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Entrevue : Kendji Girac – De la gypsy pop au rap game

« Céline Dion ? C'est mon rêve de la rencontrer ! »

Par
Emma Villiers
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Il est fier de ses origines, de son identité et vit à fond sa musique. Jamais sans sa guitare, ce qu’il aime par-dessus tout, c’est faire danser son public avec ses chansons. Vous l’aurez reconnu: on parle évidemment de Kendji Girac. On l’a interviewé lors de sa première visite à Montréal où il se produira le 5 mars 2020 à l’Olympia. Son rêve absolu? Chanter avec Céline Dion. Rencontre.

C’est ta première fois à Montréal. Comment comptes-tu séduire le public québécois ?

En faisant la fête, bien sûr, et en les faisant danser, chanter avec moi ! J’espère qu’ils connaissent mes chansons (rires). J’ai envie de leur faire passer un bon moment et surtout, je veux qu’ils s’amusent. On va mettre le feu à l’Olympia, c’est une salle mythique d’ailleurs ici. Je suis très fier de chanter là-bas.

C’est important pour toi de composer tes musiques ? Ou préfères-tu les chanter ?

C’est toujours mieux de les composer car on fait partie de la création de A à Z. C’est une fierté de se dire qu’on crée une chanson et qu’elle perdure à travers les années. Mais je compose régulièrement avec des amis aussi: en fait, je ne compose jamais seul. J’ai besoin de l’aide de mon entourage.

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La musique, chez toi, c’est une histoire de famille. Cela te paraissait évident de poursuivre la tradition ?

Oui, c’était logique, mon père m’y a initié dès mon plus jeune âge. C’est vraiment grâce à l’amour que je porte à la musique que je continue à chanter encore aujourd’hui. J’adorerais que mes enfants fassent de la musique un jour aussi, et réussir à leur transmettre tout ce que mon père m’a appris, ce serait magique.

A-tu parfois l’impression d’être enfermé dans un cliché, celle de la scène gypsy en particulier ?

Mon identité est gypsy, je ne peux et ne veux pas la renier. Alors mon style restera tel quel mais mon secret c’est d’apporter de la nouveauté dans ce que je crée. C’est même grâce à ça que je me suis fait connaître. On peut très bien mélanger les styles: du gypsy avec du hip-hop, ça fonctionne bien par exemple. Mais il faut que ce soit bien fait !

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Peux-tu nous parler de ton dernier album « Amigo » ? Quelle est la différence avec tes deux précédents albums ?

C’est un album un peu plus urbain. J’ai vraiment voulu me rapprocher de la musique que j’écoute moi-même tous les jours sur mon téléphone, mais sans trop m’éloigner de mon propre style. Alors il y a toujours un petit côté reggaeton ! Je pense que c’est l’album où j’ai vraiment osé sortir un peu de ma zone de confort. J’ai même travaillé avec des rappeurs comme Damso, entre autres. Pour mon 4ème album, je retourne un peu à la guitare mais ça reste toujours très pop et festif avec de belles mélodies, des paroles bien écrites: je collabore avec Maître Gims et Slimane. Donc ça promet de beaux titres…

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Souhaites-tu élargir ton public à l’international ?

Bien sûr, j’aimerais beaucoup. J’ai envie de faire découvrir ma musique à un nouveau public qui ne connait pas forcément encore mon style. C’est aussi pour ça que j’essaie de varier un peu les genres sur mes albums. Plus il y a de monde à mes concerts, plus la fête est grande: c’est ce que je vise !

Dernière question: est-ce qu’il y a des artistes qui t’inspirent ?

Céline Dion, c’est la meilleure chanteuse pour moi, une artiste puissante. Je me demande comment elle fait pour avoir une voix aussi incroyable. Je rêverais de la rencontrer. Un jour, peut-être… (ndlr Céline, si tu nous lis!) Elle va se produire à Bercy bientôt, j’espère vraiment pouvoir être là.

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