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À Lviv, protéger le patrimoine d’une éventuelle attaque russe
À Lviv, la plus grande ville ukrainienne à moins de 80 km de la frontière polonaise, des volontaires sillonnent le centre-ville pour protéger les bâtiments historiques et les statues d’une éventuelle attaque russe. La guerre n’a pas encore frappé cette ville de 700 000 habitants mais les images des bombardements à Kiev, Marioupol ou Kharkhiv, sont dans toutes les têtes.
Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1998, le centre-ville de Lviv offre un ensemble architectural important, héritage de l’époque médiévale, de la renaissance composé entre autre de trois cathédrales : orthodoxe, latine, arménienne ainsi que des synagogues. « On essaye de protéger ce qui peut l’être car on ne sait pas de quoi demain sera fait », explique un volontaire en déplaçant une lourde statue en or dans l’église l’église catholique des saints apôtres Pierre et Paul.
Anna, 23 ans, étudiante en histoire de l’art est revenue dans sa ville natale pour participer à la protection du patrimoine au sein de La Société pour la protection des monuments historiques et culturels, une organisation fondée dans les années 60 : « On essaye de préserver en priorité les œuvres qui sont proches des bâtiments publiques et militaires car elles seraient les premières cibles en cas d’attaque. Mieux vaut agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard ».
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