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A la découverte de Gaby

Montez le son.

Par
Héloïse Crémoux
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De son ancien nom de scène Gabrielle Grau, Gaby a sorti son premier single, « Le Hic » sous son nouveau nom de scène le Vendredi 23 avril. Avec sa voix douce et envoûtante, accompagnée par sa guitare, elle se livre sur sur ses sentiments amoureux, dans un texte très poétique. Loin d’être une novice, l’artiste a déjà fait les premières parties d’artistes français reconnus, comme Julien Doré ou encore Vianney. Si vous ne la connaissez pas, c’est normal : vous êtes au bon endroit.

Pourquoi as-tu décidé de lancer ce nouveau projet “Gaby” ?

Je me suis beaucoup cherchée musicalement parlant, car beaucoup de genres m’intéressent. J’aime chanter tout et n’importe quoi, que ce soit en anglais ou en français : rock, chanson française, variété, pop. J’ai fait de tout ! J’ai joué seule, en groupe, etc.

A un moment, je me suis dit que si la musique était vraiment ce que je voulais faire, je devais me canaliser, et je devais me trouver un style qui me corresponde. C’est « grâce » au confinement, qui m’a laissée du temps pour réfléchir, créer, me lancer, que j’ai décidé de m’orienter vers un style variété française.

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Peux-tu me parler du premier single, « Le Hic », que tu as partagé le 23 avril ?

Cette chanson, c’est une déclaration d’amour. J’ai écrit beaucoup de chansons d’amour auparavant avec mon projet précédent, mais c’était toujours de manière négative, comme par exemple « Toi J’T’Aime Pas ». Je me suis rendue compte que c’était beaucoup plus facile d’écrire des chansons d’amour de manière négative, plutôt que d’être réelle, de se livrer vraiment et de dire ce que je ressens. Ce que j’ai voulu proposer avec mon projet Gaby, c’est un personnage qui n’a pas de filtre, qui est vrai. Dire « prenez ce que je vous donne : c’est moi ».

Quelles sont tes influences musicales ?

Elles sont très, très larges. J’ai grandi avec Elvis Presley, Aretha Franklin, avec beaucoup de musique qui vient de la culture afro-américaine (soul, blues, jazz). Un peu plus tard j’ai découvert le rock, j’étais une grosse fan, et je le suis toujours. Et enfin, bien après, je me suis intéressée à la chanson française, et à la variété en général. Je me suis rendue compte à quel point j’avais négligé cette catégorie musicale-là alors qu’elle est si riche et intéressante ! J’adore Sylvie Vartan, Véronique Sanson, et comme artistes plus actuel.le.s Matthieu Chedid, Pomme. Tous.te.s ces artistes ont une très belle plume. De manière générale je m’inspire de tous les styles, sans chercher à rester dans une case particulière.

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Tu sors ton clip « Sucré Salé » au mois de juin. Quel est le projet de cette chanson et du clip ?

C’est une chanson qui parle des troubles de l’alimentation. Lorsque j’écrivais ce texte, j’ai fait beaucoup de recherches pour trouver des inspirations d’images, de films, de chansons à ce sujet, et je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas grand chose.

C’est un sujet qui me touche personnellement, puisque je suis sujette à des troubles tels que la boulimie et l’hyperphagie, et j’avais vraiment envie d’essayer de montrer ça de la façon dont moi je le vivais.

On a voulu faire un clip esthétique, un peu classe, mais qui montre bien que n’importe qui peut être touché par la maladie. J’espère que ça pourra toucher, sensibiliser des gens à ce sujet.

Comment vis-tu cette période de pandémie artistiquement parlant ?

Vaste question ! (rires) J’ai plutôt un tempérament introverti, donc je ne subis pas trop les confinements. J’ai trouvé ces périodes bénéfiques, d’avoir un moment où j’ai pu me poser en même temps que le reste du monde, et où j’ai pu créer dans une sorte de calme général. Je n’avais pas le stress de me demander si je n’étais pas à la traîne dans mon projet, si je n’avançais pas moins que les autres : parce que tout le monde avait les mêmes contraintes ! Maintenant, ça commence à faire long : c’est difficile de créer un live, de répéter, de se projeter dans ces conditions. Mais j’ai quand même pu enregistrer dans des studios, j’ai pu faire des clips.

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On a tourné le clip de « Sucré Salé » pendant la pandémie, on était deux sur le tournage, c’est vraiment maison !

Tu as eu l’occasion de jouer en concert avec d’autres artistes, dont Vianney et Julien Doré, comment ça s’est passé ?

C’était l’année où j’ai vraiment décidé de me lancer à fond dans la musique. Au départ, j’ai une formation d’infirmière, alors je me suis mise à mi-temps pour mener mon projet à bien.

A ce moment-là, la première date de concert de Julien Doré est arrivée, et il cherchait des artistes pour faire ses premières parties. Alors j’ai postulé, en me disant que sur un malentendu, ça pourrait marcher (rires). Finalement ça l’a fait ! C’était super, j’étais très stressée, mais c’était une belle expérience.

Quelques mois plus tard, rebelote, je participe à un concours en ligne pour faire la première partie de Vianney. Ça fonctionne. On m’a dit : « Tu vas chanter à l’AccorHotels Arena dans une semaine », et c’était incroyable, ça m’a vraiment boostée. Je me suis dit que je ne faisais pas ça pour rien, et que c’était vraiment mon truc, la musique. Ça a balayé mon syndrome de l’imposteur !

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Pouvoir chanter sur une si grande scène et rencontrer les artistes, c’était une expérience formidable.

Quelle a été la collaboration qui t’a marquée dans ton parcours artistique ?

J’ai fait beaucoup de concerts différents, mais je me souviens de celui avec Louise Ellie, une artiste originaire de l’Est de la France. Je l’avais découverte lors de la première partie de Julien Doré, on avait fait une scène ensemble. Elle joue seule sur scène, avec souvent un seul instrument, et elle est incroyable. Elle a une très belle personnalité. C’était une chouette collaboration de l’avoir en co-plateau.

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

J’ai hâte de présenter « Sucré Salé », puis mon EP qui sortira à la rentrée. J’espère de tout cœur que ça plaira aux gens ! Il y a tellement de travail derrière…

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J’aimerais bien pouvoir faire des concerts, écrire encore, créer encore. J’ai déjà pleins d’idées pour un prochain EP.

Ce qu’on peut me souhaiter, c’est la réussite ! (rires)

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