mais que les miracles n’existent pas. « Des prières de protection peuvent aider, comme invoquer Saint-Germain, par exemple. Mais tant que la source est encore là, c’est difficile d’enrayer le problème. »

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Enfin, dans ce type de situation, les premiers vrais détecteurs d’énergies mal placées ou de mémoire des lieux trop lourde, ce sont… les animaux. « Souvent les chats se mettent là où il y a un problème pour harmoniser les lieux, corps, etc. Ce sont de bons indicateurs… On devrait prendre le temps de les observer. Ce sont nos guides énergétiques ».

En tout cas, depuis la semaine dernière, Léon et Meeebles (oui, avec trois «e»), les chats de la maison, ronronnent et se baladent paisiblement dans leur nouveau nid. Et nous aussi. Adieu rue de Lanaudière et tous tes habitant.e.s de l’invisible. Sans rancune.

Dans deux semaines, je vous raconte comment Sophia s’y est prise pour harmoniser notre nouveau nid et ce qu’elle préconise pour laisser entrer les bonnes énergies et faire fuir les invisibles indésirables. À suivre…