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En février, entre deux grilles de mots fléchés, les députés ont adopté des propositions de lois pour rendre nos vies meilleures. Ou pas. L’Assemblée nationale est au cœur de la politique française, pourtant, personne ne sait vraiment ce qu’il s’y passe. Voici donc 3 propositions de loi qui ont marqué le mois passé.
9 février 2023 : Repas à un euro pour tous les étudiants
C’est la dèche pour une majorité d’étudiants. Après les deux repas par jour à 1 euro pour les boursiers, le 9 février le PS veut aller plus loin avec une proposition de loi pour assurer des repas à 1 euro pour tous.
Le texte a été rejeté à une voix près par l’Assemblée : l’opposition menée par la majorité présidentielle affirme qu’une telle disposition profiterait à des étudiants qui ne sont pas dans le besoin. C’est vrai qu’on s’imaginait bien la descendance de Bernard Arnault taper ses meilleurs crocs dans les dwichs secos du CROUS.
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10 février 2023 : Supprimer certains régimes spéciaux de retraite
Le 10 février 2023, les députés ont adopté le premier article de la réforme des retraites qui supprime les régimes spéciaux. Il est question notamment des régimes de la RATP ou des industries électriques et gazières.
Contre cette réforme, la NUPES et le RN avancent que cette suppression affectera l’attractivité de certains métiers déjà en tension. Le temps d’attente pour le métro risque de piquer, et pour une fois, ce n’est pas la faute de Valérie. La majorité présidentielle défend, elle, une mesure « d’équité ». L’époque des privilèges est révolue ! Enfin, sauf pour les ultra-riches.
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10 février 2022 : créer un « index sénior » dans les entreprises
L’exécutif souhaite davantage de transparence quant à la situation des anciens dans l’impitoyable monde du travail. L’article 2 de la réforme des retraites pousse les entreprises de plus de 50 employés à communiquer sur leurs actions pour favoriser l’emploi des plus de 55 ans.
Habitués à faire copain-copain avec les Macronistes, les Républicains ont joint le Rassemblement National et la Nupes pour s’opposer au texte, qui a été rejeté à 256 votes contre 203. Pour la gauche, le dispositif ne prévoit pas une pénalité assez forte pour les entreprises qui ne favorisent pas l’emploi des séniors. C’est de la poudre de perlimpinpin, en gros.
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