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4 signes montrant que vous êtes accro au travail

Et quelques astuces pour y remédier.

Par
Gwendoline Le Bomin
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J’ai occupé pendant plusieurs années un poste à responsabilités qui ne me laissait pas beaucoup respirer. Toujours un œil sur mon téléphone, je répondais aux appels, peu importe l’heure, et j’ai passé plusieurs nuits blanches à réfléchir aux prochaines décisions à prendre. Finalement, c’est ma vie personnelle qui en a pâti.

Bref, j’ai pris beaucoup de temps à réaliser que j’étais accro à mon travail et qu’il était temps de poser des limites.

Voici 4 signes qui démontrent que vous êtes workaholic :

Vous êtes incapables de déléguer

Votre perfectionnisme fait de vous un.e employé.e très impliqué.e. Vous voulez toujours en faire plus et ce dévouement extrême vous rassure. Votre but est de toujours rendre un travail parfait, et que votre entourage – et, surtout, votre boss – le reconnaissent pour vous sentir valorisé.e.

Un travail bien fait, c’est toujours agréable, mais à quel point devez-vous vous donner pour ce projet qui vous tient tant à cœur ?

C’est bien beau de prendre des responsabilités, mais savoir déléguer, c’est très important – pour votre santé mentale, et celle de vos collègues.

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Certes, vous avez de l’expérience et vous êtes peut-être la meilleure personne pour réaliser cette tâche… mais est-ce que ce ne serait pas le bon moment d’apprendre à votre collègue moins expert.e comment la faire ?

Déléguer, ce n’est pas une preuve de votre incapacité à réaliser un projet, au contraire, ça démontre plutôt que vous avez à cœur l’apprentissage de vos collègues.

Il vous est impossible de décrocher

Vous sortez avec des proches ou avec votre partenaire au restaurant, vous les écoutez parler, vous souriez, mais, au fond, vous pensez à la présentation que vous devez donner, mardi prochain. Votre cerveau semble connecté 24/24h à votre boulot – bref, le travail vous préoccupe constamment.

Moi, je me suis fixé des horaires de travail. Une fois la journée terminée, je mets mon ordinateur dans un coin et j’éteins mon téléphone du boulot. Vous pouvez aussi installer chez vous un coin bureau, si possible – et dans une autre pièce que votre chambre, idéalement, question de délimiter des zones de repos et des zones de travail.

Si vous n’arrivez pas à décrocher après votre journée en télétravail, privilégiez le travail en présentiel et ne ramenez pas vos dossiers à la maison. Le temps du trajet pour retourner chez vous peut également vous aider à déconnecter (si vous laissez votre cellulaire de côté, bien entendu).

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Je donne seulement mon numéro personnel à mes ami.e.s et à ma famille. Je m’assure ainsi de ne pas être dérangée lors d’une sortie, par exemple.

Faites de l’exercice, du bénévolat, réparez des objets cassés, dessinez, bref, exercez une activité que vous aimez et qui vous permet d’oublier pendant quelques heures au moins votre travail. En un mot : prenez soin de vous.

Vous priorisez toujours le travail

Votre vie professionnelle passe avant votre vie personnelle. Vous restez souvent tard au bureau pour terminer un énième dossier. À peine rentré chez vous, vous mangez un bout, prenez une douche et allez vous coucher. Peu à peu, vos relations interpersonnelles se détériorent, car vous n’avez plus le temps de les entretenir.

Pour pallier ce problème, vous pouvez instaurer, tous les vendredis, par exemple, un repas en famille ou avec votre conjoint.e, que vos dossiers soient terminés ou pas. Votre santé (mentale) et vos proches sont importants – et passer du temps avec eux ne signifie pas que vous vous désengagez de votre emploi.

Accordez à votre emploi sa juste place. Entretenir un bon équilibre de vie, c’est un muscle qui se pratique.

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D’ailleurs, ça m’étonnerait que lorsque vous prendrez votre retraite, vous regrettiez de ne pas avoir passé plus de temps à votre bureau.

Vous parlez beaucoup (trop) de votre travail

Votre emploi, c’est votre passion, c’est tout pour vous. Vous pouvez en parler pendant des heures, au risque d’ennuyer votre entourage. Si vous avez une job passionnante, tant mieux pour vous, mais vous dévouer et vous définir par votre emploi n’est pas sans risque.

Pour cela, il faut savoir poser vos limites – et c’est à vous de le faire. Personne ne va vous dire de travailler moins!

D’ailleurs, votre dépendance au travail peut vous mener au burn-out – une maladie (oui, oui) qui prend surtout pour cible les workaholics.

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Moi, quand je me suis aperçue que mon dévouement professionnel sans limites m’était préjudiciable, j’ai vécu ça comme un devoir, de me défaire d’une dépendance. Alors soyez indulgent.e.s envers vous-mêmes, et laissez-vous du temps.

Finalement, si vous voyez que malgré les conseils mis en place, vous ne vous en sortez pas, cela signifie qu’il est peut-être temps de penser à changer d’emploi.