Horoscope de l’été : quelle plaie des vacances êtes-vous ?

Ah l’été ! Cette période bénie de l’année où votre corps est sous perfusion constante de tomate-mozza. Mais la belle saison n’est pas que synonyme de farniente et d’amusement. Elle compte aussi son lot de désagréments. Des fléaux estivaux qui n’épargnent personne, qu’on soit du premier ou du troisième décan. Mais alors laquelle de ces calamités estivales correspond à votre signe astro ? On vous dit tout !

Énergique et combatif, aucun barbeuc récalcitrant à l’allumage n’est pour l’instant parvenu à venir à bout de votre incroyable optimisme. Mais votre titre durement acquis de virtuose de la chipo ne vous exempte pas du reste : vous êtes une tique ! Entêtement maladif et gros égo, quand vous voulez quelque chose, vous vous y accrochez, quitte à pomper sans vergogne l’énergie de toute votre bande de potes au passage. Un conseil : redescendez un peu sur terre, au risque que votre entourage en ait bientôt ras-le-sombrero de votre grosse tête boursouflée.

Loyal, sincère, généreux, et protecteur, c’est tout naturellement que vous avez été désigné à l’unanimité pour conduire la voiture de location sur l’autoroute du soleil. Mais gare à votre incorrigible mauvaise foi : vous êtes la panne de bagnole ! Cet arrêt imprévu de 4h sur la bande d’arrêt d’urgence, qui pourrait bien réveiller votre tempérament volcanique en sursaut. Surtout si vous entendez encore une seule fois quelqu’un murmurer dans votre dos “je lui avais bien dit que c’était une diesel et pas une essence”…

Vif d’esprit, séducteur, et bon vivant, mais aussi imprévisible et duplice : vous êtes une bonne vieille tourista ! Le résultat explosif de ce petit cornet de frites-mayo au sex-appeal huileux, dont on regrette amèrement d’avoir croisé la route une fois vissé.e sur la cuvette des chiottes. Mais c’est la vie que vous avez décidé de mener cher Gémeaux, une existence intense, faite de surprises, de joies fugaces, et de coups d’éclats scato.

Créatif, tolérant, et empathique mais aussi lunatique et émotif : vous êtes la météo pourrie de l’été. Votre imagination débordante, votre sensibilité et votre ouverture d’esprit vous honorent, mais vos sauts d’humeur façon “giboulées” peuvent à la longue finir par agacer. Car oui, malgré toutes vos bonnes intentions, compter sur les tempêtes de grêlons soudaines pour remplir le bac à glaçons vide du frigo n’est peut-être pas la meilleure manière de sauver l’apéro…

Rayonnant, et déterminé à laisser votre empreinte partout où vous passez : vous êtes un gros coup de soleil. Un 5 à 7 quotidien avec un tube de biafine que vous auriez pu éviter, si votre trop plein d’orgueil, votre besoin pathologique de plaire et votre côté m’as-tu-vu n’avaient pas pris totalement le dessus sur la plage. Car contre toute attente, votre sublime épiderme n’est toujours pas résistant aux rayons UV. Et bon courage maintenant pour draguer avec des cloques sur les fesses, et la sensualité d’une gambas oubliée dans un vieux reste de paella…

Volontaire, perfectionniste, mais également control-freak et un brin timide : sans surprise, vous êtes une punaise de lit. “Pour vivre heureux, vivons cachés”, pourrait d’ailleurs être votre mantra. Vous aimez le calme, votre petite routine, et le charme suranné des couvre-pieds molletonnés. C’est pourquoi lorsque votre groupe de potes vous a proposé l’option camping pour cet été, vous avez préféré vous la jouer bande à part, et réservé un hôtel pittoresque à deux pas. Mais parfois, les vrais dangers se cachent là où on ne les attend pas, et vous devriez peut-être sortir de votre zone de confort de temps en temps, au risque de ramener chez vous des souvenirs de vacances bien plus traumatisants qu’une nuit sous la tente, ou la vision de vos ami.es avec un rouleau de PQ sous le bras…

En général, votre bienveillance ainsi que votre sens inné de la diplomatie et du compromis font plutôt bon ménage avec la vie en collectivité. Sauf quand il s’agit de choisir la meilleure option pour se rendre d’un point A à un point B. A force d’hésiter sans arrêt, et de temporiser entre autoroutes et départementales – pour continuer à faire vivre les petits restos-routiers injustement sacrifiés sur l’autel des voies rapides et des aires de repos sans âme, vous prenez systématiquement le chemin le plus long… Résultat : vous êtes les bouchons de départ en vacances. Parfois si pénibles qu’on hésite à repartir l’année d’après, mais qu’on finit malgré tout par accepter dans l’équation de l’été.

Passionné, toujours auréolé d’une aura de mystère, et attirant comme cette petite crique isolée : vous êtes la piqûre de méduse. Une brûlure vive comme vos illustres coups de sang et votre susceptibilité, en particulier lorsqu’on vous explique qu’il y avait peut-être une raison à l’absence d’autres baigneurs dans les parages…. Heureusement, vous n’avez pas la rancoeur tenace, et votre naturel résilient s’accommode d’à peu près tout, même à ce qu’on vous pisse dessus pour vous soulager de la douleur.

Joyeux, chaleureux et avenant, mais aussi excessif, individualiste et rétif à l’autorité : vous êtes le rosé piscine. Un breuvage a priori sympathique, mais qui peut vite provoquer des grosses migraines, à force de revendiquer à tout bout de champ sa soi-disant désinvolture. Votre franchise agace aussi souvent après quelques verres, surtout lorsqu’on met en doute vos choix discutables de boissons, et le bon fonctionnement de vos papilles gustatives. On serait tenté de vous conseiller de mettre un peu d’eau dans votre vin, mais vous le faites déjà très bien vous-même…

Fidèle, pragmatique et réfléchi, mais aussi un peu donneur de leçons et parfois austère : vous êtes le moustique. Ce petit bruit de fond permanent qui rend dingue, et empêche de profiter pleinement de l’été. “Et gniagniagnia si j’étais toi je prendrais pas ce second pastis”, “Et gniagniagnia elles sont cancérigènes tes saucisses”, “Et gniagniagnia tu sais combien de personnes se brisent la nuque chaque année en sautant des rochers ?”. MAIS FOUTEZ-NOUS LA PAIX LES CAPRICORNES ! En tout cas, avec ce genre d’attitude, il ne faudra pas se plaindre si, tel l’insecte suceur de sang, vos potes ont tous envie de vous claquer.

Esprit libre, bouillonnant et contestataire : pas de doute, vous êtes les enfants qui pleurent dans le train du retour ! Si votre impulsivité, votre créativité et votre grande sociabilité suscitent l’intérêt et vous rendent attachant au premier abord, votre hermétisme aux règles de politesse les plus élémentaires et votre indifférence au regard des autres peuvent finir par taper sérieusement sur les nerfs.

Rêveur, altruiste, généreux, mais aussi atypique et rebelle : vous êtes l’hydrocution. Mais si, vous savez, ce malaise dans l’eau dont vos parents vous rebattaient les oreilles quand vous étiez gamin après chaque déjeuner au soleil. La bonne nouvelle, c’est que l’idée répandue que la digestion favoriserait ce choc thermique n’est pas reconnue scientifiquement (contrairement par exemple à la prise d’alcool, ou une trop longue exposition sur la plage). D’ailleurs, d’après une étude américaine, seul 1% des accidents de noyade auraient lieu après un repas. La mauvaise nouvelle, c’est que comme vous ne faites jamais rien comme tout le monde, vous seriez bien fichu de faire mentir les statistiques…