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7 femmes qui ont illuminé Washington et autant de raisons d’avoir espoir en l’avenir

« Il y a toujours de la lumière si nous sommes assez courageux pour la voir. »

Par
Laïma A. Gérald
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« Toute mon âme est investie dans cette mission : rassembler l’Amérique, unir notre peuple, unir notre nation. Car sans unité, il n’y a pas de paix, seulement du ressentiment et de la colère […]. L’unité est le chemin à suivre. […] Je serai le président de tous les Américains ». Voilà les mots teintés d’espoir et d’inclusion prononcés mercredi par Joe Biden.

Je ne sais pas pour vous, mais de mon point de vue, la cérémonie d’investiture du 46e président des États-Unis a jeté un rayon de lumière sur les États-Unis post Trump, et sur le monde entier.

Quand je repense à l’assermentation, une chose me reste en tête : les femmes. Des femmes brillantes, talentueuses, d’âges et d’origines multiples ont illuminé cette journée, et ça m’a fait un bien fou. Elle me donne espoir en l’avenir et voici pourquoi.

Amanda Gorman

« Il y a toujours de la lumière si nous sommes assez courageux pour la voir. »

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Cette jeune poétesse et militante afro-américaine de 22 ans est mon coup de cœur de la cérémonie, avec la lecture de son poème The Hill We Climb (La colline que nous gravissons), sur le thème de l’espoir et de l’unité. Elle est la plus jeune poétesse à avoir été invitée à lire un texte lors d’une cérémonie d’investiture présidentielle américaine. Ses mots, « Nous allons transformer ce monde blessé en un autre, merveilleux. Il y a toujours de la lumière si nous sommes assez courageux pour la voir », donnent vraiment envie d’avoir foi en l’avenir.

On peut d’ailleurs remercier Jill Biden, l’épouse de Joe Biden, pour cette découverte incroyable, puisque c’est elle qui a suggéré aux organisateurs de la cérémonie de faire appel à Amanda. Une première dame qui aime la poésie, ça me plaît !

Amanda Gorman, qui a été élevée par une mère monoparentale à Los Angeles, est diplômée de l’Université Harvard en sociologie. Son ambition principale ? Devenir candidate à l’élection présidentielle américaine en 2036 !

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Kamala Harris

Mercredi, Kamala Harris est officiellement devenue la première femme, la première personne noire et la première citoyenne d’origine sud-asiatique à devenir vice-présidente des États-Unis. C’est un énorme progrès, dans une société encore dominée par les hommes blancs.

« Le manteau de Kamala Harris est un hommage à Shirley Chisholm, la première femme noire à s’être présenté à la présidence en 1972 »

À l’occasion de la cérémonie, l’ancienne procureure portait un manteau violet, créé par le designer afro-américain queer Christopher John Rogers. Si je parle de sa tenue, ce n’est pas pour faire une chronique mode ni pour éclipser ses mots, mais bien pour aborder le puissant symbole véhiculé par son choix vestimentaire. En effet, le violet est la couleur traditionnelle des féministes et une teinte fortement associée aux suffragettes du début du XIXe siècle.

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De plus, le manteau mauve de Kamala Harris est un hommage à Shirley Chisholm, la première femme noire à s’être présentée à la présidence en 1972, pour le Parti démocrate, et la première femme noire élue au Congrès des États-Unis. Cette dernière avait fait usage de la couleur mauve dans les prospectus de sa campagne.

Lady Gaga

« Chanter vers les cœurs de tous ceux et celles qui vivent aux États-Unis »

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Dès les premières notes entonnées par la chanteuse new-yorkaise Lady Gaga, qui a été choisie pour chanter le Star-Spangled Banner, l’hymne américain, des frissons m’ont parcouru le corps. Je ne suis pas une grande fan des moments purement patriotiques, mais là, j’ai été complètement soufflée.

Arborant une grande broche dorée représentant la colombe de la paix, la chanteuse de 32 ans était majestueuse, avec son micro doré et son puissant charisme. Juste avant de monter sur scène, Lady Gaga a pris la parole sur Twitter, promettant de « Chanter vers les cœurs de tous ceux et celles qui vivent aux États-Unis » et faisant vœu « d’œuvrer au rassemblement d’une nation profondément divisée. » Encore une fois, la volonté d’unité et de solidarité était au cœur de la performance.

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Ella Emhoff

« Son jeu de sourcils est absolument fabuleux »

Une autre découverte de la cérémonie : Ella Emhoff, la belle-fille de Kamala Harris (elle est la fille de Douglas Emhoff, le mari de Kamala). Depuis hier, l’étudiante en design textile à la Parsons School of Design de New York, fait sensation sur les réseaux sociaux. Ce qui a retenu l’attention des gens ? Son long manteau orné de petites perles signé Miu Miu, son maxi col à la Lady Di, et son jeu de sourcils absolument fabuleux, lors de l’arrivée de l’ex-vice-président Mike Pence à la cérémonie.

https://twitter.com/sloppymenace/status/1351924190845292544?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1351924190845292544%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fmadame.lefigaro.fr%2Fstyle%2Fella-emhoff-la-belle-fille-de-kamala-harris-influenceuse-mode-de-linvestiture-210121-194577

Avant même la cérémonie d’hier, Ella Emhoff, âgée de 21 ans, jouissait déjà d’une certaine notoriété sur Instagram. En effet, la jeune femme dévoile sa personnalité engagée, ses allégeances féministes et sa passion pour la mode écoresponsable. Elle est d’ailleurs une adepte du crochet.

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Jennifer Lopez

« Que serait une cérémonie d’investiture sans la présence de Jenny from the block? »

Que serait une cérémonie d’investiture sans la présence de Jenny from the Block ? La chanteuse d’origine portoricaine a chanté des extraits des chansons « This land is your land » et « America the Beautiful » cherchant à rendre hommage aux minorités racisées des États-Unis. Elle s’est également permis de clamer « Justicia para todos », tel un pied de nez aux politiques discriminatoires de Trump.

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On note également que la chanteuse arborait une tenue qui n’est pas sans rappeler les power suit blancs régulièrement portés par les Kamala Harris, Hilary Clinton et Alexandria Ocasio-Cortez de ce monde. En effet, le blanc fait écho aux mouvements féministes et aux robes qu’arboraient les suffragettes manifestant pour le droit de vote des femmes au début du XXe siècle.

Le trio des premières dames : Jill Biden, Michelle Obama et Hillary Clinton

Parlant de femmes inspirantes, mention spéciale pour le trio composé de Jill Biden, la toute nouvelle Première Dame, et de ses prédécesseures, Michelle Obama et Hillary Clinton. Bien avant d’être des First Ladies, des « épouses d’un tel », on a affaire à trois femmes accomplies, intelligentes et pleines de classe. Il y a quelques semaines, Hillary Clinton a d’ailleurs twitté « Son nom est Dr Jill Biden. Il va falloir vous y habituer. »

Alors, who run the world ?

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