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À la découverte de Yeah Low Pierrot

Montez le son.

Par
Daisy Le Corre
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« Pop & rock music with sparkles of prog and a dash of psychedelia ». Voilà pour la description Facebook de Yeah Low Pierrot (Pierre pour les intimes). Il vient tout juste de sortir son premier single qu’on a adoré. Si vous ne le connaissez pas encore, c’est normal: vous êtes au bon endroit.

Qui es-tu Yeah Low Pierrot ? Si on devait te décrire en deux ou trois mots?

Je suis Pierre, un jeune musicien, friand de documentaires sur les tournées des groupes, qui ne sont plus trop d’actualité en ce moment à cause du Covid. Et Yeah Low Pierrot, c’est le projet que j’ai fondé cette année, en 2020, grâce au Covid justement…


À qui aimerais-tu qu’on te compare?

À n’importe qui, c’est toujours intéressant. Je n’attends rien de particulier, tant que ça suscite des réactions, quelles qu’elles soient, ça me fait plaisir. J’aime beaucoup lorsque les gens me sortent un truc insoupçonné: j’essaie toujours de trouver les raisons pour lesquelles leur cerveau a fait une connexion avec tel ou tel artiste, c’est intrigant. C’est dingue de voir la puissance cognitive d’un simple break de batterie, par exemple ! Tu joues un truc déjà utilisé des milliards de fois, mais chaque personne a sa référence, et va donc estampiller mentalement ton morceau parfois sans savoir pourquoi, ça va juste venir comme ça.

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Quels sont les artistes qui t’inspirent? Ceux que tu écoutes souvent? Ceux avec qui tu aimerais collaborer?

Beaucoup des artistes qui m’inspirent se retrouvent logiquement dans ceux que j’écoute souvent. Les classiques: The Beatles, David Bowie, Led Zep, Pink Floyd, Yes, King Crimson, et même Patrick Juvet…

Il y a d’autres groupes des 70-80’s aussi, comme les Doobie Brothers (regardez leur live à Santa Barbara, ça vaut le coup), Eagles, Supertramp et bien d’autres. Dernièrement, c’est l’album de Genevieve Artadi (moitié du groupe Knower avec Louis Cole), Dizzy Strange Summer, que j’ai adoré. C’est une perle de plus dans cette vague de nouveau jazz qui déferle depuis quelques années grâce – en partie – au label Brainfeeder.

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Et sinon, Out in the World, le dernier album de GUM (aka Jay Watson), qui est très très très bien du début à la fin. J’aimerais bien voir et savoir comment il l’a fait: voir tout le processus d’enregistrement, partie par partie. Ça me fascine.

Tout comme les dernières vidéos des OSees au Levitation Fest en mode Covid, dans le désert: c’est d’une puissance infernale.

Et puis je mets aussi le nouveau single de Phoenix, Identical, en boucle parce qu’il ne dure que 3 minutes et que j’aimerais qu’il en dure 15.

Quels sont tes rituels de création ? Est-ce qu’il y a des “petites choses” qui te mettent dans un bon mood pour créer?

Non, je n’ai pas de rituel particulier… Attends, l’encens parfum reblochon, ça compte ?

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Qu’est-ce que 2020 t’évoque? Quelle musique colle bien à 2020?

2020: j’ai toujours aimé voir ça écrit, c’est un gros bloc solide, avec une certaine symétrie. Ça fait aussi penser à 20/20, la meilleure note à l’école, mais c’est aussi le nom d’un super album des Beach Boys… Bref, ça devrait être positif ! Mais la pandémie est passée par là. Cette année m’a surtout rappelé que j’avais beaucoup de chance de pouvoir faire de la musique tranquillement dans mon coin.

Quels sont tes projets pour la suite ? Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter ?

Je viens de sortir mon premier single, il y en a deux autres en préparation, et très bientôt le premier album, prévu pour cet hiver… Tenez-vous prêts !

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