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Breaking news : manger moitié moins de viande suffirait à sauver le monde
Réduire de 50% la consommation de viande en France permettrait d’atteindre nos objectifs climatiques.
C’est la donnée choc révélée par le Réseau action climat qui regroupe 27 associations engagées pour le climat et la justice sociale en France.
Manger moitié moins de viande est loin d’être un objectif irréalisable : ça représente deux repas “viandards” par semaine. Les Français consomment en moyenne 700g de viande par semaine, soit 4 repas carnés hebdomadaires.
22% – En France, l’alimentation constitue plus d’1/5 de notre empreinte carbone.
« La majorité de ces émissions proviennent de la production, au niveau agricole, des aliments que nous consommons », souligne le Réseau action climat dans son étude.
Pour rappel, le boeuf et le mouton font partie des aliments qui produisent le plus de tonnes de CO2 par kilo consommé.
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Mais réduire les burgers et autres nuggets n’est pas vraiment tendance puisque les Français mangent de plus en plus de viande (+2% entre 2013 et 2022).
Entre 2000 et 2022, la consommation de poulet a carrément plus que doublé. Et pour ne pas arranger les choses, les Français mangent deux fois moins de légumineuses que la moyenne européenne.
« LA TRANSITION VERS DES RÉGIMES ALIMENTAIRES DURABLES NE POURRA PAS AVOIR LIEU SANS LA MOBILISATION DES ACTEURS PUBLICS COMME PRIVÉS POUR FAIRE ÉVOLUER LES REPRÉSENTATIONS ET LES HABITUDES ALIMENTAIRES DES FRANÇAIS. »
« Tout, autour de nous, nous incite à manger beaucoup de viande. Même les recommandations actuelles sont peu suivies », regrette Benoît Granier, co-auteur de l’étude, interrogé dans Le Monde.
Le programme national nutrition santé (PNNS) recommande désormais d’interdire la publicité et le marketing pour les produits dont la “surconsommation est néfaste”, et notamment les pubs qui “ciblent les enfants”.
Pour le PNNS, il est nécessaire que la France « rattrape son retard par rapport aux autres pays ».
En Europe, 25 pays prennent en compte les enjeux environnementaux dans leur recommandations alimentaires. Surprise (non), ce n’est pas le cas de la France.
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Pourtant, réduire ne serait-ce que de 35% notre consommation de viande pourrait “représenter un bon compromis entre acceptabilité culturelle et réduction des impacts environnementaux”.
« CELA PERMETTRAIT NON SEULEMENT DE RÉDUIRE FORTEMENT LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DE NOTRE ALIMENTATION, MAIS AUSSI D’AMÉLIORER CONSIDÉRABLEMENT SA QUALITÉ NUTRITIONNELLE. »
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