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Étudier à Montréal : et si vous traversiez l’Atlantique ?
Il paraît que c’est l’fun.
URBANIA et l’UQAM s’unissent pour vous (re)donner envie d’étudier.
Vous en avez assez de voir tomber la pluie en France à Noël et vous voulez de la vraie neige. Vous rêvez d’un programme modulable dans lequel vous pourriez incorporer les matières que vous aimez. Vous avez toujours été fasciné.e par l’Amérique. Vous avez soif d’aventure, et vous souhaitez découvrir d’autres cultures, devenir un pro du hockey sur glace et améliorer votre anglais sans devoir braquer une banque… Il y a beaucoup de bonnes raisons de partir étudier à Montréal !
Première ville universitaire en Amérique et sixième au monde selon le classement QS Best Student Cities 2019, la métropole québécoise ne manque pas d’atouts pour attirer les étudiants. D’ailleurs, sur les 180 000 étudiants universitaires qu’on dénombre à Montréal, plus de 30 000 sont étrangers. Parmi eux, 2 600 Français choisissent chaque année l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Car traverser l’Atlantique pour aller étudier au Québec, cela présente bien des avantages. On a fait le point en recueillant le témoignage d’étudiants.
Des programmes personnalisables
En première année de baccalauréat (équivalent de la licence) en urbanisme à l’UQAM, François a pu faire son choix parmi les matières proposées à la carte. « On peut par exemple ne suivre que les cours les plus importants – pratique lorsqu’on veut vite savoir si le programme est fait pour soi – ou au contraire privilégier une approche plus progressive en prenant son temps, avec des cours magistraux », explique le Français, qui se régale avec les ateliers très concrets formant aux logiciels d’urbanisme dès la première année. Un angle pragmatique adapté à la personnalité de l’étudiant, qui s’est par ailleurs offert un recul intéressant avec le cours de sociologie urbaine qu’il a choisi d’intégrer dans son programme.
Pour d’autres étudiants étrangers, partir au Québec peut aussi permettre de s’inscrire dans une filière qui n’existe pas dans leur pays ou de se former dans des domaines pointus où Montréal est reconnue, comme l’aéronautique ou la biotechnologie.
Des campus à la nord-américaine
Le Québec jouit d’une belle réputation internationale pour la qualité de son enseignement et des conditions favorables à la recherche. Mais c’est aussi l’ambiance des campus qui attire. Car étudier à Montréal, c’est plonger dans les méthodes d’enseignement nord-américaines, comprenant entre autres une pédagogie axée sur l’interactivité et une belle qualité d’échange avec les enseignant.e.s.
Myriam, qui fait une maîtrise en sciences politiques à l’UQAM après un baccalauréat en communication politique, l’a bien remarqué. « En France, le rapport est très hiérarchique, à l’image de ce qui se passe en entreprise, d’ailleurs. Ici, c’est une culture nord-américaine, plus friendly », analyse celle qui est devenue amie avec certains de ses professeurs. « À l’UQAM, nous pouvons même négocier le plan des cours avec nos enseignants, ce qui m’a beaucoup surprise au départ ! », raconte la Gardoise. François a pour sa part été bluffé par ses professeurs depuis le début de la pandémie. « Ils sont très accessibles, se mettent à notre disposition pour des appels et répondent très rapidement aux courriels. Dans mon programme, ils se sont adaptés à la situation en tournant des capsules vidéo qui constituent comme une sorte de condensé d’ateliers, accessibles en ligne », se réjouit le Français.
Après les cours, les étudiants de tous horizons s’entraident. Myriam apprécie également sa cohorte (la classe au Québec) soudée et la vie agréable sur le campus de l’UQAM, jusqu’aux échappées occasionnelles dans les chalets de la Belle Province.
Avec 15 heures de cours par semaine en moyenne, les étudiants sont autonomes, car le travail personnel compte autant que le temps passé en cours. Et après la bibliothèque, rendez-vous au 5 à 7 (au Québec c’est un pot, n’allez pas vous imaginer autre chose…). Les nombreuses activités culturelles et sportives et la vie associative riche permettent d’avoir bien « du fun » et de nouer de belles amitiés. « Certain.e.s étudiant.e.s de ma cohorte sont devenus mes meilleur.e.s ami.e.s ! », raconte Myriam, qui a d’ailleurs décidé de rester vivre à Montréal après ses études.
Une ville cosmopolite et francophone
Acquérir une expérience internationale dans un environnement cosmopolite, faire preuve d’adaptation et de motivation, manier avec aisance la langue de Shakespeare… Toutes ces qualités peuvent être valorisées dans les entretiens d’embauche lorsqu’on sort d’une université québécoise. La majorité des établissements permettent de participer à des cours d’anglais sans imposer un cursus (informations sur l’anglais à l’UQAM ici). Le tout pour un prix raisonnable, car les Français ont la chance de profiter du même tarif que les Canadiens non résidents du Québec (coût des études à l’UQAM ici), et on peut se loger facilement. Dans l’étude 2020 de Mercer sur le coût de la vie, Montréal est à la 139e place du classement décroissant des villes les plus chères, loin derrière New York (9e) ou Paris (50e).
« L’un des grands atouts de Montréal pour les étudiants français, c’est qu’elle permet de vivre une expérience internationale tout en parlant sa propre langue, ce qui facilite l’intégration étudiante, la communication avec les professeurs et les examens », souligne François. Myriam a eu un coup de cœur pour la ville dès son premier séjour en échange universitaire. « C’est une ville bilingue où l’on croise des gens qui viennent du monde entier. J’ai aimé cette dimension multiculturelle, qui est très encouragée au Canada », raconte celle qui a obtenu des contrats d’auxiliaire de recherche à l’UQAM pendant ses études. Une ligne supplémentaire dans son CV alors qu’elle cherchera bientôt son premier poste à Montréal, où le marché est porteur. Selon une étude de Nestpick de 2018, Montréal est la deuxième ville de rêve au monde pour les millénariaux. Le taux de chômage faible au Canada (5,6 % en 2018) et sa culture entrepreneuriale (en 2018, la Banque mondiale le classait en deuxième place des pays où il est le plus facile de lancer son entreprise) y sont pour quelque chose.
Avant de larguer les amarres, il faut bien se préparer, mais les universités québécoises ont l’habitude d’accueillir des étrangers.
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