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8 trucs à faire après le confinement

Free hug, first.

Par
Daisy Le Corre
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On en parle comme si ça n’allait jamais arriver. Quand rien ne va plus et que le déni frappe à ma porte, il m’arrive même de croire que ce chaos est une mauvaise blague mondiale ou une caméra cachée géante de mauvais goût. Mais non, tout est bien réel. Pendant que certain.es stressent, avec raison, face à l’inconnu et à ce qu’il adviendra après cette crise inédite, d’autres s’imaginent déjà reprendre un semblant de vie “normale” quand tout sera fini. Quand exactement? Telle est la question. En attendant, voici une liste de choses que tout humain.e confiné.e est en droit de rêver faire.

1- Proposer des câlins gratuits à ses proches et à des inconnu.es

On ne s’imaginait pas, avant tout ça, qu’on avait tant besoin des autres. “L’enfer, c’est les autres” était d’ailleurs ma citation préférée (RIP Jean-Paul Sartre). On ne s’imaginait pas non plus avoir tant besoin d’appartenir à cette communauté d’humains. On nous l’a rabâché pourtant, depuis le lycée surtout: les êtres humains sont des animaux sociaux. Depuis que mes collègues (et leurs meetings incessants) me manquent, j’ai compris ce que voulait dire mon prof de philo quand j’avais 16 ans. Quand la crise sera terminée, je ne regarderai plus bizarrement ces gens dans le métro avec leurs pancartes “free hug”: je ferai comme eux (pas tous les jours non plus, hein). Mais surtout, dès que l’occasion se présentera et que les frontières rouvriront, je prendrai un avion et j’irai serrer fort mes parents. Pas sûre que je les prévienne, d’ailleurs. Il va falloir marquer le coup et créer des souvenirs 2020 plus mémorables que ceux du COVID-19. Et si on lançait une chaîne humaine du plus long câlin au monde? GO.

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2- Aller boire un verre (et fumer une clope) en terrasse avec ses potes

En temps normal, on y pense déjà assez souvent mais par temps de confinement, c’est pire que d’avoir envie de Coca-Cola et de n’avoir que du Pepsi sous la main (la loose). Une terrasse, du soleil, des ami.es, de la bouffe et à boire: c’est pas compliqué mais ça fait un bien fou… On revient à l’histoire de l’animal social. Ah et sans oublier le cendrier pour nos potes accros à leurs clopes ou joints qui parfument/égaient l’air ambiant. Ça nous manquerait presque leur fumée de cigarette dans la face. Bon et puis faut l’avouer, boire une bière en solo, c’est quand même déprimant, surtout dans l’appartement qu’on habite jour et nuit, sans sortir. En couple, ça passe encore mais on ne serait pas contre “une table pour deux, svp! on va prendre de l’eau gazeuse, oui, merci!”. Le fantasme absolu. J’y viens.

3- Aller en date avec sa moitié (ou avec l’inconnu.e rencontré.e sur une appli)

C’est peut-être ce qui me manque le plus: le fait de pouvoir s’évader, ne serait-ce qu’une soirée, même à deux pas de chez nous, pour refaire le monde en tête-à-tête autour d’un bon plat (de pâtes italiennes) et de quelques verres de vin blanc. Une sortie en amoureux/amoureuses au resto, c’est souvent une bonne idée -sauf si vous aimez laver votre linge sale en public. Et si vous ne connaissez pas encore cette personne qui vous tourne autour sur cette app de rencontres, c’est un bon plan aussi d’aller dîner dans un lieu neutre. Bref, hâte de pouvoir retourner soutenir nos restaurateurs locaux s’ils sont encore là

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4- Prendre soin de soi, à tous les niveaux

Coiffeurs, esthéticien.nes, masseurs, etc: voici quelques exemples de professions qui n’auront pas le temps de chômer une fois la crise terminée. On en profite d’ailleurs pour saluer spécialement les coiffeuses et coiffeurs qui seront appelés à relever de méchants défis à la fin de cette crise… La preuve. (Envoyez-nous les photos de vos désastres capillaires d’ailleurs). Sans oublier les dentistes qui, mieux que personne, sauront exactement ce qu’on s’est mis sous la dent pendant le confinement… Nos caries sont déjà dans les starting-blocks. Quant aux psychologues/psychanalystes, ils auront très certainement beaucoup de travail à faire pour apaiser nos maux et nos errances mentales. Une crise comme celle qu’on est en train de traverser, ça ne s’oublie pas comme ça. Mais ça va bien aller 🌈

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5- Aller se faire tatouer (un “COVID SURVIVOR” sur le corps)

Si vous avez déjà des tatouages, vous savez ce que ça fait de sortir de chez le tatoueur et d’avoir la folle envie d’y retourner pour se faire tatouer le corps au complet, ou presque. Non? Il n’y a qu’à moi que ça fait ça? Peut-être. Toujours est-il que depuis le confinement, je ne compte plus le nombre de tatouages que je prévois de me faire quand on aura retrouvé un peu de liberté. Pourquoi? Je ne sais pas. Sûrement parce qu’on va chez le tatoueur comme on va chez le coiffeur: quand ça va pas fort et qu’on a besoin de tourner la page pour faire de la place au renouveau. Si tu m’entends l’univers: envoie-nous du beau bientôt… On te le rendra.

6- Aller voir du beau dans les musées

Du beau justement, parlons-en. Quand on y a accès normalement, on ne pense pas forcément aller au musée tous les jours. Mais avec la crise du COVID-19, on se dit que l’art-thérapie est peut-être le remède idéal à l’heure actuelle. Sauf que tout est fermé alors il va falloir prendre son mal en patience. Pour se consoler, rien de mieux que de visiter les plus beaux musées du monde gratuitement depuis son salon… Alors non, ça ne remplace pas une vraie visite au Louvre mais ça apaise les esprits, le temps que tout aille mieux. « Ah, tu verras, tout recommencera ».

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7- Refaire sa garde-robe (pyjamas et jogging compris)

Avouez-le: vous en avez ras-le-bol de vos pantalons troués et de vos hauts difformes qui font à la fois office de pyjamas et de tenues de confinement pour Skyper avec votre boss… Ceci dit, vous faites du recyclage sans le savoir et c’est bon pour l’environnement. N’oubliez pas de les laver de temps en temps quand même. Et c’est normal que l’envie d’aller dévaliser un rayon de vêtements à la mode vous hante plusieurs fois par jour. On a besoin de beau (comme dit plus haut) et d’être beau/belle aussi. Encore un truc propre aux animaux sociaux que nous sommes. En attendant, ne jetez pas toutes vos affaires sous prétexte que ne pouvez plus les saquer: ces slips kangourous et ces culottes trouées vous réconfortent plus que vous ne le croyez. Ça vous va bien de porter du mou moche.

8- Écrire ses mémoires de confinement

Parce qu’un jour on aura plus de 70 ans et que ce serait dommage d’avoir tout oublié de cette période surréaliste… Profitez donc de votre temps de confinement (plus ou moins libre selon les cas) pour jeter sur le papier vos sentiments et ressentiments. Non seulement ça fait du bien de ne pas tout garder pour soi, mais ça fait des souvenirs mémorables pour le futur (oui, il y en a un!).

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Et vous, c’est quoi vos plans sur la comète? En passant: confinement ou pas confinement, continuez à vous laver les mains 50 fois par jour. Avec un peu de chance, on arrivera à éradiquer la gastro de ce monde. C’est déjà ça de gagné et ça nous fait économiser du PQ, ce trésor de 2020.