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3 phrases à éviter dans vos communications avec vos boss
Pas toujours évident de discuter avec son ou sa patron.ne. Qu’elle soit négligente ou autoritaire, cette personne demeure votre supérieure hiérarchique. On a donc tout intérêt à bien s’entendre avec elle.
Mais parfois, sans s’en rendre compte, on intègre des petites phrases ou des petits mots qui ternissent notre communication. Utilisées fréquemment, ces phrases envoient un message qui ne nous avantage pas.
En voici quelques-unes. Et quoi dire à la place.
« Ce n’est pas ma faute »
Que vous ayez merdé ou non, aucun.e patron.ne ne veut entendre cette phrase de la part de son employé.e, même si, effectivement, ce n’est pas votre faute.
La raison ? Vous semblez vous détourner de vos responsabilités. C’est encore pire si, en plus de dire que ce n’est pas votre faute, vous jetez le blâme sur quelqu’un d’autre.
N’essayez ni de vous esquiver ni de jeter un.e collègue sous le bus.
Comment faire, alors, pour ne pas être accusé.e à tort, tout en n’ayant pas l’air de fuir vos responsabilités ? Voici quelques suggestions :
– Vous pouvez récapituler les actions que vous avez posées avant cette erreur. Si vous êtes innocent.e, vous le démontrez ainsi, tout en laissant à votre patron l’opportunité de voir si des améliorations peuvent être faites.
– Vous pouvez prendre la responsabilité pour votre partie.
– Vous pouvez suggérer des actions concrètes à prendre pour éviter des erreurs.
– Vous pouvez garder le silence, surtout si votre patron.ne ne vous a pas adressé directement de reproches.
En résumé, n’essayez ni de vous esquiver ni de jeter un.e collègue sous le bus. La plupart des patron.ne.s verront clair dans votre jeu et cela nuira sans doute à votre image.
« Ce n’est pas dans ma définition de tâches »
Celle-ci est plus controversée. Car oui, il y a une limite à accomplir des tâches pour lesquelles nous ne sommes pas payé.e.s. Plusieurs patron.ne.s se servent d’ailleurs du « toute autre tâche connexe » pour éviter d’engager plus de personnel.
Dans tous les cas, il y a moyen de ne pas se faire exploiter, tout en montrant qu’on est prêt.e à aider l’équipe et à apprendre.
Ce n’est pas une demande outrancière de votre patron.ne, mais un aspect normal de la vie de bureau.
C’est là le problème de cette phrase : elle démontre souvent une volonté de ne pas s’adapter aux besoins de l’équipe. Dans tout emploi, il arrive que des employé.e.s doivent accomplir des tâches administratives, comme réviser un mail, photocopier un document ou aider à déménager un bureau. Ce n’est pas une demande outrancière de votre patron.ne, mais un aspect normal de la vie de bureau. Encore là, tout dépend du nombre d’heures que vous consacrez à toutes ces tâches connexes.
Votre description de tâches devrait constituer la grande majorité de vos tâches, avec un petit 5 à 10 % de tâches connexes. Mais si vous avez l’impression qu’il faudrait repenser votre poste, vous devez en parler.
Au lieu d’utiliser la phrase ci-haut, voici d’autres façons d’aborder la situation :
– Vous pouvez dire à votre patron.ne que votre quotidien ne correspond pas à votre définition de tâches et que vous aimeriez en discuter avec lui.
– Si votre boss vous demande d’accomplir des tâches pour lesquelles vous n’avez aucune formation, exigez-en une ou faites-lui bien comprendre que cette tâche vous demandera beaucoup de temps pour un résultat moyen.
– Si vos tâches connexes vous demandent trop d’heures, demandez à votre patron.ne de vous aider à établir vos priorités.
« Impossible… »
Impossible, vraiment ? Il est fréquent que les patron.ne.s aient des demandes irréalistes, mais impossibles, c’est plutôt rare. Dans tous les cas, vous aurez l’air d’un.e employé.e qui fait preuve de négativité et qui résiste aux changements.
L’important, c’est de ne pas dire non dès le départ.
Il est toutefois possible de faire face à des attentes irréalistes. Vous pouvez, par exemple :
– Donner des exemples de projets similaires, avec leur budget, afin de mieux cerner la demande;
– Demander à votre patron.ne ce qu’il ou elle aime dans le projet, et vous concentrer à lui plaire sur cet aspect, plutôt que sur l’ensemble;
– Démontrer de l’enthousiasme, puis arriver avec une estimation réaliste qui devrait ramener votre boss sur terre.
L’important, c’est de ne pas dire non dès le départ. Attendez plutôt d’avoir des arguments. Et qui sait, peut-être y arriverez-vous finalement !