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Si vous souhaitez entendre la Méditerranée et vous baladez le long du littoral, on a ce qu’il vous faut. Kazba, artiste canado-algérien résidant à Montréal, a la double culture : celle du bled et celle de l’Amérique du Nord. Musicalement, ça donne un super mix. Récemment, le Youtubeur Muzika World disait que la musique de Kazba c’est comme « un grand verre d’Ice tea bien frais accompagné d’un petit quartier de citron vert et d’un parasol décoratif qu’on déguste en face de la mer un jour de grand soleil ».
Je n’aurais pas pu mieux décrire ce que l’on ressent lorsqu’on entend raisonner les premières notes de « Sans retour », « Antonio » ou « Özil ». Car en 2021, il s’est promis de faire les choses en grand et de sortir une chanson par mois. Et chacune de ces 12 chansons aura son propre clip car la musique urbaine s’écoute aussi avec les yeux. Son souhait est de faire découvrir toutes les vibes que sa discographie peut offrir. L’unité et la diversité sont les deux valeurs qui lui collent le plus à la peau. Si vous ne le connaissez pas encore, c’est normal : vous êtes au bon endroit.
D’où vient ton nom d’artiste : que signifie-t-il et pourquoi avoir choisi ce nom ?
Mon nom d’artiste est une référence au quartier d’origine de mes parents, la Casbah d’Alger. C’est un quartier magnifique qui est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO depuis 1982. Possédant une architecture aux inspirations turques de l’empire Ottoman, c’est un quartier riche en histoire mais aussi un symbole de la culture algérienne. Ce quartier fut également une plaque tournante de la révolution en Algérie. C’était une évidence pour moi de représenter l’histoire de ma famille, de ma ville et de mon pays pour mon nom d’artiste.
Comment décrirais-tu ton univers musical ?
Je décrirais ma musique comme étant mélodieuse, joviale, colorée, sincère et qui transmet de l’émotion. Ma mélodie raconte et traverse la vie. Elle décrit plusieurs épreuves que nous traversons tous. Cependant, cette mélodie ne retient que les aspects positifs de chaque situation et a pour but de redonner le sourire aux auditeurs peu importe les chemins qu’ils empruntent.
https://www.youtube.com/watch?v=y0o0vu2xZ9s
Quelles sont tes inspirations ? Quels sont les artistes qui t’ont influencé ?
L’artiste qui a bercé ma jeunesse et qui a été ma première exposition au monde de la musique est le maître du chaâbi : El Hachemi Guerouabi. Mon père était très fan. Sinon, mes inspirations sont très variées, on peut passer d’Aznavour à Booba, de Blacko à 2Pac ou encore de Biggie à Renaud.
L’amour est le fil rouge de tes chansons, est-ce ton essence pour écrire ?
Le concept de l’amour, je le vis au quotidien avec mes proches, mon équipe, mes collaborateurs. C’est ce qui permet de créer les meilleurs liens et d’avancer en harmonie. Musicalement, je ne crois pas être en mesure de faire un morceau comme celui de Sniper et Diam’s intitulé « J’aime pas » bien que j’adore cette chanson ! Quand j’écris, je suis plus enclin à décrire ce que j’aime.
https://www.youtube.com/watch?v=RGOMGz7cdAc
Est-ce qu’il y a d’autres thèmes qui te tiennent à cœur ?
Un thème très important et qui revient souvent dans mes textes est celui du foot. Comme je suis un passionné de ce sport, les références viennent instinctivement lorsque je suis en phase de création. J’aborde également les thèmes de la nostalgie, l’attachement aux racines, la réussite, la détermination, la loyauté et le rêve.
Il y a une vibe française et maghrébine dans tes sons, où se trouve ton public ? Quels sont les retours que tu as eu depuis que tes trois premiers clips sont en ligne ?
Mon public se trouve un peu partout dans la francophonie puisque c’est de la musique accessible pour tous les âges et toutes les origines. À ma grande surprise, les statistiques de mes 3 premiers morceaux indiquent un engouement principalement au Maghreb. Évidemment, j’ai également du support dans ma ville, Montréal, où à chaque tournage de clips, on reçoit de la force et on en redonne tout autant.
Quels sont tes projets à venir ?
En fait, on attend d’avoir un maximum de retour d’ici la fin de l’année. J’ai hâte que les auditeurs puissent découvrir mes 12 chansons. Et selon les sons sur lesquels ils se seront le plus ambiancés, on orientera la création musicale pour mes prochaines compositions.
https://www.youtube.com/watch?v=80wBQISUifw
Si une fée se présente à toi et t’offre la possibilité de donner un concert à l’endroit de ton choix, dans quelle ville aimerais-tu donner ton premier show ?
Si je croisais une fée, je lui demanderais de faire disparaître le COVID pour pouvoir faire des concerts, et ça serait déjà très bien !
Quel est ton feat de rêve (si jamais la fée est ouverte pour t’offrir un deuxième souhait !) ?
J’aime bien cette fée, elle me gâte ! (rires) Alors, je lui dirais que mon rêve de gosse serait de faire un feat avec les références du rap français à mes yeux : Shurik’N et Akhenaton. Concernant le game actuel, ça serait avec l’Algérino ou Soolking car je trouve que musicalement, ça ne pourrait pas mieux coller.
Autre chose à ajouter ?
Le monde de la musique urbaine ne cesse de se développer à Montréal, c’est une ville qui doit être surveiller de près…