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Déprime saisonnière : comment faire en sorte que ça soit (un peu) moins pire
Je ne sais pas si vous vous sentez comme moi, ces temps-ci, mais j’ai l’impression que ma santé mentale a un peu plus de mal que d’habitude. Le manque de lumière, la température grise et peut-être l’élection de Trump me rendent plus fatiguée et j’ai juste envie de rester chez moi. Ça affecte aussi naturellement ma pratique sportive.
Mais c’est tout à fait normal. On est au beau milieu de ce qu’on appelle une « saison de transition », qui arrive deux fois par année (à l’automne et au printemps). La dépression saisonnière, aussi appelée « trouble affectif saisonnier », touche environ 10% de la population. Pas besoin de ressentir les symptômes d’une vraie dépression pour être victime du changement de saison : la fatigue hivernale passagère est un phénomène qui nous affecte tous et toutes, à des échelles différentes.
La cause principale de cette variation dans nos humeurs et niveaux d’énergie, c’est le manque de lumière. Quand il fait moins beau, on a tendance à rester à l’intérieur au lieu de sortir et de bouger et ça déstabilise notre corps tant sur le plan physique que mental.
Il faut se rappeler que, pour avoir une santé mentale optimale, il faut une combinaison de ces trois éléments :
– L’alimentation
– Le sommeil
– L’activité physique
Souvent, lors des saisons de transition, on a plus de difficulté à être actifs. Je suis la première à vouloir rester à la maison pour regarder une série plutôt que d’enfiler mes chaussures de course pour aller dehors. Si vous cherchez vous aussi des moyens de retrouver votre motivation, voici quelques trucs qui m’aident au quotidien :
– Bouger 3x par semaine pour un minimum de 30 minutes chaque fois.
C’est prouvé scientifiquement qu’afin de voir une différence drastique dans notre santé mentale, il faut bouger au moins 30 minutes, trois fois par semaine. Il est recommandé de faire des activités avec une haute fréquence cardiaque, comme la course ou le vélo. Pour vous motiver, joignez-vous à un club de course de votre région, inscrivez-vous à des cours de spinning ou même à des cours de danse! Prendre le temps de trouver votre activité préférée vous donnera envie de continuer.
– Vitamines, vitamines, vitamines!
Dans son livre Brain Energy, le psychiatre Christopher M. Palmer explique que, souvent, le manque de vitamines peut causer des débalancements côté santé mentale. Il pourrait donc être pertinent de prendre des vitamines chaque jour pour pallier ce manque. Si vous avez la chance d’avoir facilement accès à un médecin, je vous recommande de faire un test sanguin qui pourra vous indiquer quelles sont vos carences vitaminiques. À ma grande surprise, depuis que je prends mes jujubes vitaminés, je vois une différence dans mes symptômes et mes vagues dépressives sont plus contrôlées.
– Créer un rituel de fin de journée.
Le sommeil est primordial dans le maintien d’une bonne santé mentale, mais nous sommes malheureusement souvent portés à le négliger. Se créer une routine de self love, le soir avant d’aller se coucher, peut nous aider à mieux dormir. Dans mon cas, il s’agit de prendre ma douche vers 19h, suivie d’une tisane et de lecture avec une chandelle à l’eucalyptus. Je crée mon espace cocooning et je me sens beaucoup plus détendue. Je connais aussi quelques personnes qui aiment bien finir leur journée avec une petite séance de méditation et de yoga.
Pour conclure, c’est important de se rappeler que nous ne sommes pas seuls. Une bonne part de la population souffre de dépression saisonnière et il y a des solutions pour aider à en diminuer les effets, par exemple, en parler avec ses proches ou se renseigner sur divers moyens d’alléger les émotions négatives. Et si vous n’êtes pas aux prises avec des problèmes de santé mentale, demeurez à l’écoute et soyez présents auprès des gens de notre entourage qui ont tendance à s’isoler.