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Ces animaux à la sexualité totalement débridée

Des petits coquinous ceux-là.

Par
Elise Gilles
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Peut-être que pour vous, rien ne vaut un bon missionnaire sur un matelas à mémoire de forme avec les chaussettes aux chevilles, mais pour la faune de notre belle planète, c’est autre chose. Mère Nature les a dotés d’un certain goût pour les cabrioles coïtales, les bodycounts à six chiffres et les galéjades avec leurs organes génitaux. Des infos à méditer si vous avez une panne (d’inspiration bien sûr).

  • Le bonobo utilise le sexe pour créer de la cohésion. Voilà qui ravira les pacifistes : pour effacer les tensions au sein de la colonie, le bonobo baise, tout simplement. Il baise lorsqu’il est triste de s’être fait ghoster, il baise quand son pote est en colère pour avoir pris une amende dans le bus et il rebaise quand tout le monde est heureux d’avoir eu du brownie au dessert. Question d’harmonie dans le groupe. Technique à ne pas reproduire lors de votre prochain teambuilding, cela dit.
  • La girafe est adepte des golden shower. Pas la dernière à vouloir être un bon coup (rapport à son long membre, vous l’avez ?), la girafe mâle apprécie se faire uriner dans la bouche dans le but de savoir si la femelle est dispo et plutôt opé pour copuler, grâce à la présence ou non de phéromones. Ne voyez aucun lien entre la girafe en soutif des pubs Orangina et la boisson… Ou peut-être que si, qui sait ?
  • La sauterelle se fait des goûters avec le sperme de ses ex. Chez certaines espèces, lorsque la femelle sauterelle pense avoir trouvé le bon candidat pour lui faire des enfants, celle-ci nettoie, avec l’aide de son nouveau partenaire, les restes de semence de ses anciennes relations en se léchant, et avale le tout avant de faire sa petite affaire. Perso, je préfère rester au pain beurre confiture de framboises, si vous le voulez bien…
  • La punaise de lit a plus de 200 rapports par jour. Bonjour les crampes et les muqueuses plus sèches que la peau d’une retraitée Niçoise après 72h au soleil. Et surtout, bonjour les trauma car une punaise qui veut tirer son coup va percer, avec son pénis pointu, la carapace de sa victime. Ou son dos. Ou bien son abdomen. Ou même ses pattes. Tout ce qui passe à proximité de son zgeg quoi, comme ça pas de jaloux.
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Elles étaient pas dans les cours de bio sur la reproduction animale ces infos-là… Par contre, vous pouvez les retrouver et bien d’autres dans le fabuleux livre Trente millions d’orgasmes – La vie sexuelle des animaux” de Minh Tran Huy et Jul, dispo le 15 mai en librairie.