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3 différences entre les adeptes de plein air en Europe et au Québec

Et le point commun ? On salue son ou sa prochain.e sur les sentiers !

Par
Mathilde de Kerchove
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Si le plein air est une discipline mondiale, il y a pourtant de nombreuses différences dans sa pratique selon le territoire sur lequel on se trouve. En voici une liste non exhaustive et absolument pas théorique d’une voyageuse adepte du grand air qui a pu tâter le pouls de ces « cultures » quelque peu divergentes de chaque côté de l’Atlantique.

Le style… ou non

Le bâton de marche ultra sophistiqué, les bottines souples et légères qui ont parcouru tous les monts de la Belle Province, l’outfit parfait pour n’avoir ni trop chaud, ni trop froid et les lunettes de vitesse… Voici le kit complet du ou de la parfait.e randonneur.euse des montagnes québécoises.

En Europe, surtout en France ou en Belgique selon mon expérience, on sera plutôt sur une veste trop lourde attachée à la taille, les sneakers dernier cri qu’on essaye de ne pas tacher – on a évidemment oublié ses bottes à la capitale – et le jean pas du tout adapté à la marche qui va nous irriter les jambes au bout d’une heure de randonnée.

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Si ces portraits sont quelque peu caricaturaux, on n’est pourtant pas si loin de la vérité. En effet, le style de l’amateur ou amatrice de plein air varie fortement outre-Atlantique. La légende dit même que dans certains pays très chauds d’Europe, on croise des gens en tongs sur les sentiers de rando…

La taille des camping-cars

En Europe, comme partout, c’est la nouvelle tendance : sur la route, les vans les plus colorées défilent tout l’été sur le macadam et font la file vers les spots les plus beaux pour y passer la nuit. Sauf qu’au Québec, cette mode existe depuis bien longtemps et a été initiée par les campings-cars. Conduire une maison sur roues de 10 mètres de long ? Même pas peur, diront les Quebécois.es féru.e.s de camping motorisé.

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À chaque aire de repos, station-service ou campement, vous risquez de croiser de véritables mastodontes du camping-car durant tout l’été au Québec. En Europe, par contre, les moyens de transport sont un peu plus timides. Des petites vans Volkswagen aux Berlingot avec tentes de toit, on voit de tout sur les autoroutes transatlantiques… mais en plus petit !

La motivation selon la météo

Compatriotes européen.ne.s, soyons honnêtes : si la météo annonce une grosse drache (mot belge pour parler de pluie) ou une tempête de neige, on ne risque vraiment pas de croiser grand monde sur les sentiers. Au Québec, c’est un peu différent. Disons que la météo parfois extrême a habitué les habitant.e.s à faire du plein air coûte que coûte !

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Qu’il fasse -35 °C ou 35 °C, c’est pareil ! On emporte son bâton de marche, on s’habille en fonction de la météo, et avec le sourire, s’il vous plaît. Pas question de se laisser abattre par quelques gouttes ou par quelques degrés (beaucoup) en dessous de zéro. Malgré les intempéries, la bonne humeur restera de la partie et promettra une randonnée ou autre activité en plein air inoubliable.

On pourrait parler encore longtemps des différences entre les amateurs et amatrices de plein air selon leur localisation. Mais n’oublions pas que tous et toutes ont aussi pas mal de points communs, tels que l’amour inconditionnel de la nature, la passion du sport et l’esprit d’aventure. On remarquera d’ailleurs que, où que l’on soit, il est d’usage de toujours saluer les passant.e.s qu’on croise sur les sentiers !

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