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Guide d’autodéfense pour travailleurs et travailleuses nomades
Parce que c’est possible de vraiment profiter de l’été tout en faisant du 9 à 5 !

URBANIA et Aire commune s’unissent pour démystifier la tendance émergente du « workation ».
On parle beaucoup de retour progressif à la normale depuis que la pandémie de COVID-19 a commencé à prendre moins de place dans nos vies chargées. Si on a tous et toutes été maintes fois invité.e.s à « se réinventer » pour rester sain.e.s d’esprit dans ce chamboulement mondial, l’implantation du télétravail est l’une des stratégies qui a le mieux réussi à surfer sur les nombreuses vagues et nous permettre de continuer à nous réaliser dans nos activités tout en restant bien en sécurité (et isolé.e.s) dans le confort de nos foyers.
Maintenant qu’on peut mettre le bout du nez dehors, les travailleurs et travailleuses nomades émergent de leur logis pour bosser en toute productivité, et ce, sans être à la maison ni au bureau. Côtoyer des gens, prendre l’air et enfin avoir l’occasion de porter ses belles tenues sans pour autant aller s’enfermer dans le cadre restrictif d’une tour de bureaux ? Oui oui, c’est plus que possible, et les télétravailleurs et travailleuses de partout peuvent se permettre de découvrir la métropole tout en abattant leur boulot.
Montréal est une destination rêvée de « workation » – doux mélange des mots « travail » (work) et « vacances » (vacation) – pour les adeptes de l’expression « d’une pierre deux coups ». Visiter la métropole québécoise et vivre sa best life sans devoir prendre congés ? Le rêve !
Évidemment, ce nouveau mode de travail peut susciter quelques craintes ou interrogations, ou même être mal vu par les plus réticent.e.s. Voici donc un petit guide pour répondre aux commentaires des plus pessimistes et tirer le meilleur de cette expérience.
« Tu vas être moins concentré.e »
Si vous pensez que travailler dans un espace en plein air, branché et urbain, va nuire à votre concentration, détrompez-vous. Les espaces de coworking sont des lieux hyper stimulants, où les personnes de tous milieux se rassemblent pour se consacrer en symbiose à leurs tâches et projets respectifs. Rien de plus motivant !
En plus, ça fait toujours du bien de sortir de chez soi, et l’air frais permet de s’aérer l’esprit. Ça change aussi du travail à la maison, alors que la télé et la sieste sont assez accessibles en cas de baisse de productivité.
En faisant du workation à Montréal, le mix parfait entre travail et vacances permet vraiment d’être dans un mood optimal à la réalisation de ses ambitions. Ça permet de rendre le travail beaucoup plus sympa, et c’est plus facile d’y mettre de l’énergie et de la concentration quand c’est plaisant !
« Ça va te coûter cher en équipement et données Internet »
Les plus frileux et frileuses du portefeuille pourraient penser que le workation est un mode de vie trop cher. Et pourtant ! À Montréal, de nombreux endroits accessibles gratuitement offrent toutes les installations nécessaires pour travailler en plein air : Wi-Fi, prises électriques, mobilier de travail et même des espaces à l’ombre (une belle économie en crème solaire et en parasol).
En plus d’un réseau de 40 îlots de travail sur l’île de Montréal, certains espaces sont vraiment propices pour recréer une salle de réunion en plein air. Il suffit qu’un espace soit équipé et confortable pour qu’il devienne un endroit inédit où organiser des meetings sans dépenser dans les plus grands restaurants !
« Ça nécessite beaucoup d’organisation »
Les vacances traditionnelles ne s’organisent pas en un clin d’oeil, et il en va de même pour les virées de workation, surtout lorsqu’on vise l’étranger.
Cela dit, des organismes comme Aire commune peuvent être de précieux alliés pour vivre l’expérience à Montréal, même pour celles et ceux qui n’habitent pas juste à côté ! La structure propose par exemple cet été différents forfaits de workation. Ceux-ci incluent l’hébergement dans un hôtel qui offre des installations propices au télétravail et qui dispose d ’espaces privés ou partagés dotés de bonnes connexions Internet.
En plus des forfaits d’hébergement, plusieurs organismes touristiques peuvent aider à élaborer des parcours de bonnes adresses permettant de bien profiter de l’expérience sans se casser la tête. Il est ainsi possible de découvrir le centre-ville sous plusieurs angles (par thème ou quartier) selon ses envies ou selon les coups de cœur de l’équipe ! Peu importe votre personnalité et vos champs d’intérêt, vous serez comblé.e.
« Ton ou ta boss sera pas content.e »
Comme nous l’avons démontré précédemment, le workation est loin d’avoir des effets négatifs sur la concentration et la productivité. Difficile de voir ce qui pourrait déplaire à l’employeur : il s’agit d’une forme de télétravail particulièrement stimulante, qui s’adresse autant aux locaux assoiffé.e.s de rencontres en personne qu’aux personnes de passage qui souhaitent prendre plaisir à travailler tout en découvrant la ville.
Vérifiez tout de même la faisabilité de votre projet avec votre boss avant de partir, surtout s’il s’agit d’une escapade à l’extérieur du pays. Certaines entreprises peuvent avoir des restrictions liées aux questions d’assurance et de visas.
Profitez-en pour exposer à votre patron.ne tous les bénéfices pouvant découler de ce genre de démarche : un.e employé.e satisfait.e est un.e employé.e motivé.e et efficace ! Si le travail nomade vous comble de bonheur, c’est tout le monde qui va en bénéficier, y compris votre employeur !
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Si la vie de travailleur ou travailleuse nomade vous intéresse, rendez-vous sur le site d’Aire commune afin de découvrir ses propositions pour profiter pleinement de l’été en plein cœur du centre-ville de Montréal.
L’organisme propose notamment un réseau de 40 îlots de travail aménagés pour le travail à l’extérieur, dont cinq au centre-ville. On peut aussi réserver sa place dans une des deux salles de réunion en plein air de l’Esplanade Place Ville Marie.
Le projet Aire commune centre-ville est réalisé grâce au soutien financier du Fonds de maintien des actifs stratégiques en tourisme de Tourisme Montréal, avec la participation financière du gouvernement du Québec.