.jpg)
On se le répète souvent, parce que c’est vrai : l’erreur est humaine. Quiconque a déjà essayé d’être un humain sait qu’on va potentiellement se tromper quelque part. Ça nous arrive quand on prend le métro dans la mauvaise direction, qu’on tourne sur la mauvaise rue en voiture, ou qu’on échappe le verre préféré de sa conjointe.
Faire des erreurs peut aussi arriver au travail. Et même si l’on sait que personne n’est parfait, c’est jamais marrant de vivre ce sentiment d’échec devant ses collègues. Mais l’important, c’est de savoir bien réagir lorsque ça arrive.
Voici un petit guide pour merder au travail et faire en sorte qu’on vous réponde : « Pas grave, ça arrive ! »
Assumez votre erreur
Bon, ça y est, vous venez de merder quelque chose au taf. Pour l’instant vous êtes la seule personne qui est au courant, mais c’est inévitable : quelqu’un réalisera éventuellement ce que vous avez fait.
On ne peut exiger de quelqu’un qu’il ait un parcours sans faute, mais on peut au moins s’attendre à ce qu’il assume ses torts.
Dans ces moments, mieux vaut aller se balancer soi-même que d’attendre que quelqu’un découvre le fait accompli. On connait tous et toutes le dicton « faute avouée à moitié pardonnée ». Eh bien, il possède assurément un fond de vérité.
Même si l’on sait que d’avouer une erreur ne l’effacera pas, au moins, ça montre que vous êtes capable d’assumer vos actions, que vous savez ce que vous avez fait de mal, et que vous prenez vos responsabilités en main.
C’est tout ce qu’on demande d’un.e employé.e généralement. On ne peut exiger de quelqu’un qu’il ait un parcours sans faute, mais on peut au moins s’attendre à ce qu’il assume ses torts.
Demandez l’aide d’un.e collègue en qui vous avez confiance
Lorsque vous avouez votre erreur à quelqu’un, choisissez une personne en qui vous avez confiance. Parce que même si c’est important d’assumer ses torts, est-ce vraiment nécessaire que tout le bureau soit au courant ? Pas vraiment.
Tournez-vous donc vers les collègues qui doivent absolument savoir en quoi vous avez merdé, et qui seront capables de vous aider à réparer les pots cassés en toute discrétion.
C’est dans ces moments que la solidarité entre collègues est importante. On doit pouvoir compter les un.e.s sur les autres : si on vous aide lorsque vous merdez, c’est aussi important que vous soyez là pour les autres lorsque ce sera leur tour d’être dans la mouise.
Comprenez votre erreur et apprenez de celle-ci
C’est OK de se tromper, à condition de comprendre ce qu’on a fait de mal pour ne plus le refaire. Assurez-vous donc de savoir quelle était votre erreur, et quelle solution a été utilisée pour y remédier.
Se planter ne sert à rien si on ne profite pas de l’occasion pour grandir.
Se planter ne sert à rien si on ne profite pas de l’occasion pour grandir. Autrement, on est voué.e à répéter la même chose dans le futur, et cette fois-ci, les gens risquent d’être beaucoup moins cléments avec vous.
Alors par respect pour vous-même et vos collègues, faites l’effort de comprendre où vous avez foiré, et quoi faire la prochaine fois pour ne pas foirer à nouveau. Idéalement, si jamais vous refaites cette erreur, vous devriez être capable de la réparer vous-même, sans même qu’on s’en rende compte.
Pardonnez-vous
C’est le conseil le plus judéo-chrétien de l’article, mais il est super important : FOUTEZ-VOUS LA PAIX.
Oui, bien sûr, personne n’aime se faire taper sur les doigts, mais il faut aussi apprendre à ne pas s’en vouloir inutilement quand ça arrive. L’autoflagellation et les remords ne feront pas disparaître votre bourde, mais ils finiront clairement par irriter vos collègues à la longue.
Parce que ce qui est pire qu’un.e collègue qui fait une erreur, c’est un.e collègue qui continue de s’excuser tous les jours uniquement pour vous montrer à quel point il ou elle s’en veut.
Quand on se trompe, on le prend sur soi et son orgueil, même si ça fait mal, et on tourne la page. On met ce moment dans notre petite poche de souvenirs qui nous font sentir nul en nous disant : « Plus jamais je ne veux vivre ça, alors je vais m’arranger pour que ça ne se reproduise plus. »
Vous n’avez pas besoin de partager ce sentiment ad vitam aeternam juste pour montrer aux autres que vous savez que vous avez eu tort. L’important est que VOUS le sachiez, et que vous ne recommenciez plus.
Passez à autre chose
Finalement, une fois la poussière retombée, apprenez à lâcher prise sur l’événement. Je sais que c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais pratiquez-vous à ne pas laisser vos erreurs vous définir.
Bien que vous ayez été marqué.e par votre bourde, la plupart de vos collègues ont déjà oublié ce qui s’est passé.
La vérité, c’est que bien que vous ayez été marqué.e par votre bourde, la plupart de vos collègues ont déjà oublié ce qui s’est passé. D’ailleurs, faites l’exercice vous-même : c’est quand, la dernière fois que vous avez été fâché.e plus qu’une journée par une erreur d’un.e de vos coéquipier.ère.s ? Je suis sûr que vous ne vous en souvenez même plus.
L’erreur est humaine, et la vie continue. Avec le temps, on finit par savoir comment se relever plus rapidement, et se mettre moins souvent les pieds dans les plats…
Tout ça, une chose à la fois.