Logo

À la découverte de Jérôme Rocipon

À écouter sans plus tarder.

Par
Daisy Le Corre
Publicité

Jérôme Rocipon. Son nom ne vous dit peut-être pas grand chose et tant mieux puisque c’est le but de cette rubrique: vous faire (re)découvrir des perles rares comme celle-ci. Originaire de Cenon, près de Bordeaux, c’est à Montréal que l’artiste vit actuellement. Ex membre du duo Numéro#, c’est maintenant en solo qu’il se lance avec son EP «Des heures clandestines» sorti le 16 juin. Rencontre.

Qui es-tu?

Je suis Jérôme Rocipon et je lance ces derniers jours mon projet solo après avoir été membre du groupe électro montréalais Numéro#. Je suis aussi réalisateur de films à l’occasion.

Quelles sont tes influences? À qui aimerais-tu qu’on te compare quand on écoute ta musique?

Mes influences sont très variées et, sérieusement, elles changent toutes les semaines. Mais il y a peut-être quelques noms qui restent toujours en arrière plan dans ma tête comme Elliott Smith pour l’univers, Benjamin Biolay pour le verbe, Phoenix pour leur vision. J’aimerais beaucoup avoir une carrière sans filet comme celle de Katerine.

Publicité

Qu’est-ce que t’écoutes en ce moment? Et pourquoi?

Immensità d’Andrea Laszlo de Simone, un chanteur italien autodidacte qui dit s’être débarrassé de sa discothèque avant de se consacrer à sa musique. J’aime cette démarche, j’aime son univers un brin mystique et l’espace qu’il arrive à prendre avec sa musique, une pop qui sonne ancienne mais durable à mes oreilles.

Quel titre as-tu souvent besoin/envie d’écouter? Pourquoi?

Walk on the Wild Side de Lou Reed. Cette chanson est juste parfaite par son amalgame de profondeur et de légèreté. Elle replace mes oreilles et ma tête dans le bon sens à chaque écoute. Et en plus elle est le sample d’un classique de A Tribe Called Quest.

Publicité

Qu’est ce que 2020 t’inspire?

Des émotions très contradictoires jusqu’à présent. Un mélange de peur et d’envies de prise de risque doublé du souci de prendre la bonne place dans mon environnement.

Est-ce que le confinement t’a rendu plus créatif ou au contraire, dépressif?

Le confinement m’a permis d’avoir le temps de finir des affaires et de parler plus avec mes proches. Je pense que je commence tout juste à mesurer l’influence de cet événement dans ma vie.

As-tu des choses à ajouter?

Si vous vous êtes rendus jusque-là, j’aimerais beaucoup que vous alliez écouter mon EP disponible sur toutes les plateformes et que vous suiviez mes aventures rocambolesques sur Instagram. Bonne écoute!

Publicité