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Fermeture d’hyperloop, chute de X et irresponsabilité : ça ne va pas fort pour Elon Musk en 2024
Si vous avez démarré l’année sous de mauvais auspices, vous serez peut-être rassuré d’apprendre qu’Elon Musk enchaîne aussi les coups durs. En effet, l’Incel le plus riche du monde accumule les échecs depuis plusieurs mois, et à en juger par les dernières nouvelles à son sujet, ce n’est pas prêt de s’arranger.
UNE ATTITUDE QUI PRÉOCCUPE LES CADRES DE SPACEX
La réputation sulfureuse de l’auto-proclamé TechnoKing pourrait bien nuire à ses affaires. Dans une longue enquête du Wall Street Journal parue cette semaine, plusieurs personnes ayant côtoyé le businessman s’inquiètent de son comportement erratique, qui serait lié à sa consommation excessive de drogues. Car Elon Musk ne se contenterait pas de microdoser du LSD, comme n’importe quel jeune loup de la Silicon Valley à l’imagination atrophiée : il consommerait très régulièrement à peu près tout ce qu’il y a de disponible (et d’illicite) sur le marché : MDMA, cocaïne, ecstasy, champignons hallucinogènes, cannabis et bien sûr kétamine !
Et si l’utilisation de cet anesthésiant pour chevaux aurait au départ servi à soigner sa dépression, son usage des stupéfiants aurait aujourd’hui bien changé. Ainsi, la prise régulière d’un petit cocktail de substances diverses et variées le mettrait désormais dans un état second permanent, incompatible avec ses fonctions. Une information d’autant plus préoccupante que son entreprise SpaceX est un prestataire de la NASA, qui n’a vraisemblablement pas la même définition de l’expression “prendre un ticket pour l’espace” que le célèbre entrepreneur… Le principal intéressé nie quant à lui en bloc toutes les accusations, et affirme qu’il se soumet depuis plusieurs années sans problème à des tests imposés par l’agence spatiale américaine. Il a d’ailleurs profité de la parution de l’article pour sortir son émoji caca favori, et déclarer qu’il “n’utiliserait même pas le quotidien économique comme litière pour tapisser la cage d’un perroquet”.
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DERNIER TOUR DE PISTE POUR L’HYPERLOOP
Ces petites capsules propulsées à une vitesse supersonique étaient censées révolutionner le monde des transports, mais l’entreprise Hyperloop a fermé définitivement ses portes en décembre dernier. Malgré quelques avancées et un développement technologique prometteur, le coût faramineux de la poursuite du projet (dont l’investissement s’élevait déjà à plus d’un milliard et demi de dollars, avec un horizon de commercialisation incertain) a mis un coup d’arrêt aux rêves du magnat de la tech, près de dix ans après son lancement officiel. Il faut dire aussi qu’avec une vitesse maximale de 172 km/heure enregistrée lors du dernier test effectué en 2020, le train du futur était encore très loin d’être à la hauteur des 1200 km/heure annoncés.
À titre de comparaison, la vitesse moyenne d’un trajet en TER entre Strasbourg et Mulhouse est de 200km/heure… On comprend donc aisément pour quelle raison les investisseurs se sont peu à peu désengagés. D’ailleurs, sentant le vent tourner après son dernier essai raté, le multimilliardaire blessé dans son orgueil avait déjà déclaré en 2022 qu’il n’avait jamais eu l’intention de construire l’Hyperloop, et que le projet d’origine n’était conçu que pour faire annuler la création d’une ligne de TGV en Californie. Les 111 employés qui ont été virés en début d’année, et les métropoles – comme Toulouse – qui ont investi plusieurs millions d’euros dans la construction d’infrastructures spécifiques apprécieront.
LA VALEUR DE LA PLATEFORME X PLONGE
Près de treize mois après son rachat par Elon Musk, la plateforme X (ex-Twitter), aurait perdu 71,5% de sa valeur. Et les raisons sont multiples pour expliquer cette chute spectaculaire : changement de nom, de logo, et mise en place d’un nouveau modèle économique payant avec des abonnements, alors que l’utilisation du réseau social était autrefois entièrement fondée sur la gratuité. Le licenciement massif de la grande majorité des anciens employés, ainsi que la prolifération des fake news et la suppression d’une grande partie de la modération des contenus qui permettait d’endiguer le harcèlement en ligne, n’ont pas dû beaucoup aider non plus à retenir les Twittos fâchés.
Et le coup de grâce, c’est bien évidemment l’arrivée récente et en fanfare de Threads dans le secteur, cette appli concurrente lancée par l’entreprise de Mark Zuckerberg, qui à défaut d’affronter son adversaire lors d’un combat de MMA comme il l’avait souhaité l’année dernière, a déjà séduit plusieurs centaines de millions d’abonnés avec son nouveau jouet. Une chose est sûre, quelle que soit la plateforme de microblogging que vous choisissez : “cheh Elon !” s’écrira toujours en moins de 280 caractères.
TESLA SE FAIT DAMER LE PION PAR UNE MARQUE CHINOISE
Au quatrième trimestre 2023, la marque Tesla – le champion historique de la vente de véhicules électriques – s’est faite coiffer au poteau par le constructeur chinois BYD. Il faut dire que les autorités chinoises, ont entrepris depuis quelques années de réduire leurs colossales émissions de gaz à effet de serre et ont donc mis le paquet en investissant près de 26 milliards d’euros pour encourager auprès de la population l’achat de voitures sans moteur thermique. Corollaire de cette nouvelle politique : l’entreprise BYD est devenue la première entreprise au monde à dépasser le cap symbolique de 5 millions de voitures électriques produites, et compte désormais bien rivaliser à l’international, avec tous les acteurs déjà présents sur le marché.
A tel point que l’U.E s’inquiète de l’implantation d’usines sur son territoire – dont la première devrait voir le jour cette année en Hongrie. Pour mémoire, Elon Musk avait raillé la marque asiatique en 2011, et déclaré qu’elle ne représentait pas de réelle menace avant d’ajouter “Vous avez vu leurs voitures ?”. Une petite pique d’autant plus ironique que BYD fournit désormais à Tesla une partie de ses batteries nouvelle génération…