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5 GESTES DE CONSOMMATION RESPONSABLE QUI PEUVENT ÊTRE ENCORE PLUS RESPONSABLES

La planète vous remercie. Greta aussi.

Par
James Lynch
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Avez-vous remarqué quelque chose qui se trame dans l’air depuis un certain temps? Je ne parle pas de smog, mais bien d’un phénomène environnemental qui s’empare du monde entier : l’ouragan Greta.

Je parle bien sûr de Greta Thunberg, une jeune environnementaliste qui n’a plus besoin de présentation.

Elle a d’ailleurs demandé à plusieurs chefs d’Etat d’en faire davantage pour lutter contre les changements climatiques. On vous présente ici 5 façons d’en faire davantage pour rendre votre consommation responsable encore plus responsable.

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Une diète végétarienne… locale

Chaque fois que je mange de la viande, j’ai l’impression que je fais un fuck you à mère Nature. C’est un fait, la production animale a un impact énorme sur l’environnement. Et pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, c’est une bonne idée de consommer moins d’animaux morts.

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Ce qui est encore mieux, c’est de manger davantage de produits d’origine végétale… locaux. Et surtout, d’éviter le gaspillage. On dit que 30% de la nourriture produite dans le monde se retrouve au compost ou à la poubelle. Les bestioles qui la décomposent sont bien contentes, mais on peut faire beaucoup mieux.

Les couches lavables

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Si vous êtes un nouveau parent qui souhaite léguer une planète saine à son enfant, la couche lavable contribue à réduire les déchets à usage unique. Pour une année, un bébé a besoin, en moyenne, de 2 190 couches jetables (365 jours x 6 couches), ça en fait des déchets (et des dépenses)! Pour sauver quelques euros et poser un geste pour la planète, la couche lavable est une solution intéressante.

Et au quotidien, c’est possible de pousser votre souci pour l’environnement encore plus loin! L’option d’accumuler quelques couches avant de lancer une lessive (avec des produits naturels) peut être considérée. Moins de brassées = moins de consommation d’eau et d’énergie. Autrement, faire sécher ces enveloppes à popotins à l’air libre est aussi une bonne idée afin de réduire votre consommation d’électricité.

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Les pailles en papier… ou pas de paille du tout

« Prenez donc une paille en papier, c’est mieux pour l’environnement! » Vraiment? C’est mieux que des pailles en plastique en tout cas. Toutefois, tout comme leurs cousines en plastique, ces pailles en papier restent des déchets à usage unique. (Pouvez-vous croire que j’en ai même vues qui venaient emballées dans un sac en plastique? Un peu ironique, non?) Comme dirait l’autre : en avez-vous vraiment besoin? À moins de problèmes de santé ou de motricité, vous n’avez plus 5 ans. Bye bye les pailles, toutes les pailles!

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Les sacs réutilisables

Vous en avez probablement deux-trois (ou 25) dans votre garde-robe ou près de votre porte d’entrée. Les sacs réutilisables font partie du quotidien de plus en plus de monde. Mais le pouvoir du réutilisable implique que vous vous assuriez de traîner vos sacs lors de vos commissions et que vous en preniez soin pour qu’ils puissent être réutilisés justement.

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Parce que les sacs en papier et les sacs réutilisables à base de plastique nécessitent entre 35 et 85 réutilisations avant d’être considérés comme « rentabilisés » par rapport à leur coût environnemental. Pour ce qui est des sacs en tissu (tote bag), on parle de plusieurs centaines d’utilisations, voire quelques milliers pour compenser les ressources qui y ont été consacrées. Attention, ces chiffres ne devraient pas servir d’argument pour délégitimiser l’utilisation des sacs réutilisables. Toutefois, au lieu d’en acheter un nouveau à chaque épicerie, posez-vous la question s’il est vraiment nécessaire d’ajouter un énième sac à votre collection de sacs réutilisables.

Mieux recycler

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Je me rappelle encore quand ma ville natale a offert un bac à recyclage à tous les citoyens. J’étais excité de pouvoir participer à l’amélioration de notre environnement. Avec du recul, je réalise que recycler n’est pas aussi simple que de mettre une boule de pellicule plastique dans un bac bleu. On a beau lire les indications, certaines matières sont moins recyclables que d’autres, même que plusieurs matières recyclables finissent carrément au dépotoir.

Mieux connaître les emballages qui ne sont pas recyclables ou difficilement recyclables, ça aide à faire des choix à l’épicerie (ou au moment de commander des sushis, apparemment).

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Mieux encore, éviter le suremballage désencombre votre bac à recyclage tout en diminuant votre consommation de plastique à usage unique. Gagnant-gagnant!