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Qu’il est loin le monde de la nuit et de ses petits plaisirs. S’il y en a bien une qui ne se laisse pas abattre par la pandémie, c’est la pole dance. À mille lieues des clubs nocturnes, elle se développe et prend de la place, même sur Instagram et surtout depuis le (re)confinement. À mi chemin entre la gymnastique et la danse, c’est un véritable sport qui cache bien son jeu. Et non, faire de la pole ce n’est pas juste se dévêtir sensuellement autour d’une barre. Et ça ne se résume pas non plus aux chutes monumentales et mémorables souvent douloureuses (vidéos à l’appui partout sur internet).
Alors même si les écoles de pole sont fermées pour l’instant, rien ne vous empêche de commander et d’installer une pole chez vous… En attendant que la vie reprenne pour de bon. Voici 5 bonnes raisons de vous lancer (façon de parler).
Ça muscle et assouplit
S’il y a bien un sport qui muscle sans avoir besoin de pousser de la fonte, c’est bien la pole. Dès le début, les muscles se réveillent et se transforment. L’occasion de prendre de la force et de découvrir des endroits musclés insoupçonnés ! Après de tels efforts musculaires, l’étirement est essentiel (si vous voulez pouvoir tendre les bras le lendemain, true story). En pole, on prend du muscle et de la souplesse, que demander de plus pour se motiver ? Allez go.
Ça décomplexe
Soyons honnête : plus il y a de la peau nue, plus on accroche sur la barre. On prend alors vite le pli d’être en mini short et brassière pour pouvoir mettre toutes les chances de notre côté, et pas (seulement) pour être sexy. Femmes, hommes, whatever, jeunes ou plus mûr.es : chacun.e peut y trouver sa place et ça fait du bien ! Et pour une fois, le fait d’avoir de la cellulite c’est un plus (vous verrez). Face à la barre, on oublie toutes les autres personnes autour de nous et les complexes restent sur le paillasson.
On se surpasse
Comme chaque activité sportive, la pole dance demande de l’entraînement et de la persévérance. L’expression “Tomber pour mieux se relever” prend tout son sens ici. Oui parce que les chutes sont monnaies courantes quand on s’y met pour la première fois. Ce n’est pas pour rien que les crash mat (tapis de sol) sont nos alliés ! Oui, la pole dance ça fait mal. Mais au fur et à mesure qu’on remonte sur la barre, la douleur devient presque dérisoire (ou alors je suis maso). L’avantage en pole dance, c’est que dès le premier cours chacun.e arrive à réaliser au moins une figure. Promis. Motivant, non ?
L’occasion d’écouter de la bonne musique
Qui dit pole dance, dit danse ! De l’échauffement aux étirements, la musique rythme les séances. Qu’on fasse une chorégraphie, des squats ou des grands écarts, c’est toujours plus sympa en musique. Mais il faut se l’avouer, c’est surtout l’occasion de mettre des morceaux dont on a un peu honte, mais qui nous mettent dans l’ambiance. Et puis ça cache aussi nos cris de souffrance quand la douleur pique un peu trop notre corps, et ça c’est libérateur.
Aller au-delà des préjugés
Au lieu de dire que la pole dance c’est pour les strip-teaseuses, autant essayer par soi-même. Souvent bloqué.e.s ou gêné.e.s les premières minutes, les idées reçues s’envolent vite pour laisser place… au sport, tout simplement. C’est toujours agréable de défendre une activité encore mal connue et de casser les préjugés qui l’entourent. Montrez vos bleus aux sceptiques, ils.elles verront que c’est plus que de la danse sensuelle… et un sport à part entière pour les dur.es comme fer.