Logo

Est-ce que la cape d’invisibilité existe vraiment ?

Découvrez le monde incroyable de la recherche scientifique.

Publicité

L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et URBANIA s’unissent pour vous faire découvrir le monde intrigant de la recherche et des découvertes scientifiques qui contribuent à rendre notre monde meilleur.

Il nous est tous déjà arrivé, lors d’un repas, d’entendre un des convives commencer une affirmation par une phrase du genre « L’autre jour, j’ai vu une étude qui disait que… » – et de savoir tout de suite et sans le moindre doute qu’il faisait référence à une obscure vidéo TikTok.

À l’ère des contenus courts et peu crédibles, il est parfois difficile de savoir si un fait est vérifié ou non. Et quand un titre est accrocheur, l’envie d’y croire est forte.

Est-ce que c’est si simple que ça, distinguer le vrai du faux ? Pour le savoir, je suis allé dénicher quelques projets de recherche assez intéressants, qui ont été menés à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Vous allez voir, c’est plus difficile qu’on le pense… Prêtez-vous au jeu : essayez de deviner laquelle des études ci-dessous n’est pas tout à fait vraie.

Publicité

La cape d’invisibilité existe

Vous n’avez peut-être pas reçu votre lettre d’admission à Poudlard, mais la magie, elle, existe quand même. Ou du moins, la science qui se cache derrière. Des chercheurs de l’INRS ont réussi, dans un environnement contrôlé, à simuler ce qui pourrait être considéré comme une cape d’invisibilité.

L’obstacle principal qui nous empêchait de nous cacher des interactions sociales avec une cape magique était simple : lorsqu’on regarde un objet, ce qu’on voit, en fait, c’est la réflexion de la lumière qui frappe sa surface. Pour rendre l’invisibilité possible, il fallait donc trouver un moyen pour que tous les rayons lumineux ne soient pas reflétés. Fastoche ? Pas vraiment.

La lumière naturelle se compose d’une multitude d’ondes lumineuses, et il faut donc parvenir à individualiser chaque rayon pour s’assurer qu’il ne rebondira pas – ce qui est assez complexe dans un environnement non contrôlé.

Une équipe de recherche de l’INRS a donc conçu un moyen de manipuler la fréquence des ondes. L’équipe de José Azaña, professeur à l’INRS, a trouvé un moyen de déguiser les couleurs des différentes ondes lumineuses afin qu’elles ne soient pas réfléchies.

Publicité

Cela dit, ça reste une expérience dans un environnement contrôlé, et on est encore loin de cette fameuse cape qui nous permettrait d’explorer les corridors surveillés par Rusard en toute quiétude.

Un moteur éternel, comme celui du Snowpiercer, ça existe aussi

Redescendons tout de suite sur terre : on ne se dirige pas vers une ère glaciaire, et aucun train à haute vitesse et à durée de vie illimitée n’est actuellement en construction. L’affirmation ci-dessus est ce qu’on appelle en bon français un piège à clics.

Publicité

Par contre, ce qui est vrai, c’est qu’une équipe de recherche du Royaume-Uni, en collaboration avec l’INRS, a réussi à créer un moteur éternel pour les horloges atomiques.

Je vais être très transparent avec vous, avant d’écrire ce texte, je ne savais pas ce que c’était, une horloge atomique. J’ai dû regarder plusieurs vidéos sur YouTube pour comprendre à quoi ça servait vraiment.

Si j’essayais de l’expliquer au commun des mortels qui, comme moi, a arrêté la physique au lycée, je dirais ceci : une horloge atomique est un outil de mesure ultra précis qui utilise le mouvement des atomes – et probablement un gros laser – pour prendre avec précision plusieurs types de mesures. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à lire ceci. Je n’ai malheureusement pas la prétention d’être Jamy Gourmaud.

Publicité

Tout ça pour vous dire que ces horloges-là sont énormes et difficiles à transporter. Dans une course à la modernisation, l’équipe de recherche a réussi à améliorer un de leurs composants de façon à fonctionner de manière constante.

Une excellente métaphore sur le site de l’INRS m’a permis de piger le truc : chaque fois qu’on veut démarrer ces horloges, c’est comme s’il fallait pousser une voiture du haut d’une colline pour aider son moteur à se réchauffer. Les micropeignes situés à l’intérieur de la machine qui permettent de prendre différentes mesures sont ultra sensibles. Bref, suffirait qu’une personne éternue dans la même pièce pour que le moteur s’éteigne.

Alors l’équipe de la professeure Alessia Pasquazi, ancienne postdoctorante à l’INRS, a cherché et trouvé un moyen de démarrer facilement et sans effort « le moteur » des horloges atomiques. Un pas de plus vers le monde du futur.

Publicité

fini la triche lors des marathons amateurs

On a tous des amis sportifs qui courent et font parfois plusieurs marathons chaque année. C’est partout dans leurs stories Insta. Mais comment est-ce possible ? Avec quelle énergie ? Ces courses sont de plus en plus populaire et on en compte aux quatre coins de la France.

Sachez que désormais, tout comme les membres des fédérations sportives internationales, les participants aux épreuves de plus de 21 km (semi-marathons) devront se soumettre à un test antidopage avant de mettre leurs chaussures de running. Dans tes dents, @emilieroadto100K et tes dizaines de marathons : tu ne pourras plus tricher.

L’analyse des tests sera faite au Québec, dans le Laboratoire de contrôle du dopage de l’INRS, accrédité par l’Agence mondiale antidopage, l’AMA.

Bon, je me suis un peu emporté. C’est évidemment faux (la nouvelle et le compte @emilieroadto100K). Ce serait un peu fou d’exiger aux amateurs de se soumettre à des tests antidopage – même si je ne comprends toujours pas d’où vient leur motivation.

Publicité

Par contre, sachez que ce laboratoire de l’INRS effectue réellement des analyses conformes aux plus hauts standards scientifiques depuis presque 20 ans. Je ne l’ai pas inventé. Le Laboratoire de contrôle du dopage traite 15 000 échantillons par an afin d’y détecter un ou plusieurs des 400 médicaments et agents dopants illicites. Il collabore notamment avec les Jeux olympiques et la NBA. Avec de telles missions, on peut épargner les coureurs du dimanche.

Pour en savoir plus sur les (vraies) recherches fascinantes de l’INRS qui font avancer notre société, je vous invite à consulter le lien juste ici.