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Comment demander de l’argent à ses parents pour acheter un logement

Profitez-en avant l'explosion annoncée des taux d'intérêt !

Par
Gabrielle Thibault-Delorme
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Avec la flambée des prix des logements, il n’est pas étonnant que les jeunes adultes aient plus souvent recours à l’aide parentale pour acheter leur première propriété.

Dans plusieurs cas, des parents conscients des difficultés de leurs jeunes proposeront eux-mêmes leur aide. Mais certains millénariaux ou Z se retrouvent devant une situation un peu difficile : si les parents ne l’ont pas proposé, comment fait-on pour le demander? Une bonne question qui précède une conversation importante.

Mais comment on s’y prend ?

1. Assurez-vous qu’ils ont les moyens de vous aider

L’inflation, la maladie, les aléas de la vie et la mauvaise planification plombent parfois les finances des générations plus vieilles. Avant de demander de l’argent, assurez-vous d’abord que vos parents aient les moyens de vous aider.

Il y a quand même des indices qui ne mentent pas, notamment leur niveau de stress financier.

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Si vous ne connaissez pas les finances de vos parents, il y a quand même des indices qui ne mentent pas, notamment leur niveau de stress financier. Comment réagissent-ils quand leur voiture doit aller au garage ? Blaguent-ils à mots couverts en laissant sous-entendre qu’ils ne pourront jamais prendre leur retraite ? Si oui, 🚩🚩🚩🚩🚩.

Rien ne vous empêche cependant de discuter finances avec eux tout en partageant vos préoccupations sur l’achat d’une maison. Qui sait, vous pourriez peut-être ouvrir la porte à un investissement commun dans un duplex ou une maison multigénérationnelle qui avantagerait les deux parties.

2. Comment se porte votre relation avec vos parents ?

Avant de prendre le téléphone, soyez honnête. Est-ce que la majorité de vos communications avec vos parents consistent à leur demander quelque chose ? Leur avez-vous rendu service dernièrement ? Vous êtes-vous vus pour le plaisir ?

Avant de demander une somme aussi importante, questionnez-vous sur la nature et la qualité de la relation avec vos parents. Vous ne voudriez pas être cette personne qui appelle juste pour demander de l’argent, quand même !

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3. Comment se portent vos finances ?

Pendant un bref moment, mettez-vous à la place de vos parents (ou d’une banque) et examinez-vous avec honnêteté. Traînez-vous des vieux dossiers de dettes ? Avez-vous tendance à flamber votre argent en frivolités ? Avez-vous pris le temps de mettre vos finances en ordre ?

En résumé, vous prêteriez-vous de l’argent ?

Ce regard honnête vous aidera pour le point suivant.

4. Quelle forme prendrait cette aide ?

Voulez-vous un don ? Un prêt sans intérêt ? Une hypothèque partagée ? À quel point voulez-vous que vos parents soient impliqués dans votre transaction ?

Arrivez informé.e avant votre conversation et proposez des options.

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Faites le tour de vos options. Certaines seront nettement plus avantageuses pour vos parents que d’autres. Arrivez informé.e avant votre conversation et proposez des options. Vos parents seront impressionnés par votre sérieux et seront plus susceptibles de vous aider.

5. Faites les choses dans les règles de l’art

Que ce soit en signant un acte de don ou en visitant un.e notaire, gardez si possible une trace écrite de vos discussions et de la négociation. Si vous recevez un prêt, écrivez les termes de ce prêt et les conséquences de non-paiement. Profitez-en pour réfléchir à tous les aspects de la transaction, notamment au moment de la vente.

De tels documents rassureront vos parents et vous éviteront des conflits futurs.

Vous sentez-vous prêt.e ? Bonne chance !