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Faire le strict minimum au travail, le temps d’une journée
Nuit de merde ? Soucis personnels ? Il pleut dehors ? Peu importe ce qui s’est passé de votre côté, aujourd’hui, vous êtes en mode « économie d’énergie ». Et c’est très bien comme ça.
C’est normal de ne pas toujours pouvoir donner son 100 % au bureau. Des fois, on n’a pas l’énergie ou la motivation pour se dépasser. Des fois… tout ce qu’on veut… c’est de faire le strict minimum.
Mais comment passer une journée en en faisant le moins possible ? Eh bien, laissez-moi (et plusieurs années d’expérience au salaire minimum) vous montrer comment s’y prendre pour avoir l’air efficace tout en dépensant le moins d’énergie possible.
Identifiez ce qui doit ABSOLUMENT être fait
Autrement dit, si vous avez une journée où vous ne pouvez faire que le strict minimum, il faut pouvoir identifier ledit minimum. Quelles tâches doivent être faites obligatoirement pour ne pas mettre votre entreprise et votre employeur dans la merde ?
En arrivant au travail, dressez cette liste de choses à faire en priorité et mettez-vous à la tâche.
En arrivant au travail, dressez cette liste de choses à faire en priorité et mettez-vous à la tâche. Mon conseil par contre : preeeeeneeeeeeez voooooootre teeeeeeeemps pour passer à travers cette liste. Le but n’est pas d’expédier tout pour passer le reste de la journée à se tourner les pouces. L’objectif est d’être occupé.e toute la journée, malgré le fait que vous tournez au ralenti et que vous faites le minimum.
Alors de grâce, pre-nez-vo-tre-temps.
Quelles tâches peuvent se faire sur le pilote automatique ?
Vous avez choisi d’en faire le moins possible, ce qui signifie réduire la prise de décision. Prendre des décisions, créer quelque chose, régler des problèmes, ça coûte de l’énergie. Non, aujourd’hui, ce qu’on vise, c’est de faire des choses qui se font sur le pilote automatique.
Mettre à jour un document Excel, classer des mails, nettoyer votre bureau, n’importe quoi qui vous occupe sans vous demander une réelle attention. De l’extérieur, vous semblez occupé.e, mais à l’intérieur, vous êtes en train de rêver à votre canapé.
Tant que vous faites quelque chose, tout est parfait.
Reporter à demain : on dit oui
Comme on le mentionnait au point 2, un cerveau non reposé ne sera pas bon pour prendre des décisions ou être créatif. Alors, ne vous entêtez pas à faire ce genre de tâche, ce ne serait qu’une perte de temps : le résultat ne sera pas bon.
Tant qu’à recommencer à zéro dans 24 heures, aussi bien reporter la tâche au lendemain.
Le lendemain, lorsque vous repasserez sur le travail fait la veille, je vous garantis que vous ne serez pas satisfait.e du résultat. Alors tant qu’à recommencer à zéro dans 24 heures, aussi bien reporter la tâche au lendemain. C’est à la fois un cadeau pour le vous du présent et celui du futur.
Apprenez à remettre à demain, à condition que ça ne devienne pas une habitude trop fréquente, bien entendu.
Qui au bureau peut vous aider à passer à travers la journée ?
Au bureau comme à la guerre, nous ne sommes jamais seul.e.s. Ça veut dire que parmi vos collègues, vous devez certainement avoir au moins UN.E allié.e à qui partager votre spleen de la journée. Une personne à qui dire : « Pour de vrai, j’ai la tête dans le cul aujourd’hui, peux-tu m’aider ? »
Si cette personne est une bonne personne (et non un.e putain de snitch), elle vous aidera à passer au travers de vos huit heures de travail sans vous jeter dans la gueule du loup. Elle parlera en votre faveur si vous faites une erreur. Elle vous demandera de faire quelque chose pour elle juste pour vous permettre de disparaître de la vue des autres pour un moment. Elle sera celle qui vous fera bien paraître durant votre shift malgré le fait que vous ne faites que dalle.
On peut se permettre une ou deux journées de paresse, mais si ça devient une habitude, il faut se demander pourquoi.
D’ailleurs, ce serait mon conseil pour quiconque travaillant en équipe : cherchez quelqu’un dans votre entourage qui a des ennemis en commun avec vous, et ensemble, protégez-vous contre eux.
C’est comme ça que les syndicats et les Avengers sont nés. Ça doit pas être si compliqué.
Briser le cycle
Je conclurais maintenant cet article en disant que c’est ok de glander une journée au travail, à condition bien sûr que ce ne soit pas quotidien. On peut se permettre une ou deux journées de paresse, mais si ça devient une habitude, il faut se demander pourquoi.
Est-ce que vos habitudes de vie sont saines ? Aimez-vous vraiment votre milieu de travail ? Est-ce que ce serait le temps de consulter un médecin ? Bref, si la fatigue et la démotivation ne sont pas des problèmes dramatiques en soi, elles peuvent devenir chroniques et vous nuire à long terme.
À vous de vous assurer que le cycle de la démotivation ne s’installe pas, et de vous questionner si jamais c’est le cas.
Je vous offrirais bien des conseils pour sortir de ce cercle vicieux, mais comme ce n’est pas le sujet de cet article et que je suis déjà à 800 mots, je m’arrête ici. Je retourne maintenant à mon chiffrier Excel et à mes mails. Bye !